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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

Publié le 05/05/2011

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(1786-1859)

Vie : Née à Douai, morte à Paris, Marceline Desbordes-Valmore eut une existence passionnée et douloureuse. D'abord cantatrice, elle trouva ensuite dans la poésie l'évasion que ne lui permettait plus la musique; une passion restée mystérieuse lui fit oublier la pauvreté et de multiples deuils domestiques; son amour s'exprime dans des vers dépouillés de rhétorique, pleins de spontanéité et d'une rare musicalité. Ces accents éperdus, ces notes errantes et plaintives, dans lesquels Sainte-Beuve croyait entendre la chanson d'Ophélie, émurent Rimbaud, qui imposa son admiration à Verlaine. Celui-ci fit place à la malheureuse poétesse dans la galerie des Poètes maudits.

Œuvres Elégies, Marie et Romances (1819), Poésies (I820), Elégies et Poésies nouvelles (1825), Poésies (I830), Les Pleurs 0833), Pauvres fleurs 0839), Bouquets et Prières (1843), Poésies inédites (186o). On peut lire dans l'Anthologie des poètes du luxe siècle d'E. Maynial (Ed. Hachette) ou dans les Poètes romantiques de Levaillant (Ed. Delagrave) les plus connus de ces poèmes : L'attente, Les roses de Saadi, La jeune fille et le ramier, La couronne effeuillée. Les oeuvres complètes sont éditées à la Librairie Lemerre. Voir aussi les Œuvres choisies par Raym9nde Vincent (éd. Egloff, 1947)

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