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Marx et la question du capitalisme

Publié le 20/03/2011

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marx

Le peuple s’impose comme acteur historique avec le 19s dans l’ordre marchand, mais cela ne veut pas dire qu’il a la pouvoir. « Démocratie «= « pouvoir du peuple «, mais de telles institutions sont compatibles avec des inégalités socio-économico-politique. Régime politique de l’ordre marchand ? On se dit que c’est le régime de l’ordre marchant avec des institutions démocratiques donc le libéralisme. Ou la démocratie est autre chose : le renversement de l’ordre marchand, un 4ième type d’ordre, un ordre démocratique. Dans ce cas l’ordre marchand est l’adversaire de la démocratie : Marx (1818 – 1883) va appeler ça le communisme. Marx pense le renversement de l’ordre marchand, la sortie de l’humanité hors de l’ordre marchand. Il plaide pour une révolution qui n’est pas interne à l’ordre existant. Et qui projette cet ordre dans un tout autre monde. Ce monde est inconnu, Marx ne sait pas dire à quoi se monde va ressembler car il sera trop différent. Ainsi il ne parle pas du futur. C’est une audace politique mais il a une audace intellectuelle : démonter le mécanisme de l’ordre marchand de fond en comble (critique radicale de l’ordre marchand). Il va les désossé pour en montrer l’inégalité radicale. Biographie : nait dans la communauté juive. Son père l’envoi faire des études à Berlin et Bonne pour apprendre le droit. Mais Marx préfère la philo. Il fréquente un club de jeune chercheur où l’on discute politique. Il est surnommé le « Maure «. Il écrit, ripaille, et vit grand train. Il est romantique, il va épouser la fille d’un ami de son père. Ne peut pas faire de carrière universitaire car il est juif, athée. Il fait des articles (il est libéral de gauche) dans lequel il dénonce les inégalités. Il se fait virer et va à Paris puis à Brlx et puis à Londres. Puis année charnière : Mai 1848 : série de révolte, alliance entre les intellectuels et les pauvres, va échouer sur le politique mais victoire du social. Il devient communiste (ligue communiste). Il se lie d’amitié avec Engels (riche). M va se battre sur 3 front, journaliste ; militant politique ; travail à sa critique capitaliste (il veut prouver scientifiquement les erreurs du capitalisme). Cours du 13/ 11/09 1848 le « Printemps des peuples «, il rentre dans la Ligue Communiste, puis plus tard, il rencontre Engels. Il va travailler à son œuvre qui va être le Capital. Il n’a jamais été dans la politique, c’est un intellectuel, il n’a pas fait de révolution. Le nom de Marx est associé à une idéologie et régime politique : le communisme. Pourtant Marx n’est pas dans un rapport de pure adhésion avec le communisme. Ce n’est pas le fondateur du communisme. Il a donné le nom, mais le vrai fondateur est Lénine, c’est le véritable organisateur, il va être un acteur historique (comme St Paul pour le Christianisme). Marx n’a pas de gouts de pouvoir. Lénine est le fondateur de l’URSS, et acteur de la Révolution d’Octobre. Il crée un parti : le parti communiste ce que n’a jamais voulu Marx. On peut faire un parallèle entre christianisme et communisme : 1) Imminence du salut / révolution 2) Salut transite par communauté soudée : église et corps du christ / parti 3) Mais dans les deux cas, la doctrine, l’idéologie a été constituée, avant qu’on ait une connaissance directe de celui qui l’a inspirée. Donc il y aura peu ou pas de problème d’interprétation. Ex : St P. a écrit des épitres sur le Christ, sans le connaître et ont été écrit 20 ans avant les évangiles. Idem avec la doctrine de Marx : on reprend des concepts de Marx pour Lénine, mais on voit que la pensée de Marx n’est pas reprise correctement par Lénine et le pouvoir soviétique donc, les communistes n’ont pas voulu mettre toutes les œuvres de Marx car ce n’est pas l’image du communisme. La doctrine a été figée avant même que la pensée soit produite. Le communisme s’est mit dans un moule institutionnel déjà préparée par le christianisme. Le communisme est comme une religion séculière. Ouvrages de Marx : - Le manifeste communiste 1848 : important car c’est le seul texte que les militants vont lire. Marx arrive à Paris en 1844, et adhère à la ligue des justes (organisation secrète qui regroupe des progressifs, des intellectuels chassés qui se retrouvent dans d’autre pays plus libéraux). Intellectuels isolés russe, allemand, et impose leur idée que la transformation de la société doit être une action ouverte et violente avec la bourgeoisie, donc ce ne doit pas être secret. Il faut en finir avec les expérimentations communistes qui sont : 1) les colonies communistes (vitrines de la société communiste, mais c’est très limités et ce ne sont pas des ouvriers mais plus des artisans ; 2) organisation secrète pour faire un coup d’état, Lénine va s’en inspirer. On va donc faire UN mouvement qui va à l’encontre des bourgeois, on donc ça devient la Ligue des Communistes, et ils (Engel et Marx) vont publier le Manifeste, ce dernier va exprimer les buts et les objectifs, il débute comme suit : « un spectre hante l’Europe : le spectre de communisme «. Il dit clairement ce qu’il va faire : abattre le communisme. « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître et compagnon, en un mot : oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition ; ils ont mené une lutte sans répit, tantôt déguisée, tantôt ouverte, qui chaque fois finissait soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la ruine des diverses classes en lutte «. On voit que Marx reprend les grandes aspirations de Hegel : l’histoire avance par des luttes constantes, par les conflits qui vont se dépasser et se termine par la transformation ou la ruine de la société tout entière (dialectique). Mais il y a un décentrement du regard par rapport à Hegel où il y avait l’Etat qui permettait de dépasser la lutte des classe et de se retrouver. Pour Marx l’état n’est qu’un instrument de la bourgeoisie, c’est un problème, donc la résolution de la lutte des classes aura lieu dans la société elle-même, dans le champ social même. Donc cela veut dire que la société est révolutionnaire. L’apport de Marx est donc que cette lutte qui ne peut se terminer par l’état, elle se termine dans la société, donc le moteur de l’histoire c’est la révolution, c’est la « locomotive de l’histoire «. Il y a une lecture tragique aussi : « socialisme ou barbare «. Donc on constate un schéma dialectique ou une fin tragique. Cette lute de classe se distincte des autres car notre époque à simplifié les rapports de classe, on a simplifié en deux grandes classes. Il supprime l’aristocratie, … Il n’y a que deux acteur : bourgeoisie > < prolétariat. Dans les sociétés précapitalistes L’exploitation reposait sur un ordre social voulu par Dieu qu’il fallait préserver. Un ordre social tenu par un consensus néolithique (donc tout le monde a intérêt à ce que cet ordre soit maintenu). L’ordre Marchand ne se contente pas d’avoir des terre il veut intervenir dans le mode de production, donc il va bouleverser le mode de vie, et ce que les gens pense et croient. Marx dit que la bourgeoisie à jouer un rôle révolutionnaire qui bouleverse la société : il dit : « la bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle révolutionnaire «. La logique de ce bouleversement c’est que tout devient Marchand, (tout se vend et tout s’achète). Il y a un effet dissolvant du capitalisme. Volonté de liquéfier la société, le capitalisme est liquide. Le jugement de Marx est un jugement dialectique. Aucune nostalgie des ordres pré marchand ni de la vie paysanne qui doit être dépassé. Il faut passer par le capitalisme pour arriver au communisme, mais Marx voit le caractère horrible du capitalisme car si tout tourne autour de marchandise, alors c’est un monde invivable, monde d’aliénation où l’homme est séparé de sa personne. Car il est considéré comme un objet (marchandise), il est abruti en tant que travailleur – consommateur. La bourgeoise pour Marx n’est plus capable de tenir le mouvement qu’elle a lancé. C’est la crise, la machine capitaliste produit trop, et cette richesse excessive se perd et ceux qui la produisent sont pauvres. L’ouvrier n’est plus qu’une marchandise que l’on veut exploiter. On est dans une situation où il n’y a qu’une solution (très différend où le prolétaire avait quelque chose à perdre, ici il est marchandisé être exploité) c’est de « faire sauter tout l’édifice «. C’est le dernier conflit avant l’abolition de toutes les classes avant l’avènement du communisme. Donne définition du communisme : « épanouissement de tous «. C’est vague car il ne parle pas du futur. Il ne donne que des données : pas de division du travail, égalité,… C’est un schéma dialectique : = posn négation dépassement =capitalisme dictature prol. Communisme Si la négation échoue, on aura la ruine. Le moment important du manifeste : prendre le pouvoir, ça arrivera, et va prendre transitoirement la forme d’une dictature du prolétariat. Ce dernier est un concept marginal chez Marx, il devait être provisoire (Max 2ans), c’est le moment où on a toute la société bourgeoise, va être remplacé (dans la magistrature,…) par des intellectuels prolétaires. C’est un moment de violence : « attenter despotiquement au droit de propriété et aux rapports de production bourgeois «. Après il faut défaire cela, mais que devienne les fonctions d’états après ? On ne sait pas, car il ne s’avance pas sur le futur. Une des premières mesures que doit prendre le communisme : abolition de la rente foncière. Nationaliser les transports publics, éducation obligatoire, abolition de la différence ville, campagne. Dans ces mesure il n’est pas question de parti unique, censure de la presse, d’emprisonnement, d’attenter à la liberté de la personne. Il dit aussi que les mesures ne sont pas exhaustives, Mesures « insuffisantes « . Lénine va faire un concept central de la dictature du prolétariat comme la pierre angulaire du communisme. Pour Lénine, cette dictature s’articule autour de 3 pôles : 1) Le parti : (= état chez Engel), c’est l’agent qui fait la révolution car le prolétariat est incapable de s’élever à la conscience de ce qu’il fait, de se révolter. Le prolétariat est dans sa passion. Donc les ouvriers ont besoins des intellectuels. C’est le parti qui apporte au prolétariat sa conscience de soi. Il faut une seule organisation avec un pouvoir de décision centralisé. Et éliminer tout les adversaires. Parallèle avec st Paul, qui a voulu structurer l’église et avec un seul message, avec des dimensions comme l’empire romain. Idem pour le parti communiste qui veut avoir les dimensions de l’état et voir mondiale. 2) Usine : il est fasciné par le monde industriel (discipline au sens de la technique). Il est fasciné par la hiérarchie dans l’Usine. Cette dernière ne sera jamais remise en doute. C’est donc le legs positif du capitalisme, mais il doit être un peu retravaillé. Lénine a un profond mépris de paysans et des commerçants (référence au capitalisme). Le seul modèle est l’usine, donc on va collectiviser les fermes industrielles, on va industrialiser le commerce (énorme cantine). 3) L’Armée Rouge : crée par Trotski, Lénine est un révolutionnaire, il a besoin de l’armée. Elle va combattre au départ les Russes blancs. C’est une armée au service de la révolution. Dans les faits ça va donner une bureaucratisation du parti (militaire et autre). Parti + usine + Armée R = bureaucratie Rosa Luxemburg va critiquer et dire à Lénine : si tu fais la révolution comme tu le dit, alors tu vas faire la dictature SUR le prolétariat et ce ne sera pas provisoire. Elle dit : « la dictature du prolétariat sera la dictature sur le prolétariat « Elle pense à un autre schéma : gauchisme, ce mouvement devait se faire par des organisations spontanées (décentralisé) et que la fraternité communiste ferait que cela se passe dans l’harmonie communiste. Il y a un 3ième groupe : la social-démocratie, la seule voit est une voit de réforme progressive, de compromis, pour aboutir à la même chose mais en respectent le pluralisme démocratique et autre, elle se fait donc par le Parlement. Paradoxe : le totalitarisme soviétique se trouve dans le léninisme même et non dans le communisme. Il faut donc relativiser l’image du bon Lénine et du méchant Staline. Le but du communisme est de faire tomber l’ordre marchand. La société communiste autour du parti de l’usine et de l’armée rouge, on retrouve des caractéristiques, des 3 classes fonctionnelles (répartition de Platon : producteur, guerrier, église). Donc le paradoxe est qu’ils ont re créer comme la base. - Le Capital. Critique de l’économie politique ; Son ambition est de dévoiler la loi économique (ambition scientifique, veut démontrer scientifiquement) mais ce n’est pas un livre d’économie ! C’est une critique des catégories économiques (critique politique). Il veut montrer que le capitalisme c’est la recherche du profit. Il veut monter que le capitalisme est : 1) Profit (la recherche) 2) Ce n’est pas naturel, c’est une construction qui résulte de violence, et ne peut se maintenir que par cette dernière. 3) Le capitalisme est contradictoire, il fait du mal au gens et qu’il est historiquement condamné. Cette dernière est la plus critiquable. Il y a plusieurs types d’échange dans le capitalisme : Il veut montrer : c’est un échange économique : d’une marchandise vers une autre en passant ou non par l’argent ; C’EST UN ECHANGE HUMAIN, car on vend une marchandise pas utile pour une marchandise utile, l’échange ne livre pas de profit lui-même. Ne veut pas dire que se sont des sociétés justes, égalitaires. Car les besoins sont parfois gigantesques. Le profit n’est pas une fin en soit. L’argent est directement changer en objet. Donc : Échange M – A – M : « humain « Sociétés précapitalistes (Ordres rituel / impérial) Autre type d’échange : abstrait, donc inhumain. Passe de l’argent à l’argent en passant par la marchandise dans le but d’avoir plus d’argent par la suite. C’est une logique de profit. Cette logique n’a pas de limite. Échange A – M – A’ : « abstrait « Cette opposition permet de penser la différence entre le capitalisme et l’économie de marché, cette dernière est compatible avec l’échange « humain «. Donc il ne faut pas confondre. Le marché, vendre son produit (il peut rechercher le bénéfice, car ce n’est pas la recherche du profit) n’est pas être capitaliste (lui a des actions, il ne fait rien …). D’où vient le surplus ? Le profit ? S’en rien avoir fait ! S’explique en 3 temps : 1) Voyons la valeur réelle d’une marchandise : quantité de travail passé dessus pour sa production. C’est la valeur – travail. 2) Cette valeur travail correspond à la quantité de travail nécessaire à l’ouvrier pour satisfaire à sa subsistance. Sinon, il va voler, … mais ce n’est pas une réalité objective, c’est culturel et dépend donc d’une société à une autre. 3) Surtravail : plus-value= valeur produite au de-là du temps de travail nécessaire. Car l’ouvrier dans le système capitaliste travail plus longtemps que le travail nécessaire. Ex : travail 8hr alors qu’il ne lui faut que 4hr pour avoir le nécessaire. Donc pendant 4hr il fait un travail pour lequel il fait du bénéfice. +slide (calcul)= différence entre la plus value et le salaire : Cours du 20/11/09 1. On n’a pas créé le surtravail, mais il faut le voir dans une société traditionnel (précapitaliste), là c’était la conséquence d’un ordre social figé ; d’un certain mode de vie, religion. Où tout le monde est a sa place. Le surtravail est que la classe paysanne travaille pour les guerriers,… le surtravail est limité, circonscrit dans les modes de vie traditionnels. Donc le boss voulait que l’ordre social demeure. D’où le respect des anciens, de l’importance de la religion car elle légitime donne un consensus aux classes. Même la classe paysanne ne demandait pas de changement. C’était donc un mode de vie. Le sur travail pouvait être gigantesque. 2. dans l’ordre marchand : le surtravail n’est pas une conséquence, c’est le but, l’objectif. Le surtravail fait table rase des modes de vie traditionnels (relations,…) l’ordre social doit continuellement s’adapter et se dissoudre pour laisser se sur travail capitaliste. Donc le seul impératif est de produire le plus possible dans un temps de travail le plus cours et donc écouler le plus possible. Cela sans respect des coutumes et de la manière de vivre. La bourgeoisie par le surtravail capitaliste révolutionne sans cesse les modes de vie. Il va donc y avoir une distinction: prolétaire (qui ne possède rien d’autre son corps et ne peut l’utiliser qu’au travail donc il ne possède pas de terre, il n’est lié a aucun clan, donc a aucune obligation par rapport à un groupe. Hors la société traditionnelle (précapitaliste), il n’y a pas de prolétaire. Il a fallu transformer au 19ième s. les masses de paysans qui étaient dans des relations traditionnels pour les faire devenir prolétaire. Donc on leur a dit que leur travail n’avait plus d’importance. On les a volés, on a détruit leur mode de vie en faisant en sorte que s’ils ne quittent pas ses terres il meurt. Le prolétaire est opposé au capitaliste. C’est un homme qui possède des terres et un capital en argent à investir dans le but d’un profit. C’est une invention simultanée. Marx appelle ça l’accumulation primitive = quand le paysan est volé, exproprié ; mais où aussi on va détruire la soc féodale ; voler les églises. L’ordre marchand va donc détruire tout ce monde. C’est arrivé en Angleterre fin 19ième. C’est aussi l’exemple du colonialisme. Marx dit à ce propos : « Cette accumulation primitive dans l'économie politique = le péché originel dans la théologie «. Deux effets : capital, détruire et placer un prolétaire. Une fois ce dernier en place, il faut encore que le rapport soit durable. Donc le capitalisme n’est pas qu’un système de propriété privé, c’est aussi un mode d’organisation sociale. En l’occurrence, si on pense à ce qu’est une usine, elle est basée sur la discipline au 19ièmes. avec des horaire et des cadences (cela est nouveau), c’est donc l’organisation du travail, par la journée du travail. Il y a des modes de contrôle, c’est proche du militaire. Il y a aussi une vision d’efficacité. Donc il y a des idées nouvelles : santé, force morale,…. Ce n’est pas le capitalisme qui a inventé l’hygiène, … mais c’était nécessaire à son fonctionnement. Tout cela est donc opposé à la société traditionnelle précapitaliste. On a donc deux processus politiques, qui sont de la violence et d’aliénation (être séparé) : 1. Un processus historique : changer le paysan en prolétaire = l’accumulation primitive 2. Qui maintient le paysan comme prolétaire = l’organisation du travail Tout cela doit être caché, donc pour cela on invente le droit (social). Il rend les choses formelle (consensus, quelque chose d’évident, de consentit) et il donne une impression de force. Il y a un rapport d’égalité. C’est selon Marx ; Le contrat de travail présente les deux opposés (prolétaire et capitaliste) comme égaux, dans un rapport d’égalité. Ce contrat de travail change la relation inégalitaire du sur travail en rapport égalitaire. Le contrat de travail masque le sur travail, c’est donc une mystification. Il n’y a aucune liberté, il est obligé de travailler en usine. La 2ième mystification (2ième masque) est selon Marx : l’idéologie, donc ce sont les droits de l’ho (= un droit qui délivre les ho de tout statut). Donc délier de toute appartenance communautaire ; et n’om plus de statut social. L’homme est juste propriétaire de son corps. Le capitaliste lui est propriétaire de bien d’autre chose. Les droits de l’ho sont donc un instrument juridique au service du capitalisme. Mais Marx ne dit pas qu’il est pour l’ancien système. Il est pour les droits de l ho mais contre le fait qu’ils soient amenés par l’ordre marchand. Derrière ses deux masques, l’exploitation est sans limite qui mobilise toute la société et qui veut mobiliser le monde tout entier. Donc on met un max de personne, pour trouver les employés les plus productifs et qui soient les moins cher pour produire un max de plus - value. Deux techniques pour augmenter la plus - value : a) Augmenter le temps de travail, donc augmenter le surtravail. (on a aussi ces débats today, par rapport à la pension,…) b) Réduire la durée de travail nécessaire  augmenter la productivité. Pour le même salaire l’ouvrier va produire d’avantage de valeurs. Donc c’est automatisation, remplacer les ho par machine. Cela jusqu'à une technique de harcèlement mental, … même si le boss donne des pauses, c’est uniquement dans le but d’augmenter la productivité donc cela impose aussi du stresse, de la pression. Vouloir faire tjrs plus. C’est le nouvel esprit donc capitalisme, on le verra plus loin dans le cours. En bref, cela ne vaut pas dire que l’on est plus libre. Marx va montrer comment c’est un système contradictoire : la plus-value est prélevée sur le travail des ho hors, se qui caractérise le capitalisme c’est le progrès technique, qui tend à restreindre la part du travail humain dans la production. C’est contradictoire. Cela veut dire que la marge de plus-value que peut retirer le capitaliste diminue vu que le travail diminue. Le capitaliste, comment fait t il le bénéfice ? Car quand il remplace l ho par la machine, il a un moment de monopole (par rapport aux autres entreprises) et donc c’est là qu’il va faire du bénéfice. Mais au niveau global, c’est une chute de profit mondial, globale. Ex : usine 1000 ouvriers, automatise donc n’a plus que 500 ouvriers. Donc vend au même prix beaucoup plus de produit. Puis les concurrents s’automatisent aussi. Donc le premier doit baisser les prix.  Sa plus-value n’est plus que sur 500 ouvriers donc il fera moins de profit. La recherche du profit fait donc diminuer le profit. Ex pour les pc, ils sont de moins en moins cher et de plus en plus de qualité. On pourrait dire que cette tendance est fausse, car l’innovation technologique est nécessaire (ça c’est vrai) et donc depuis le 13ième s., les plus grandes marges de bénéfices sont faites là ou il y a le plus de technologie. Seulement, il faut répondre à cela qu’il n’y a de profit que si l’innovation technologique n’est pas partagée. Ce dernier point est pourtant inévitable, ce sera partagé. Ex : Bill Gates. Son génie est d’avoir réussi à garder son monopole et de l’avoir imposé au reste. La politique des pays est d’attirer les activités de haute technologie car se sont les plus rentables. Mais il ya un moment où l’innovation tombe dans le secteur public et là, c’est le retour, tout diminue. Au sein du marché (inter)national il y a de plus en plus de chômeurs, d’inutiles, de laissez pour compte, le niveau de vie est de plus en plus bas. Ce sont des crises de surproduction dans le système capitaliste, car il n’y a plus assez d’acheteur. Cela a pour conséquence, un fracture sociale entre capitaliste et un nombre de plus en plus grand de prolétaire mais le capitalisme produit aussi des prolétaires sans emploi, et en surnombre. Au niveau du marché mondial : Une fracture (géopolitique) entre le centre d’un système monde et les périphéries. Ce centre, c’est là que ce concentre les activités les plus rentables, les moins rentables sont à la périphérie du système. Il ya aussi la production des zones « poubelles « (zone sans emploi, sur nombre). Pour maintenir le système capitaliste, l’ordre marchand à besoin de l’état et de sa force et aussi de sa violence étatique (police armée). P.q. ? On veut exploiter tjrs plus donc génère des conflits sociaux, des tensions sociales. Le capitaliste a alors besoin de la fermeté de l’état sur un plan strictement policier (administration, judiciaire,..). Ces tensions doivent être canalisées. Si les prolétaires en on marre d’être exploiter : 2 techniques : 1 ; travailler ailleurs (délocalisation). Cela est moins cher. 2 ; faire venir des travailleurs moins cher (immigration). Ce n’est pas le transfert d’une population d’un pays à un autre. Mais le transfère de paysan vers les villes (phénomène intra national). Pour retrouver du profit on peut augmenter les salaires (le pouvoir d’achat) ; par cela on stimule le profit (« relance «). Mais donc d’abord en augmentant les salaires, on réduit les profits. On met en danger la compétitivité (chute) avec le risque de perdre des emplois. Cela, seul l’état peut le décider car un opérateur privé créerait sa mort. Donc le système capitaliste à besoin de l’état : pour les mesures sécuritaire ou pour augmenter les salaires. À son époque les chiffres donnaient raison à Marx, et donc on voit un petit nombre de capitaliste pour un grand nombre de prolétaire et de sous-prolétaire. Ce qui va mener d’office à une chute du capitalisme à court ou moyen terme et cela, par ses propres contradiction. Le capitalisme est perçu par Marx dans le Capital comme dialectique. Technique émancipatrice et il faut que le capitalisme soit dépassé car il est dans l’exploitation. Mais c’est un moment nécessaire dans l’histoire (un passage obligé). 

marx

« une lutte sans répit, tantôt déguisée, tantôt ouverte, qui chaque fois finissait soit par une transformation révolutionnaire de lasociété tout entière, soit par la ruine des diverses classes en lutte ».On voit que Marx reprend les grandes aspirations de Hegel : l'histoire avance par des luttes constantes, par les conflits qui vont sedépasser et se termine par la transformation ou la ruine de la société tout entière (dialectique).

Mais il y a un décentrement duregard par rapport à Hegel où il y avait l'Etat qui permettait de dépasser la lutte des classe et de se retrouver.

Pour Marx l'étatn'est qu'un instrument de la bourgeoisie, c'est un problème, donc la résolution de la lutte des classes aura lieu dans la société elle-même, dans le champ social même.

Donc cela veut dire que la société est révolutionnaire.

L'apport de Marx est donc que cettelutte qui ne peut se terminer par l'état, elle se termine dans la société, donc le moteur de l'histoire c'est la révolution, c'est la «locomotive de l'histoire ».

Il y a une lecture tragique aussi : « socialisme ou barbare ».

Donc on constate un schéma dialectique ouune fin tragique.Cette lute de classe se distincte des autres car notre époque à simplifié les rapports de classe, on a simplifié en deux grandesclasses.

Il supprime l'aristocratie, …Il n'y a que deux acteur : bourgeoisie > < prolétariat.Dans les sociétés précapitalistes L'exploitation reposait sur un ordre social voulu par Dieu qu'il fallait préserver.

Un ordre socialtenu par un consensus néolithique (donc tout le monde a intérêt à ce que cet ordre soit maintenu).

L'ordre Marchand ne secontente pas d'avoir des terre il veut intervenir dans le mode de production, donc il va bouleverser le mode de vie, et ce que lesgens pense et croient.

Marx dit que la bourgeoisie à jouer un rôle révolutionnaire qui bouleverse la société : il dit : « la bourgeoisiea joué dans l'histoire un rôle révolutionnaire ».

La logique de ce bouleversement c'est que tout devient Marchand, (tout se vend ettout s'achète).

Il y a un effet dissolvant du capitalisme.

Volonté de liquéfier la société, le capitalisme est liquide.

Le jugement deMarx est un jugement dialectique.

Aucune nostalgie des ordres pré marchand ni de la vie paysanne qui doit être dépassé.

Il fautpasser par le capitalisme pour arriver au communisme, mais Marx voit le caractère horrible du capitalisme car si tout tourneautour de marchandise, alors c'est un monde invivable, monde d'aliénation où l'homme est séparé de sa personne.

Car il estconsidéré comme un objet (marchandise), il est abruti en tant que travailleur – consommateur.

La bourgeoise pour Marx n'estplus capable de tenir le mouvement qu'elle a lancé.

C'est la crise, la machine capitaliste produit trop, et cette richesse excessive seperd et ceux qui la produisent sont pauvres.

L'ouvrier n'est plus qu'une marchandise que l'on veut exploiter.

On est dans unesituation où il n'y a qu'une solution (très différend où le prolétaire avait quelque chose à perdre, ici il est marchandisé être exploité)c'est de « faire sauter tout l'édifice ».

C'est le dernier conflit avant l'abolition de toutes les classes avant l'avènement ducommunisme.Donne définition du communisme : « épanouissement de tous ».

C'est vague car il ne parle pas du futur.

Il ne donne que desdonnées : pas de division du travail, égalité,… C'est un schéma dialectique := posn négation dépassement=capitalisme dictature prol.

Communisme Si la négation échoue, on aura la ruine.Le moment important du manifeste : prendre le pouvoir, ça arrivera, et va prendre transitoirement la forme d'une dictature duprolétariat.

Ce dernier est un concept marginal chez Marx, il devait être provisoire (Max 2ans), c'est le moment où on a toute lasociété bourgeoise, va être remplacé (dans la magistrature,…) par des intellectuels prolétaires.

C'est un moment de violence : «attenter despotiquement au droit de propriété et aux rapports de production bourgeois ».

Après il faut défaire cela, mais quedevienne les fonctions d'états après ? On ne sait pas, car il ne s'avance pas sur le futur.Une des premières mesures que doit prendre le communisme : abolition de la rente foncière.

Nationaliser les transports publics,éducation obligatoire, abolition de la différence ville, campagne.Dans ces mesure il n'est pas question de parti unique, censure de la presse, d'emprisonnement, d'attenter à la liberté de lapersonne.

Il dit aussi que les mesures ne sont pas exhaustives, Mesures « insuffisantes » .

Lénine va faire un concept central de ladictature du prolétariat comme la pierre angulaire du communisme.

Pour Lénine, cette dictature s'articule autour de 3 pôles :1) Le parti : (= état chez Engel), c'est l'agent qui fait la révolution car le prolétariat est incapable de s'élever à la conscience de cequ'il fait, de se révolter.

Le prolétariat est dans sa passion.

Donc les ouvriers ont besoins des intellectuels.

C'est le parti quiapporte au prolétariat sa conscience de soi.

Il faut une seule organisation avec un pouvoir de décision centralisé.

Et éliminer toutles adversaires.

Parallèle avec st Paul, qui a voulu structurer l'église et avec un seul message, avec des dimensions commel'empire romain.

Idem pour le parti communiste qui veut avoir les dimensions de l'état et voir mondiale.2) Usine : il est fasciné par le monde industriel (discipline au sens de la technique).

Il est fasciné par la hiérarchie dans l'Usine.Cette dernière ne sera jamais remise en doute.

C'est donc le legs positif du capitalisme, mais il doit être un peu retravaillé.

Léninea un profond mépris de paysans et des commerçants (référence au capitalisme).

Le seul modèle est l'usine, donc on vacollectiviser les fermes industrielles, on va industrialiser le commerce (énorme cantine).. »

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