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Neville Chamberlain

Publié le 29/10/2014

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On peut affirmer que Neville Chamberlain (1869-1940) aurait eu une carrière politique exemplaire si sa volonté de paix ne l'avait poussé à sous-estimer Hitler et ses appétits territoriaux. En effet, jusqu'en 1937, sa carrière ne fut qu'une suite de succès comme l'illus-trent notamment les réformes sociales entreprises (construction d'un million de logements en cinq ans, "loi des pauvres", etc.) et la restructuration de l'écono¬mie britannique après la crise de 1929.

Mal conseillé et peu au fait des arguties de la politique internationale, Chamberlain se trouve confronté à Hitler. Grâce à des concessions raisonnables, il espère le convaincre de la nécessité d'une entente durable. Pour lui, la guerre est le comble de l'abomination et il pense que "dans une guerre, quel que soit le vainqueur, personne n'est gagnant, tout le monde est perdant." Seul Hitler ne semble pas vraiment convaincu de la justesse de ce propos.

A l'occasion de la crise des Sudètes, il est amené à rencontrer Hitler. A la troisième rencontre, Chamber-lain, Daladier, Mussolini et Hitler signent les accords de Munich qui consacrent la mainmise allemande sur la Tchécoslovaquie. A son retour, à l'instar de Daladier en France, sa popularité est immense, il est le messa¬ger de la paix. Hélas, il faudra déchanter après l'inva¬sion de la Bohême, puis de la Moravie. Aussitôt, il met la Grande-Bretagne sur pied de guerre, trop tard cependant. Hitler envahit la Pologne et Chamber 

 

Tain se voit dans l'obligation de déclarer la guerre à l'Allemagne.

Sa popularité décroît rapidement et il accepte de démis-sionner. Churchill le remplace et lui demande de parti¬ciper à son gouvernement d'union nationale. Il accepte mais, rongé par la maladie, il s'éteint le 9 novembre 1940.

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