Devoir de Philosophie

« N'oubliez pas! Faits et gestes de la présidence Sarkozy. » E.Plenel

Publié le 01/11/2012

Extrait du document

Sommaire Biographie Edwy Plenel, de son nom complet Hervé Edwy Plenel, est un journaliste politique français, né le 31 août 1952 à Nantes (Loire-Atlantique). Il a été le directeur de la rédaction du quotidien Le Monde de 1996 jusqu'à sa démission en novembre 2004. En désaccord avec les orientations prises par le journal et le groupe dirigés à l'époque par Jean-Marie Colombani et Alain Minc, il est remercié le 31 octobre 2005 après avoir travaillé vingt-cinq ans dans la rédaction du quotidien. Il a depuis co-fondé le site Mediapart, journal payant accessible sur Internet, qui a ouvert le 16 mars 2008. Fils du vice-recteur de la Martinique Alain Plénel, connu pour ses engagements humanistes et anti-colonialistes, il passe l'essentiel de son enfance dans cette île des Caraïbes, qu'il quitte en 1962. Après une étape en région parisienne, il vit à partir de 1965 en Algérie, termine à Alger sa scolarité et y commence ses études universitaires. De retour en France et arrivé à Paris en 1970, il rejoint la Ligue communiste révolutionnaire et en 1976 il est journaliste (sous le pseudonyme de Joseph Krasny) dans l'hebdomadaire de la LCR Rouge qui devient quotidien pour une courte période. Après son service militaire, il s'éloigne de la LCR et entre au Monde en 1980. Son livre Secrets de jeunesse (2001) revient sur une jeunesse militante trotskiste qu'il n'a jamais reniée. D'abord spécialiste
au Monde des questions d'éducation, il s'y fait remarquer, à partir de 1982, par ses enquêtes, tout en assurant la rubrique « police « du quotidien. Ses révélations sur la plupart des affaires de la présidence de François Mitterrand en feront une figure du journalisme indépendant et critique. Cette indépendance lui vaudra nombre d'inimitiés et beaucoup d'adversité. Jusqu'en 1994, soit pendant une quinzaine d'années, il travaille à l'écart du monde journalistique parisien, en solitaire ou en tandem – essentiellement avec Bertrand Le Gendre, puis Georges Marion. L'élection de Jean-Marie Colombani à la tête du Monde qui, à l'époque, était simplement un journal et non pas un groupe de presse, va l'amener, malgré ses réticences, à accepter des responsabilités. Principal animateur de la nouvelle formule du Monde sortie en 1995, il devient directeur de la rédaction en 1996. Jusqu'en 2003, sous sa direction, les ventes du quotidien ne cesseront d'augmenter, hissant Le Monde à un niveau qu'il n'avait jamais atteint depuis sa création en 1944, celui de premier quotidien national généraliste, devant Le Figaro grâce à une diffusion totale (France + étranger). Jusqu'aux violentes polémiques et à la longue crise provoquée, début 2003, par la parution d'un livre à charge contre les orientations éditoriales qu'il incarnait, l'opinion générale saluait le dynamisme, l'originalité et l'indépendance de sa direction éditoriale. Depuis, une sorte de « légende noire « s'est
installée qui, tout à la fois, le mythifie et le démonise. Il a annoncé en novembre 2007 un nouveau projet de média participatif de qualité sur Internet, Mediapart. Défendant un journalisme de qualité sur Internet et promouvant un débat participatif exigeant, Mediapart s'est lancé le 16 mars 2008 et, en quelques mois, s'est imposé comme une marque de référence parmi les pure players du Net. Éditorialement, Mediapart prône une radicalité démocratique, ce qui l'amène à être systématiquement critique du pouvoir personnel de Nicolas Sarkozy, président de la République française depuis 2007. Le site présidé par Edwy Plenel est ainsi devenu le carrefour des diverses oppositions à l'hyperprésidence. En mai 2009, Mediapart a publié sous sa signature un manifeste, Combat pour une presse libre, réflexion professionnelle sur la crise des médias et critique politique de la présidence Sarkozy. Dans le même esprit, en décembre 2009, Mediapart a lancé un appel contre le débat officiel sur l'identité nationale, Nous ne débattrons pas. Signé par des personnalités allant de Dominique de Villepin à Olivier Besancenot, en passant par le centre, la gauche, les écologistes, etc., cet appel a rapidement recueilli plusieurs milliers de signatures. Introduction       Ce livre de 296 pages est le prolongement du travail éditorial de l’équipe de Mediapart sous la direction de Edwy Plenel : 33 longues enquêtes et analyses inédites – fouillant aussi bien la politique économique, sociale,
judiciaire que les réseaux d’influence, les mensonges du président ou les ravages à droite– réalisées par 25 journalistes avec la contributions de lecteurs publiées sur le site et offrant des opinions, des regards experts et des sensibilités diverses.       Ce livre est structuré selon une chronologie d’environ 300 dates retraçant la période du 6 mai 2007 (élection présidentielle) au 6 novembre 2009. Beaucoup d’évènements dans ce mi-quiquennat: un divorce et un mariage à l’Élysée ; des vacances sur le yacht de Vincent Bolloré ; l’injonction de lire la lettre de Guy Môquet dans toutes les classes ; le retrait du fichier Edvige ; la plus longue grève des universités et les plus grandes manifestations de salariés depuis des décennies, etc… des évènements, des réformes, des faits et gestes qui ont profondément bouleversé la France !       Ce livre vient démontrer l’autre facette de Nicolas Sarkozy et de sa présidence. Différente de celle que les français connaissent tous de part les médias (alliés à nicolas sarkozy), de son superbe talent d’orateur, sa maîtrise de l’agenda médiatique, sa facilité à imposer   que le système d’information de ce pays tourne tout entier autour du nouveau soleil élyséen. Cette politique à deux conséquences : un flot d’annonces et de mesures pour alimenter la machine à fabriquer des histoires et un flot excessive de « je « pour toujours ramener à la « super-présidence «.       Ce livre permet donc de montrer l’autre facette
du « sarkozysme «, puisque toutes les politiques traditionnelles ont, dans cette Vème république, était transgressées.       Son second rôle est de faire un bilan de la présidence SARKOZY à mi-mandat : Entrée au gouvernement de personnalité de gauche – Instauration d’un bouclier fiscal – Réforme de la constitution – Révolution de la justice – Suppression de plus de 40 000 postes dans l’éducation – « Casse-toi pauv’ con « - La plus longue grève des universités – Augmentation de 172% de l’indemnité du Président …       Dans son introduction, Edwy Plenel nous explique en quoi, Nicolas Sarkozy manipule les médias afin d’avoir une politique « poudre aux yeux « lui permettant d’agir comme bon lui semble. L’exemple le plus parlant de ce contrôle est la nomination directe, en conseil des ministres, des présidents de l’audiovisuel public. L’écrivain Yasmina Reza a écrit : « La réalité n’a aucune importance. Il n’y a que la perception qui compte. « Ceci résume parfaitement le fonctionnement médiatique et politique de notre Président.       L’ambition de ce livre est de mesurer et décrypter l’impact des faits et gestes présidentiels sur la France de 2010.           Dans une première partie, nous établirons une synthèse en essayant de rester fidèle au livre, c'est-à-dire en reprenant les différents articles dans l’ordre chronologique de la présidence de Nicolas Sarkozy.           Dans une seconde partie nous réaliserons une analyse critique du livre et
de la politique « sarkozyste «.       Synthèse Dans les premières pages, on découvre la biographie de Nicolas Sarkozy de 1983, de son mandat de maire à la ville de Neuilly, en passant par ses mariages (non sans réseaux) avec Marie-Dominique Culioli, d’où son attachement à la Corse, Cécilia Ciganer-Albéniz, sa nomination en tant que ministre de l’intérieur jusqu’à son élèvation au statut de Président, puis au printemps 2008 son mariage avec la chanteuse Carla Bruni. Auta,t d’évènements qui mélange le domaine public et la sphère privée, recette dont il a le secret. 6 mai 2007 Le candidat UMP Nicolas Sarkozy est élu Président de la V ème république face à la candidate socialiste Ségolène Royal. Elu avec 53,06% des suffrages exprimés sur un projet politique fort, notamment « travailler plus pour gagner plus « . Première action du Président, réunir « ses amis « au FOUQUET’S. Amis choisis et filtrés, se sont des gens influents sur lesquels il pourra compter et faire agir durant son mandat. On constatera au fil de notre lecture que ses amis doivent lui être fidèles, obéissant et ne pas le contrarier afin de ne peut pas s’attirer les foudres du Président. Dès le début, le livre nous montre un contrôle sur les médias en nous avançant l’article censuré initialement rédigé par le Journal du Dimanche annonçant l’abstention de Cécilia Sarkozy au second tour. Il nous explique également pourquoi Patrick Poivre D’Arvor aurait été remercié de la chaîne TF1 pour
avoir comparé le président à « un petit garçon entrant dans la cour des grands «. Le message est désormais compris, Nicolas Sarkozy est le seul à pouvoir contrôler son image. Il en est de même pour les entretiens télévisés où les journalistes doivent adapter leurs interviews afin que ceux-ci tournent au seul avantage du Président : « Vous savez je connais vos patrons «. Les seuls qui cher à ses yeux sont les patrons créateurs de richesse auxquels Nicolas Sarkozy s’identifient. En effet, pour lui, les réseaux et les clans permettent de transgresser les frontières et de mêler bon plaisir et éthique de responsabilité. Un président qui n’admet pas la séparation des pouvoirs. 18 juin 2007 L’ouverture selon Sarkozy…     - Eric Besson démissionne de son poste de secrétaire national du Parti Socialiste.   Et depuis son ascension est fulgurante. (secrétaire d’Etat, Ministre de l’immigration puis secrétaire adjoint de l’UMP)     - Jack Lang, devenu ambassadeur itinérant et occasionnel     - Michel Rocart étudie les dossiers de l’éducation, de la taxe carbonne puis du grand emprunt     - … Nicolas Sarkozy déniche les talents et les mets à son service, son unique but est d’élargir sa majorité et d’affaiblir l’adversaire. Toutefois, il annonce son ouverture comme un besoin de réunir toutes les « couleurs de l’arc-en-ciel politique «. 26 Juillet 2007 France/Afrique Ce que Jacques Chirac a mis en place en l’espace de 2 mandats concernant les relations
France/Afrique, Nicolas Sarkozy l’a détruit en 30 mois de présidence : « Paris sommeille «, aucun engagement et aucun projet n’ont été réalisé force est de constater de lourds échec, notamment avec le discours prononcé à Dakar – « il nous faut les débarrasser des réseaux d’un autre temps, des émissaires officieux, qui n’ont d’autre mandat que celui qu’ils s’inventent. « Selon Bernard Henri Lévy « un discours raciste «. Il tente toutefois de corriger ses erreurs lors d’un discours en Afrique du Sud mais en vain. L’image de la France est redevenue celle d’en temps. La Françafrique perdure douloureusement… 21 août 2007 Son slogan « travailler plus pour gagner plus « a rapidement montré le revers de sa médaille. Défiscalisation des heures supplémentaires, allégement des heures sociales, ces mesures laissent entrevoir une hausse du pouvoir d’achat, toutefois le véritable objectif est le cadeau fiscal offert aux contribuable les plus aisés – droits de succession supprimé, abattement de l’impôt sur les grande fortune diminué de 30 à 20% et pour finir un bouclier fiscal – la politique de Sarkozy montre là encore son attachement aux personnes fortunées qui vont pouvoir gagner plus (9 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat, + 20 à 30 milliards d’euros pour les familles les plus aisées). Pour le reste des français ces réformes ont eu des conséquences négatives : moins d’intérimaire et de CDD, les patrons préfèrent payer leur employé en heures supplémentaires
puisqu’elles leur coûtent désormais moins cher qu’une heure normale. Il a également lancé la mesure « d’auto entrepreneur « permettant à chacun de devenir son propre patron. De plus il instaure le travail du dimanche sans toutefois augmenter les rémunération ou les repos. 30 août 2007 La réforme de la justice Nicolas Sarkozy veut mettre en place des réformes répressives – création de centres de sûreté pour enfermer des criminels dangereux à l’issue de leur peine de prison – toutefois, il accorde des grâces présidentielles qui aurait pu passer inaperçue si la CGT pénitentiaire ne sen était pas saisie auprès des médias. Cette période a été marquée par l’acharnement et l’autorité incessante de Rachida Dati. Elle s’est d’ailleurs proclamée «  chef des procureurs «. Le contrôle de la justice paraît donc soumis au pouvoir politique, scandale dénoncé par les organisations judiciares, notamment le Conseil Supérieur de la Magistrature, « une justice saccagée « d’après leur bilan des deux années passé par Rachida Dati en tant que garde des sceaux –vague de suicides à des niveaux records – Au point que le chef de l’état a repris les dossiers de justice en mains lorsque celle-ci a été reléguée à l’Union Européenne. Le livre laisse place à des témoignages d’abonnés de médiapart. Ici, Antoine Perraud, dénonce un Président égocentrique, mais bon orateur, charismatique, sachant tourner les remises de prix officiels et politiques en spectacle hollywoodien.
Il décrit un homme confiant qui se croit proche du peuple – « Vous savez pourquoi je suis populaire ? Parceque je parle comme les gens ? « Selon Perraud, « tout trahi chez lui un besoin de rabaisser autrui, de peur de ne pas être à la hauteur «. 13 septembre 2007  Fusion DST et RG Annonce par la ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, de la « naissance « de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI). C’est une fusion de la DST et les RG qui ont désormais disparu. Cette action couverte par le secret de la défense nationale, permet un contrôle général sur tous les renseignements. La mission principale de la DCRI est la lutte antiterrorisme, pas uniquement islamiste mais contre tous les mouvements potentiellement violent. Avec de nouvelles méthodes pour les RG qui vont devoir se plier à celle de l’ancienne DST. Malheureusement trop d’exemples montrent que le pouvoir exécutif essaye de transformer la police secrète en police politique. Une fois encore, Nicolas Sarkozy contrôle tous les services de renseignements avec des moyens d’actions hors normes. Ainsi le « domaine réservé « du Président englobe, une première dans la V ème république, tout ce qui concerne la défense nationale et la sécurité intérieure – renseignements compris. 25 octobre 2007 L’écologie selon le chef de l’état C’est un mélange explosif de discours flamboyant qui est long à mettre en place, on notera de plus, les contradictions et ambiguïtés. Toutes
les associations, ont pu se regrouper face aux ministres pour donner ses idées. Résultat : Aucunes de celles-ci n’ont été retenues. Mais on a vu apparaître, la taxe carbone, le grenelle de l’environnement (Adoption d’une taxe kilométrique poids lourds, un audit des mesures fiscales défavorables à la biodiversité, etc.). Sarkozy veut que nous entrions dans un monde nouveau surnommé « le monde d’après « avec de mesures mises en place qui ne suscitèrent que de grosses déceptions. Dans le même temps, l’état a entrepris de nombreux projets en contradiction avec ce « monde d’après « notamment en relançant la création d’axes autoroutiers ou encore la création d’un nouveau EPR. 11 décembre 2007 « Tous propriétaires « Une des grandes promesse de la campagne de Nicolas Sarkozy : une France de propriétaires. Son souhait, est de fonctionner comme les Etats-Unis et l’Espagne, toutefois les espagnols alertent la ministre du logement Christine Boutin, que le fonctionnement français des locations est un meilleur fonctionnement pour les personnes à faible revenu. Nicolas Sarkozy n’écoute pas les mises en garde et facilite donc l’accès aux crédits pour les personnes qui n’ont pas de statut et de salaire stable (Ex : Intérimaire). Il relance également la production de logements sociaux afin d’aboutir à son projet. Malgré, les limites que montre les gonflements de crédit chez les Américains, le président approfondi et jamais il n’admettra publiquement que son projet
n’aurait pas du voir le jour. Vient alors, la mise en place de la maison à 15 euros par jour et celle à 100 000 euros qui sont eux aussi des échecs. 20 décembre 2007 Laïcité or not ? Le chef de l’état déclare lors d’un discours au vatican : «Les racines de la France sont essentiellement Chrétiennes «. Tous ceux qui croient en la laïcité « s’étranglent de rage «. Effectivement celle-ci n’a jamais attenté aux religions, encore moins au catholicisme mais a voulu que tous citoyens puissent vivre ensemble sans distinction et en harmonie. Le but n’étant pas de créer une société antireligieuse. Le chef de l’état semble une fois de plus s’être exprimé sans avoir les connaissances exactes sur le sujet. La grosse erreur du Président afficher une politique commune avec le pape, première dans l’histoire de la France républicaine. La polémique enfle… Alors, durant un dîner avec le Conseil représentatif des institutions juifs, le président revient sur son discours, en expliquant que «  personne en veut remettre en cause la laïcité «. Retour à la normale ... Pas tout a fait. Le Vatican déçu, lors de la visite du pape le Président revient de nouveau sur ce dernier discours en annonçant que la France assume ses racines chrétiennes. 21 janvier 2008 L’invisible politique de Fadela Amara Avec Fadela Amara comme secrétaire d’Etat à la ville, il y eut beaucoup de turn over au cabinet (53 départs). Le seul resté fidèle à la secrétaire d’Etat est Mohammed Abdi
son conseiller spécial qui la défendra tout au long de son mandat. La médiocrité de sa politique s’explique notamment par ces mutations qui bloquent les dossiers. On est loin du plan Marshall évoqué par Sarkozy pour les banlieues. Non organisée, elle traite les petits dossiers au lieu de prioriser les plus importants. Les maisons de santé dans les quartiers ne voient pas le jour, les dossiers de désenclavement avancent très lentement et les contrats d’autonomie sont très faibles. Fadela Amara s’est faché avec pratiquement tous les ministres et ne peut donc aller chercher des appuis. Seule, elle passe son temps à se complaindre et à se victimiser. Son conseiller prendra la suivra dans cette démarche. Certains lui trouvent des qualités humaines notamment pour sa compassion envers les gens du quartier. Reste à voir comment elle fera face à de tels constats d’échec. Plenel intervient dans le livre avec un témoignagne intitulé « Le journalisme pris au piège « Dans cet article, Edwy Plenel explique que l’Etat disposera d’un droit régalien de nomination et de révocations des patrons de l’audiovisuel publique. Résultat, une liberté d’expression nationale et internationale mise à mal. Nicolas Sarkozy fait main mise sur les médias en les aidant financièrement ce qui lui permet de contrôler toutes les informations entrantes ou sortantes. Le but étant d’éloigner le citoyen de la réalité pour le plonger dans une « réalité imaginaire «. Même un député UMP s’exclame :
« Jamais en France les médias n’avaient connu une telle intensité de réforme ! « Face à cette obsession de contrôle et de maîtrise des effets que procurent les médias, un nouveau médias fait évidemment désordre : Internet. C’est la seule offensive possible pour relater une information véridique. 4 février 2008 Nicolas Sarkozy face aux ouvriers français Le chef de l’état se rend à Grandrange, où une fermeture partielle de l’aciérie Mittal est prévue. Face aux ouvriers, il change de langage, en avalant le syllabes et en abîmant les mots. Il leur promet de convaicre Mr Mittal de laisse son site ouvert ou partie du site ou alors de leur trouver un repreneur. Il promet également de revenir. Le président ils l’attendent encore. Vingt et un mois plus tard, Mittal ferme sans aucun repreneur déniché par l’état. Ce fut une grosse erreur médiatique pour le chef de l’état. Malgré cela, il réitère son erreur dans un discours à Toulon. Son projet de diminuer le chômage échoue, le nombre de licenciements s’envole et aucune délocalisation n’a été condamnée. Le gouvernement n’a pourtant pas dit son dernier mot puisqu’il contraint la fusion entre ANPE et ASSEDIC. Là encore, forcé de constater un échec, trop de différence entre les deux organismes qui ont des difficultés à s’accorder. 2 juin 2008 Le scandale des réformes de l’éducation nationale Au pas de charge, comme à son habitude, Nicolas Sarkozy réforme les lycées et impose à ce que celle-ci soit
instaurée dès la rentrée scolaire suivante. Toutefois, jugée trop rapide et donc incertaine, la réforme sera mise en place l’année suivante. Deux jours après son arrivée au Ministère de l’éducation, Xavier Darcos, proclame la suppression progressive de la carte scolaire. Il souhaite supprimer « un système injuste «, selon lui les élèves ne doivent pas aller dans une école parce que leur habitation en est proche mais par choix. Résultat : ghettoïsation de certains établissement scolaire et élitisme dans d’autres. Avant de quitter son poste Xavier DARCOS, décide de ne pas renouveler 16OOO postes en 2010 sous prétexte que l’éducation nationale a le plus gros budget de la nation. De plus en plus d’enseignants se révoltent devenant « enseignants désobéisseurs « refusant d’appliquer les directives. Il a également instauré la semaine de 4 jours qui complique l’accomplissement du programme scolaire et renforçant les difficultés des élèves les plus faibles. Il remplace les heures supprimées par des soutiens scolaire qui allongent les journées de ces élèves. Inutile d’expliquer que c’est d’autant plus difficile pour eux. Dans le même temps, le nombre de conseillers d’orientation continue à baisser (à peu près 1 conseiller pour 1500 élèves). La suppression de poste dans le primaire joue à l’encontre des écoles maternelles. Le taux de scolarisation a diminué de 17% en 7 ans. Effectivement sans budget pour mettre en place du personnel, on ne peut surcharger les classes,
c’est pourquoi la scolarisation est de plus en plus difficile à cet âge là. Septembre 2007, Darcos, annonce une autre grande réfomre du lycée, le baccalauréat professionnel se fera désormais en 3 ans et les BEP seront supprimés. Le bilan se montre sans appel, un nombre insuffisant de filières de bac pro est mis en place laissant de nombreux élèves sur le carreau. Le chef de l’état annonce ensuite, le droit de scolarisation de toute enfant handicapé dans l’école de son quartier. Là encore, malgré les statistiques la réalité montre que ceux-ci n’ont accès à leur école que sur certains créneaux horaires, faute de personnel accompagnant.   De plus c’est une manière déguisée pour pouvoir supprimer des centres spéciales pour enfants handicapés et donc réduire les coûts de l’état. Article d’un abonné de Médiapart Mathieu Porte-Bonneville, daté du 24 juin 2008. Cet article traite exclusivement de l’épouse du chef de l’état : Carla Bruni-Sarkozy. Une des phrases dite par la première dame de France et qui suscite l’intérêt est la suivante : « Je suis épidermiquement de gauche « affirme t-elle. Cette réponse offre de nombreux avantages autant aux journalistes qu’à l’interviewé. En effet premier point de vue pour le journaliste, faire un lien entre la plastique de cette dernière (qui est très vendeuse) et sa préoccupation politique. Deuxième point, elle laisse espérer qu’elle a une influence secrète sur le chef de l’état. Troisième point, cela revient à dire que
la gauche n’est et ne saura toujours être qu’à la surface des choses. Du côté de Carla Bruni, cette mention de l’épiderme laisse suggérer plusieurs pistes. Tout d’abord, une division conjugale des tâches. Mais durant cette interview cette phrase montre qu’elle compense par la sensibilité ce qui lui manque de sens politique. Une phrase à méditer… 13 juillet 2008 Le mirage de l’UPM 43 chefs d’état ou de gouvernement, les 27 de l’Union Européenne, les 12 ou 13 membres du processus de Barcelone et quelques invités tels que la Bosnie, la Croatie ou encore le Monténégro. Le grand projet diplomatique du quinquennat de Sarkozy : l'Union Pour la Méditerranée (UPM). Ce projet consisterait à construire une entité économique et politique comme, par exemple l'Union Européenne. Second objectif, favoriser les relations entre état Hébreux et ses voisins Arabes. Le sommet de ce projet est initialement prévu sur deux jours. Celui-ci ne durera en réalité que quelques heures. L'espoir d'en voir émerger un partenariat innovant et efficace est quasi nul. Ce «sommet« a connu une «forme de record« selon la cour des comptes puisqu'il a coûté au total, quelques 16,6 millions d'euros, sortis des caisses de l'état. Autre article écrit pas Cantaloube Thomas, abonné de Médiapart, sur les relations France-Etats-Unis et notamment, Sarkozy-Obama. «Certains en France, m'appellent Sarkozy l'américain et j'en suis fier!« s'exclame t-il. Le décor est planté. Sarkozy plus Américain
que Français; sans aucun doute possible. D'ailleurs se surnom, il se l'est inventé lui-même, explique Thomas Cantaloube dans son article. Parce que le chef de l'état est très désireux de plaire Outre-Atlantique. Le président décide d'être celui qui « par qui passera la réconciliation franco-américaine «.En effet les rapports avec Washington sont aujourd'hui très médiocre. Il multipliera donc les voyages à Washington et New York, rencontrera l'administration de Bush et les futurs prétendants à la présidentielle de 2008 (dont Obama). Bush affaibli, il ne peut rien en tirer, il va changer de cheval pour miser médiatiquement sur Obama. Il dit de lui dans les journaux que c'est « son copain «, malgré cela il ne peut s'empêcher de médire en coulisses. Sachant pertinemment que si Obama est élu il ne sera plus «le taulier du monde«. 22 juillet 2008 La casse des services publics Ce fut l'une des plus longue bataille sous la présidence de Sarkozy pour privatiser un service public. En effet Suez et Gaz de France fusionnent, les parités de cette fusion, la répartition des pouvoirs et le poids de l'état dans ce nouvel ensemble sont déjà arrêtés, il en va de même pour les actionnaires.   Reste l'accord du Président qu'il donnera rapidement au PDG de Suez (un ami et invité de la soirée au Fouquet's). Pourtant il avait déclaré devant les salariés de GDF : « Il n'y aura pas de privatisation ni pour EDF, ni pour GDF. C'est clair, c'est simple, c'est net ! «. Sa parole
est démonétisée auprès des agents publics. Même sort pour la Poste, officiellement cette privatisation permettra une recapitalisation de cette dernière. Près de deux millions de personnes sont contre cette privatisation, en effet les Français y sont très attachée, c'est le dernier lien qu'il reste avec le service public et l'Etat. Ce divorce avec la Poste, les réformes et les décisions rapides, agrandissent la fracture entre l'opinion publique et l'Etat. La garantie d'un service public et d'un accès équitable n'est plus assurée. C'est une nouvelle ségrégation par l'argent et en fonction du territoire qui s'installe. Ce résultat c'est le fruit des réformes des politiques publiques (RGPP). L'objectif officiel étant de faire mieux avec moins. Tous les fondements de la fonction publique sont revus, dans un même temps il est décidé de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux. L'ANPE est fusionnée avec l'UNEDIC pour former le Pôle emploi. L'éducation nationale est sûrement le secteur le plus touché (carte scolaire...).Carte sanitaire révisée. On en passe. Au bout de deux ans et demi de réformes législatif, de décisions éclairs et d'annonces mal préparées, la confusion est totale. Le résultat est consternant, car les économies annoncées grâce à ces révolutions dans la fonction publique ne sont pas au rendez-vous. A l'inverse, le déficit public a doublé en un an 140 milliards d'euros. 29 août 2008 : RSA (article d'un invité de Médiapart, Serge Paugam) Le
RSA proposé et instauré par le chef de l'Etat, fait parlé de lui, notamment quant à son mode de financement. Le RSA risque de réintroduire une forme d'infériorisation volontaire d'une partie de la main d'oeuvre. Cela oblige les plus pauvres, non pas à rentrer dans le salariat mais dans le « précariat «. Les salariés seront désormais divisés entre ceux qui auront un régime de cotisations sociales et ceux assistés par la solidarité nationale. Cela peut entraîner une banalisation des emplois dégradants et instaurer un sentiment d'infériorité chez ces salariés. Cette avancée annoncée, selon la logique du Président, comme un élan de solidarité, enlève le peu de solidarité qu'il restait déjà à la France. 16 août 2008 Où est la frontière entre service privé et service de l'Etat ? Une querelle, banale, de voisinage dans le Lavandou. Mais dans ce voisinage se trouve la belle famille du chef de l'Etat. Il lui apparaît donc logique de faire une intervention, là où il n'a pas sa place. La querelle est un problème de tout-à-l'égout pour laquelle la famille Bruni-Sarkozy est tout à fait d'accord. Vient alors, un rappel à l'ordre du Président à destination du préfet, lui aussi tout à fait d'accord avec le projet du tout-à-l'égout. Mais un an plus tard toujours rien n'a été fait et le Préfet s'est subitement fait muté. Mutation signée de la main du Président. Cette implication personnelle fait polémique. Dans le même thème, on retrouve l'affaire «Clavier« et sa résidence
qui fut occupée par des militants nationalistes, le haut responsable policier en Corse s’en souvient encore ! Le message est clair, quand le Prince s’en mêle ... surtout pour défendre la cause de ses amis ... la sanction est immédiate ! Il est vrai que sous toutes les Présidences de la République, de droite comme de gauche, des hauts fonctionnaires sont gentiment remerciés. Mais l'implication personnelle et systématique du chef de l'Etat est, sans aucun doute, une marque du Sarkozisme. 23 septembre 2008 «Régulation du capitalisme« Pour la réforme du capitalisme mondial, il faudra repasser. Même si l'objectif initial du G20 était de « refonder le capitalisme «. Les 24 et 25 septembre 2009, l'objectif mis sur la table et prioritaire est « l'encadrement des rémunérations des banquiers et traders « pourtant la responsabilité de premier plan de ces derniers est loin d'être prouvée. Le résultat n'est qu'une demi avancée pour la France. De plus les déclarations de Nicolas Sarkozy le 23 septembre 2009 selon lesquelles « le secret bancaire, c'est fini! «, n'ont fait que sonner faux. En effet, les paradis fiscaux n'ont toujours pas été démantelés. Aux yeux du G20, y compris des pays du Nord, la croissance du PIB reste la priorité absolue dans leur politique économique. Nicolas Sarkozy mit donc sur pied une commission présidé par le Nobel américain Joseph Stiglitz pour revoir les indicateurs alternatifs de croissance, ces longs communiqués censés poser
les bases d'une refondation du capitalisme sentent déjà le renfermé. 25 septembre 2008 La crise : justificatif des déficits Français Ce jour, le Chef de l'Etat, déclare « la crise « comme le fait majeur de sa politique. Il insiste sur le désastre : « nous sommes passés à deux doigts de l'effondrement financier mondial «. Il promet que ces efforts s'inscriront dans la refonte du capitalisme. Cela va passer presque inaperçu mais comme il l'a dit dans son discours à Toulon: « Il faut profiter de l'opportunité de la crise pour faire les réformes que l'on a trop attendues «. Finalement rien ne change dans les choix du gouvernement. Au contraire de la Grande Bretagne ou de l'Allemagne, la France, va évidemment suivre la voie tracée par le secrétaire au trésor de Georges W.Bush, en synthétisant, rien ne doit faire obstacles à l'industrie bancaire et financière. L'Etat accepte donc d'apporter aux réseaux de banques Françaises 20,5 milliards d'euros afin de solidifier leur fonds propres et cela se fait sans qu'aucune contrepartie ou qu’aucun contrôle soit fait. En effet, on constatera, que ni loi, ni règle générale n'a été établit en contrepartie de l'aide accordée aux banques. Nicolas Sarkozy, s'en explique: « Il faut faire autre chose « car selon lui, pendant 30 ans la France a suivi une politique de rigueur sans effet. Mais en attendant les comptes publics plongent. Toute contrainte budgétaire est exclue avant 2012. Aucune réforme de fiscalité n'est prévue.
Une nouvelle loi à même été créée là aussi sans contrepartie, sans engagements, l'abaissement de la TVA à 5,5% pour la restauration. Seule promesse : de nouvelles embauches. Résultats médiocres avec seulement 6000 créations d'emplois. Poursuivant dans cette logique, l'Etat supprime la taxe professionnelle. L'unique innovation dans ce domaine est la taxe carbonne. Même si cette dernière ne répond pas aux promesses faites par le Président lors de sa campagne. Il avait promis de baisser les impôts, à l'inverse il en crée un nouveau injuste et incompréhensible. Les premiers comptes de ce bilan, font peur, certes les banques ont été sauvées mais les faillites d'entreprises se multiplient. 500 000 emplois détruit en 2009. Plus de 2,6 millions de chômeurs voire 3,8 si on inclut les gens travaillant à temps partiel mais qui cherchent un emploi à temps complet. Internet et ses créations, rédigé par Philippe Aigrain, abonné de Médiapart. Un des plus gros refoulement : les débats sur Internet. Les artistes, les sociétés d'auteurs, les producteurs de musique et les fournisseurs d'accès y sont défavorables. Tout simplement parce que c'est trop compliqué à mettre en œuvre et pourrait provoquer des injustices entre artistes. Malgré ces refus, la Commission Européenne a accepté cet amendement qui consiste à menacer 10000 personnes par jour de sanctions. Le but étant de dissuader le partage des « œuvres culturelles « entre internautes. Mais Philippe Aigrain, nous explique
que ce qui est en jeu c'est la possibilité ou non, d'échanger, de donner, de mettre en commun des fichiers numériques représentant des œuvres. Il est également important de rappeler que ceux qui le pratiquent en supportent le coût (2cts pour 100 MO). 2 décembre 2008 Nouvel argument pour renforcer la sécurité Le chef de l'Etat explique aux hôpitaux psychiatriques qu'ils ne sont pas oubliés… un mois plus tard toujours pas d'action, mais encore des paroles pour expliquer que 70 millions d'euros seront débloquer pour la sécurité de ces hôpitaux et qui serviront à mettre des bracelets électroniques à des patients « sans leur consentement «, à installer « au moins une unité fermée «, à construire 200 chambres d'isolement à sécurité renforcée… Il ne s'en cache pas il a pensé à tout cela suite à un meurtre commis sur Grenoble, quelques jours auparavant. Un malade qui avait fugué de l'hôpital psychiatrique a tué un jeune homme de 26 ans. Il s'adresse donc aux familles de victimes plus qu'au personnel de ces hôpitaux. Ces 70 millions décrivent un mot : « l'enfermement « pour une unique justification « le fait divers mortel «. Mais si les personnes malades sont un danger c'est principalement envers eux-mêmes comme le démontre tous les chiffres – patients psychiatriques sont 11,8 fois plus souvent victimes de crimes violents que la population générale, 140 fois plus victimes de vols… - Pourtant il martèle : « Nous avons besoin d'une hospitalisation psychiatrique
qui protège « pas les malades mais « la société et nos compatriotes «. L'indignation ne tarde pas. En vain. Le 22 janvier 2009 paraît la circulaire qui attribue les budgets pour les mises en place vu ci-dessus. Sous le règne de Sarkozy, il n'y a pas d'entre deux : soit on va bien et on est dehors ou l'on va mal et l'on est au mieux pris en charge par un hôpital au pire SDF ou incarcéré. En évoquant sans cesse le fait divers vu ci-dessus, il justifie l'urgence d'une nouvelle loi sécuritaire, celle de l'hospitalisation d'office. De là découlent la promulgation d'une quinzaine de lois, sur la sécurité. Notamment sur la « dangerosité potentielle «. Logique parfaitement délirante du chef de l'État qui veut que l'on attribue à quelqu'un une action qui n'a pas été commise. 2 décembre 2008 François Colcombet, invité de Médiapart, explique la fin du Droit des enfants. La commission Varianrd rend son rapport à Rachida Dati sur l'ordonnance de 1945 qui régit du traitement de la délinquance des mineurs. Les principales recommandations sont, l'abaissement de l'âge à laquelle la détention serait possible en passant de 13 à 12 ans. Mais aussi la création d'un tribunal correctionnel pour mineurs, accélération des procédures et aggravation des sanctions. François Colcombet explique ici qu'en passant de sanctions éducatives à de sévères sanctions, cela ne fera que mettre les jeunes encore plus en danger mais toute la société aussi. 13 janvier 2009 Expulsion
des immigrants Ce jour, Brice Hortefeux est fier de lui, il annonce avoir dépassé les quotas de reconduction à la frontière fixés par le pouvoir exécutif. La machine à expulser fonctionne à plein régime, + 28,5% sur un an et autant de familles brisées, d'amis séparés et de projets d'avenir anéantis. Sous l'ère Sarkozyste, c'est devenu l'un des points majeurs de sa politique migratoire. Tout le monde est réquisitionné, des préfets aux agents de police. Sur de nombreux lieux publics et privés, près des écoles, aux guichets des administrations et entreprises dans la rue ou même à leur domicile. On peut y ajouter des contrôles d'identités massifs. Ces deux politiques réunis, celle de la menace et celle du chiffre se traduisent par de nombreux drames. En effet afin d'échapper aux interpellations on assiste à des noyades, des morts… Le Président, a créé un Ministère de l'immigration, afin de capter les voix du front national lors de sa campagne président. L'accélération des expulsions s'inscrit dans son programme. Désormais, pour rentrer en France des restrictions ont été mises en place notamment sur les conditions de ressources et de logement de la personne résidant en France ou encore avec des tests de français et de connaissance des « valeurs de la République «. Dans ces immigrés jugés « indésirables « selon la politique de Sarkozy, on trouve les immigrations professionnelles soit les « bons immigrés « utiles à l'économie Française. Mais pour ces immigrés
les mesures législatives sont rares et inefficaces en témoigne le flop de la carte « compétences et talents «. Le résultat est sans équivoque puisque les ministres peinent à atteindre 50% d'immigration économique. Toujours dans le lexique Sarkozyste, on retrouve « identité nationale «, au discours officiel il s'agirait de promouvoir l'égalité entre hommes et femmes, éducation et scolarisation des enfants et laïcité et liberté de conscience. Pourtant il est facile de comprendre qu'il cherche à distinguer les « bons « des « mauvais « immigrants, notamment quand il sous entend que l'immigration est une menace pour le pays. De plus dans son discours de Dakar, il stigmatise l'homme Africain. Tant de paroles, gestes et réformes qui caractérise la politique du Président de politique fasciste. Dernière en date pour cette année 2010, les préfets seront responsables des naturalisations quitte à favoriser les liens personnels et le clientélisme à l'échelon local. 13 janvier 2009 L'âme de la France au musée, un article écrit par Nicolas Offenstadt, un abonné de Médiapart. Durant ses vœux, le chef de l'État, annonce la création d'un musée d'histoire de France afin de « renforcer l'identité « du pays. Se pose alors la question de quelle France ? Réponse claire la France de la « cohérence « explique le grand penseur d'histoire qu'est le Président. Alors même que tous les travaux sur la question montrent au contraire les incertitudes et aléas de la construction nationale.
Un texte a donc été rédigé, avec une problématique de Max Gallo. Vient alors l'effarement. En effet celle-ci n'a rien à voir avec les travaux d'un historien, puisque selon lui on doit évoquer « l'âme de la France «. Il s'agit alors de croyances. Tout simplement ce texte entend combattre un ennemi, identifié dès le début du texte : les mémoires et notamment les communautés qui entendent prendre leur place dans les récits de l'histoire Nationale. A l'heure de la construction Européenne, ce texte inquiète au plus haut point. 20 janvier 2009 Aux Antilles, la rupture avec la présidence Sarkozyste au détriment de la Chiraquienne. Face à la crise aux Antilles, Nicolas Sarkozy prouve largement son désintérêt envers des territoires qui ne l'ont jamais porté dans leur cœur, notamment depuis la loi de 2005 sur le « rôle positif « de la colonisation. En effet, à de multiples reprises, il a repoussé ses voyages dans les îles, là où Ségolène Royal était majoritaire en 2007, mais qui se partage aussi avec la droite chiraquienne, liée au patronat. Jusqu'ici, quelques remaniements institutionnels, et c'est tout. Mais face à la crise qui touche les Antilles, le Président est démuni et ne souhaite pas étendre son hyper-présidence par delà « les flots «. Il envoit donc Yves Jégo, secrétaire « d'état à l'outre-mer «, qui entre directement dans le vif du sujet en s'en prenant au patronat et aux békés. Il s'installe sur l'île et participe aux négociations sur la base
de la plateforme de revendications du LKP. Durant cette période, il n'a d'appuis ni de Nicolas Sarkozy ni de François Fillon. En métropole impossible de s'abaisser à ces revendications. S'ensuit, de nouvelles semaines de troubles, entre négociations rompues et premières nuits de violences… Le drame arrive, le 18 février, le syndicaliste Jacques Bino est tué. Malgré le caractère pacifiste des manifestations et la volonté de discussion du secrétaire « d'Etat « à l'outre-mer, l'usure et le pourrissement de la situation ont eu raison de ce drame tant redouté. Un mois après ces révoltes, Nicolas Sarkozy sort de son silence et annonce une aide de 580 millions d'euros et s'engage à se rendre sur place. Le 4 mars un accord est signé mettant fin à 44 jours de grève et de révoltes. Pour tenter de reprendre la main, le chef de l'état a préféré s'étendre et composer avec des réseaux finalement plus forts que sa volonté initiale; celle de la rupture avec les intérêts dominants. Quitte à passer par un renouement avec l'héritage Chiraquien. Il profite de ses réseaux pour apaiser la situation et préparer les élections régionales. Qu'importe si il a dû plier l'échine ce qui prime c'est la réussite électorale. Pour cela, remaniement Yves Jégo est mis à l'écart, des députées UMP sont sacrifiés. Patrick KARAM, le délégué interministériel, assure que pour les présidentiels de 2012, Nicolas Sarkozy sera loin devant, dans les DOM-TOM. 2 février 2009 Les universités ou la stratégie
de pourrissement De l'automne 2008 à l'été 2009, trois mois et demi de grève, six mois de mobilisation, c'est le plus long conflit dans les universités françaises depuis 1968. A l'origine de ces mobilisations : 2 réformes indépendantes, d'une part, la « modulation des services «, modification du statut des enseignants-chercheurs. D'autre part, « la mastérisation « qui est un nouveau parcours de formation des enseignants du secondaire et du primaire. La méthode du bulldozer par le gouvernement s'est soldé par un échec, certes les décrets sont promulgués et publiés, mais elles n'auront aucun poids puisque personnes ne veut les appliquer. De plus, malgré les annonces faites par le ministère relatif à la hausse des moyens pour l'enseignement supérieur, plusieurs universités voient leurs budgets stagner, même régresser. Une réforme fondamentale ne se fait pas en 6 mois, il faut prendre son temps. Dans son discours du 22 janvier, Nicolas Sarkozy avait moqué les chercheurs et ironisé. Face à cette agressivité, une crispation a été provoqué et a figé nombres d'universitaires déjà sur la défense. On retrouve aussi un manifeste que 9 Antillais, Martiniquais ou Guadeloupéens ont confié à Médiapart. Il donne sens aux révoltes des DOM TOM et ébranlent la France. Toujours dans les articles, on peut lire celui de Christophe Louis, abonné de Médiapart. Son article lance une alerte sur la nécessité de faire quelque chose pour les SDF. En effet 367 morts sur 365
parmi les Sans Domiciles Fixes. Les organismes qui œuvrent pour aider ces personnes revendiquent depuis des années le manque de moyens. En retour, de nombreuses annonces mais pas d'actions, le but étant de calmer la grogne. Après diverses mobilisations, le chef de l'État, annonce des mesures exceptionnelles pour venir en aide aux sans abris. Hélas ces mesures sont juste pour faire face à la crise, de l'aveu même de la ministre du logement pour dépenser immédiatement cet argent. 18 février 2009 : La « mobilisation pour l’emploi « Après une grosse journée de manifestation, Nicolas Sarkozy décide de recevoir à l’Elysée les représentants syndicaux et patronat afin de trouver un arrangement. Retour sur les différentes promesses annoncées par le président :     - Un service permettant au chômeur de retrouver rapidement un emploi ou une formation. Suite à la fusion entre l’ANPE et Unedic, les résultats sont catastrophique, le président pensait proposer un service plus simple aux demandeurs d’emploi mais cette fusion étant compliquée à appliquer pour tous les employés de ceux-ci n’a fait que compliquer les démarche. Sa mesure du plein emploi est un echec, plus de 3000 chômeurs par jour continuent à s’inscrire au pôle emploi.     - Un travail partiel plutôt que pas d’emploi du tout Une indemnisation pour les travailleurs à temps partiels qui leur permettent de vivre. Toutefois, les entreprises ont licencié et n’ont plus de fond pour réembaucher. La détaxation
des heures supplémentaires n’aide pas à ce processus d’engagement à temps partiel, les entreprises préfèrent faire faire des heures supplémentaires à leurs employés car cela leur revient moins cher.     - Les contrats aidés Des contrats aidés ont été mis en place dans le secteur public, toutefois ces contrats devaient apparaître également dans les secteurs privés, mesure plus difficile à mettre en place puisque les entreprises n’embauchent pas. De plus, aucune vérification n’est réellement possible, comment savoir si ces emplois aidés sont réellement des emplois servant de tremplins ou s’ils ne sont que des « stage-photocopie « ne faisant que repousser le chômage de quelques années ?     - Contrecarrer les effets de la crise et éviter une génération de jeune sacrifié Malgré les aides mises en places pour les contrats d’apprentissage, les contrats de professionnalisation, les contrats aidés en général, très peu d’entreprise ont embauché. Les aides ne sont pas assez incitatives pour ces entreprises en processus de licenciement. De plus, beaucoup de jeunes se retrouvent en travaux intérimaires, au chômage en fin de droit mlgré leurs diplômes sans que quiconque ne prenne en charge ces difficultés. Même si le RSA est étendu au moins de 25 ans, les conditions sont tellement restrictives que très peu de jeunes peuvent en profiter.     - Les contrats de transition professionnelle Ces contrats, souvent mis en avant par le chef de l’état, ne touchent que
très peu de personne et aucun chiffre n’est encore disponible pour montrer de leur efficacité.     - L’emploi des seniors Même si des mesures sont mises en place afin de favoriser l’emploi des seniors, les mauvaises habitudes sont ancrées et vont avoir beaucoup de mal à se modifier. Article d’un invité de Médiapart, Michel Löwy, du 23 février 2009 Michel Löwy défend le président concernant la réforme des universités. Il comprend tout à fait qu’il n’est pas normal que les enseignants soient évalués par leurs pairs. Selon lui, le président essayait de donner une pratique de management, telles qu’on les retrouve en entreprise, aux universités afin que les évaluations soient plus objectives. De plus, il affirme que les résultats des enseignants chercheurs français ne sont pas performants. Il en conclue qu’il est tout à fait normal de replacer les enseignants chercheurs en cours lorsque ceux-ci ne donnent pas de résultats concluant, ce qui éviterait alors aux université de devoir réembaucher de nouveaux professeurs et de « gaspiller « on budget. Refusant tout changement dans cette société qui évolue de façon fulgurante, Michel Löwy se permet de se poser la question de l’archaïsme des secteurs de recherche en université. 21 février 2009 Le capitalisme Tout d’abord, l’annonce de la fusion entre la Caisse d’épargne te La Banque Populaire est déclaré le 21 février 2009. Grâce a cette fusion la Caisse d’épargne/ Banque populaire devient la 2ème banque
française. C’est ainsi que le bras droit du chef de l’état dans le dossier de fusion , François Pérol qui devait piloter le rapprochement des deux établissement se retrouve du jour au lendemain à la tête de ces banques. Puis Stéphane Richard, grand ami de Nicolas Sarkozy, se retrouve quand à lui propulser chez France Télécom, à la direction générale ; Il doit devenir directeur général délégué en charge de l’international pour succéder à Didier Lombard qui achève son mandat. Toutefois, suite à la vague de suicide, il abandonne le pôle international pour devenir numéro 2 du groupe un peu en avance par rapport aux prévisions. Michel Pébereau, n’est pas un ami intime du président pour cause de ne pas être riche ou patron de grande entreprise. Malgré cela, fidèle au poste depuis des années, il devient un élément clé dans le réseau de Nicolas Sarkozy. Sachant jouer de son influence, Michel Pébereau parvient à placer les personnes aux endroits souhaités. De ce fait, Nicolas Sarkozy décide d’écouter avec attention ses conseils. Tout d’abord de façon très discrète jusqu’au jour où au lendemain de la crise financière le rôle de ce dernier se renforce. Et ce n’est pas par hasard qu’on le retrouve alors sur la photo des personnes conviées pour élaborer un plan de sauvetage d’urgence pour la banque franco-belge Dexia. Guillaume Sarkozy, frère du Président de la République, quant à lui, dirige Médéric, devenu un « ovni financier «. Il parvient a créer un joint venture entre
les caisse des dépôts et consignations et sa filiale la CNP. De plus, le « projet de regroupement des cativités d’épargne retraite et d’épargne salariale de CNP assurances, de Malakoff-Médéric et de Quantrem « fait de celui-ci une personne très influente en matière de système économique français. Nicolas Sarkozy a donc des proches, ou a propulsé des proches dans chaque domaine économique important. Il peut alors avoir une main mise sur le capitalisme. Article d’un abonné de Médiapart Dominique Wittorski Cet artcile est un poème qui démonte la politique française actuelle. S’adressant au Président, il fait un parallèle avec Bonaparte, Empereur, et la crise dans laquelle la France plonge, Empireur. Il met alors en avant 3 mots retrouvé dans chacun des discours du chef de l’Etat et les mets en avant en confrontant la devise politique « Liberté, Egalité, Fraternité « et celle que pourrait en réalité être la devise Sarkoziste « Travail, Famille, Patrie «. Article d’un abonné Claude Lelièvre. Dans cet article, l’historien de l’enseignement revient sur le fait dramatique de l’attaque d’un professeur par un élève blessé par un coup de couteau au Thorax. Il fait un point alors sur toute la politique qui a suivi cet événement. Le député Maire de Nice a proposé la création « d’une unité spéciale de la police consacrée aux établissements scolaires « qui pourrait intervenir en cas de problème. Puis suite à un rassemblements des représentants des syndicats
des chefs d’établissement au ministère pour une réunion visant à trouver des solutions, la « solution « des portique est alors abordée. Ce fut un coup politique médiatique visant à divisr les majorités de gauche. Ne coûtant rien à l’Etat, cette solution détourne l’attention d’autres solutions possibles mais plus coûteuses pour l’Etat. Pour le moment, le but de la politique actuelle est de se focaliser sur l’insécurité notamment dans le domaine scolaire afin de détourner l’attention. 22 juin 2009 La réforme des institutions Nicolas Sarkozy a fait réviser la constitution française à l’été 2008 afin de pouvoir venir s’exprimer au parlement. Le « roi soleil « se sent comme chez lui, tout est prévu pour lui, il peut ainsi délibérément parler face aux ministres. « Je ne veux aucun interdit « avait-il dit lors de son discours inaugural d’Epinal sur la réforme des institutions. En effet, le chef de l’état ne s’interdit rien. Sa révision de la constitution s’argumentant comme un rapprochement du Parlement n’est encore une fois ici que poudre aux yeux. Nicolas Sarkozy ne souhaite pas uniquement montrer l’importance que ceci a pour lui mais également avoir le contrôle sur le pouvoir exécutif. Durant son discours, son premier ministre François Fillon est réduit au silence. Il l’avait déjà mis en garde dès le mois d’août 2007 en annonçant « Le patron c’est moi ! «. Souhaitant tellement que cette parole devienne réalité, il avait même demandé à faire une réécriture
du de l’article 20 de la constitution. Demande qui a toutefois été rejeté par sa propre majorité. Il réussit malgré cela a garder le pouvoir en demandant que chaque décision prise à Matignon lui soit présenté afin de les valider ou de les réfuter. Par le remaniement constitutionnel, le parlement devait être valorisé. Les avis étaient optismiste côté socialistes mais ceux-ci ont vite découvert le revers de la médaille. Les droits de réserves, les promesses d’ordre du jour « partagé « ne sont qu’illusion, le parlement a été « domestiqué «. Et bien que les opposants râlent dans les médias, il n’en est rien lorsqu’il s’agit de voter contre une décision prise par le président, trop sage pour se le permettre. Nicolas Sarkozy a donc réussi à « infantiliser « la République française. Article du 15 septembre 2009 de Frédéric Bourgade, abonné de Médiapart, concernant l’affaire Molex à Villemur. Suite à l’annonce de a fermeture du site de Villemur de l’entreprise Molex, de nombreux salariés ont été licenciés. Après avoir cédé par usure mentale, les employés ne savent ce qu’il peuvent réellement croire. Un repreneur a réengagé 20 salariés avec un budget énorme qui dépasse largement les prévisions demandées. Nul ne sait pourquoi l’Etat subventionne autant alors qu’il n’y a que 20 salariés. Les promesses de création de 300 emplois d’ici 3 ans font doucement rire. Personne ne croit réellement en cette affaire, d’autant plus que le site a fermé à l’encontre des avis d’experts
et sans aucune explication. Article du 21 septembre 2009 de Renaud Chazal de Mauriac, Premier président honoraire de la cour d’appel de Paris, invité de Médiapart, concernant les réformes de procédures pénales. Selon Renaud Chazal de Mauriac, la réforme concernant la suppression des juges d’instructions n’est pas la meilleure solution aux réformes de justice pénale qui pourrait être souhaitable. Il explique que s’il n’y a plus de juge d’instruction, il faudra directement s’adresser aux procureurs qui normalement constituent les parties civiles, dans ce cas, il n’y aurait plus de séparation entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif qui permettent aujourd’hui de prendre les bonnes décisions de justice. 21 septembre 2009 Les plaintes du Président Nicolas Sarkozy est protégé voir même surprotége. Il a effectivement tout un système de sécurité qui l’entoure à chaque déplacement ce qui lui évite de se confronter aux opposants, au point d’apostropher des gens qui lui font part de leur mécontentement en les défiant de venir dire en face ce qu’ils ont à dire. Cependant, face à cette garde rapprochée, le chef de l’état est intouchable. Le mot intouchable est le mot juste, il ne l’est pas que lors de ces déplacements mais également dans la vie où dès que quelqu’un s’attaque à son image et même à « tout et n’importe quoi «, il porte plainte. C’en arrive à un point que le nombre de plainte déposée en 2 ans ne s’était jamais vu dans l’histoire
de la Vème République. « C’est un fait : le chef de l’état, en France, est au-dessus des lois «. Tout y passe, de la poupée vaudou, en passant par le T-shirt jusqu’à en arriver aux comptes bancaires, Nicolas Sarkozy n’hésite pas à faire valoir ses droits de citoyens. Or, en étant chef de l’état, « il n’a que des droits et pas de devoir en la matière «. Ces multiples plaintes nous amène à certaines d’entre elles plus anecdotiques : la plainte contre le journaliste de Paris Match qui dévoila un texto du Président avant son mariage avec Carla Bruni envoyé à son ex-femme « Si tu reviens, j’annule tout « ; la plainte contre Ryanair ayant utilisé l’image de son couple avec Carla Bruni ; les plaintes contre les personnes commercialisant des T-shirt allant à l’encontre de son image ; les plaintes contre les personnes ayant commercialisé des poupées vaudou le représentant…etc et la plainte la plus connue concernant l’affaire Clearstream. Toutes ces plaintes pesant lourd grâce à son statut de Président de la République et avec lesquelles il obtient gain de cause. Il a tellement de poids dans les affaires dans lesquels il s’implique que son propre fils préfère renoncer au poste qui lui été proposé pour éviter « le poids du soupçon «. 29 septembre 2009 Les jeunes majoritairement pauvres En France, les jeunes sont les plus pauvres. C’est alors avec une grande fierté que Nicolas Sarkozy annonce un grand progrès social : l‘extension du RSA au moins de 25 ans. Mais
une condition y est mise, il faut avoir travaillé 2 ans auparavant pour pouvoir être aidé, et ne pas être juste « assisté «. Aucune mesure n’est réellement prise pour aider les jeunes. En France, on garde à l’esprit que les familles aident leurs enfants jusque 25 ans et on compte dessus, que ce soit appliqué ou non. 23% d’étudiants financent leur étude eux-mêmes et doivent par conséquent travailler. Restant sur le principe de l’aide familiale, ces étudiants ne sont pas éligibles au RSA. C’est pourquoi de plus en plus s’arrêtent en cours d’année, devant travailler pour vivre. Reste encore les jeunes tâtonnant, ne sachant pas vraiment dans quelle direction aller. On constate alors qu’aujourd’hui les diplômes sont effectivement utiles mais qu’ils ne sont pas suffisants. La part du réseau social est de plus en plus importante. On a tenté en France souvent d’éradiquer la pauvreté des personnes âgées, mais on a souvent oublié les jeunes qui sont dans le même cas. On parle ici de génération sacrifiée, de part des aides distribuées par tranches d’âge et non pas par situation. On notera qu’il n’y a qu’en France qu’on retrouve ce principe qui met les jeunes de côté. 14 octobre 2009 Paris au cœur de la France. C’est en évaluant les actions de Nicolas Sarkozy qu’on se rend compte de plus en plus qu’il souhaite de plus en plus tout centraliser sur Paris. Alors que l’annonce de la suppression des taxes professionnelles au budget 2010 se répand, Jean Pierre Raffarin
s’offusque et proclame un changement radical afin que les textes de décentralisation ne soient pas modifiés. L’état va aller jusqu’à suspendre ses aides au communes, un processus « d’étranglement financier « qui sera alors de plus en plus accentué. Les régions contraintes aux rétrécissements des budgets ne pourront alors plus soutenir les actions sociales, culturelles…En coupant, les vivres, en fusionnant les collectivités et en diminuant le nombre d’élus, il évite un « gaspillage « de financement qui ne viendrait pas de lui. Lors de son discours sur le « grand Paris «, il a même décidé de reprendre les dossiers en cours en main, se disant bloquer par les opposants qui évitent de les faire avancer. Il a donc la main sur les cabinets d’architectes et les décisions lui reviennent. De plus, il considère que la France peut se passer de l’avis des maires et passer par les communauté de communes ou d’agglomération qui elles, doivent financer de plus en plus les actions sociales en grandissant leurs dettes. Leurs dettes étant moins fortes que celles de l’état, il est tout à fait logique que ce ne soit plus lui qui finance. Mais comment faire si les transferts sont insuffisants pour réaliser de réelles actions qualitatives ? 30 octobre 2009 La présidence à l’union européenne. La présidence de Nicolas Sarkozy à l’union Européen s’est basée sur un fait fondamental : l’amitié franco-allemande. Entre Angela Merkel et le chef de l’Etat français, beaucoup de réunion
ont eu lieu et beaucoup d’accord ont été passé, leur but étant de « travailler ensemble, main dans la main «. Rien de nouveau dans ce principe, avant eux il y avait eu De Gaulle-Adenauer, Giscard d’Estaing-Schmidt, Mittérant-Kohl et Chirac-Schröder. Aujourd’hui c’est le couple Sarkozy-Merkel qui est mis en avant. D’autant plus important que l’Allemagne est redevenue un poids lourd de l’Europe. Après s’être permis de sermonner et de critiquer la présidence de l’Allemagne, la France n’a qu’à bien se tenir, elle s’est endettée et aura plus de mal à remonter la pente et à sortir de la crise que l’Allemagne. Toutefois la présidence européenne vue par Nicolas Sarkozy sera compromise, le « France/Allemagne/Grande-Bretagne « n’aura pas lieu dû à la baisse de popularité de Tony Blair et deviendra alors le duo France/Allemagne. Vision fracassée pour Nicolas Sarkozy qui avait toujours détesté les réunions et négociations interminables, il a toujours prôné la « verticale du pouvoir «. Cette Europe ne peut qu’être dirigé par les « grands «, c’est pourquoi lors du passage de la république tchèque au pouvoir il a continué a faire comme si la France était toujours à la présidence et a court-circuité certaines relations internationale se mettant à dos beaucoup de pays Européen. Il aura fait de sa politique européenne un spectacle médiatique sans réelle avancée. Les mensonges affirmés avec aplomb Nicolas Sarkozy affirme souvent des choses qui ne sont pas exactes. Il
part d’un constat qui n’est pas le bon. C’est pourquoi dans cet article plusieurs déclarations sont analysées et approfondies. 9 novembre 2009 Les doutes de la droite L’UMP regroupe de nombreuses personnalités toutes proches de Nicolas Sarkozy le considérant comme « leader naturel «. Il parvient à regrouper plusieurs votant de différents partis avec ses opinions. Il parvient même à récupérer les voies du front national de par la mise en avant de l’insécurité, de l’identité nationale. Entouré de personnes influentes il parvient à regrouper de nombreuses personnes ralliant ses idées mais venant de parti différent prônant alors une mixité et une ouverture. Toutefois après les débauchages et cette politique de « rouleau compresseur « les partisans de l’UMP commencent à se poser des questions sur les réelles ouvertures du Président. Celle-ci ressemble plus à un tableau de chasse plutôt qu’un casting de compétence, et le tout pour affaiblir les autres partis et rallier ces personnes à sa cause. Plus de concertation entre les parti juste des discutions confirmant les idées premières, les députés voient alors leurs rôles devenir inutile. Chose qu’ils n’apprécient guère et ils le font savoir. De plus en plus sont absent, le président a voulu trop en faire et s’est mis à dos ses propres troupes. Il applique le concept de diviser pour mieux régner, ce qui explique qu’il puisse prendre en main tous les dossiers qu’il souhaite. Une honte nationale d’Edwy Plenel Dans
cette dernière partie Edwy Plenel fait une synthèse rapide en donnant son opinion personnel sur le mi-mandant de notre président Nicola Sarkozy. Il met en avant la politique spectacle et médiatique du chef de l’etat qui souhaite marquer l’histoire par son mandat n’hésitant pas à mentir ou à faire des affirmations qui ne correspondent pas à la réalité ou à l’Histoire. La Présidence de Sarkozy c'est aussi ça : Bien sûr sous l'ère Sarkozyste, d'autres réformes, décisions et révolutions ont eu lieu, plus de 300 à vrai dire. Mais il nous est impossible de toutes les citer. Ci-dessus vous retrouvez donc les dates considérées comme les plus importantes. Mais il ne faut pas oublier toutes ces autres dates marquées de changements et mises en place par le gouvernement de Nicolas Sarkozy   car elles ont profondément bouleversé la France... On pense aux vacances sur le Yacht de Bolloré le lendemain de son élection, la lettre du communiste Guy Moquet (16 mai 2007), les proches du Président élus à la direction générale de la police 23 mai 2007), mêmes actions auprès de TF1 (22 juin 2007) et   de la DST (27 juin 2007). En résumé… La présidence Sarkozy n'est pas qu'une avalanche de décisions, d'annonces désordonnées et de nominations de complaisance. De la nuit du Fouquet' s au grand emprunt national, elle a remodelé en profondeur la société française et l'appareil d'Etat, fracturant le paysage social, hystérisant le débat public, organisant collusions et conflits
d'intérêts entre groupes économiques et responsables politiques. Ce livre recense les changements intervenus. Analyse critique Nicolas Sarkozy est un homme qui c’est sait s’entourer de bonnes personnes, influentes et qui serviront ses intérêts. Il arrive même à allier à sa cause des personnes de l’opposition, prétextant une « ouverture « tel que Mitterrand l’avait faite. Il crée le Ministère de l’immigration et reprend l’ancien slogan du front national : « La France aimez-là ou quittez-là « lui permettant d’obtenir les voix de ces partisans. Sarkozy n’est donc pas l’homme d’un clan (UMP) mais l’homme de plusieurs clans… Une de ces habitudes choquantes, faire l’étalage de sa vie privée et de sa présidence luxueuse. Sa victoire électorale repose sur le fait, qu’il soit bon, orateur avec une communication basé sur deux axes :     - Il a l’art de retourner les questions à ces envoyeurs, une manière de rester dans un discours abstrait, généraliste qui peut ennuyer mais qui parle à tout le monde. Il manipule les foules.     - Il sait selon l’environnement dans lequel il se trouve, adapter son langage et son discours. Exemple avec un langage brut, familier en coupant les mots pour s’adresser aux ouvriers. C’est un homme charismatique, ralliant à sa cause les opposant mis de côté et ayant dans son équipe des personnes avec le même esprit   ce qui rend ces idées plus difficile à contrer. Mais Nicolas Sarkozy est avant tout un homme, doté d’un ego
surdimensionné,ivre de pouvoir, manipulateur. Il le prouve à plusieurs reprises lors d’interviews dégradante à son égard où il fait licencié les personnes ayant fait outrage à sa Majesté … Le président aime les Etats-Unis, on le ressent de part ses shows « à l’américaine « et ses idées proches de celles de Bush. Il prend souvent exemple et s’inspire de beaucoup de modèles américain pour réformer l’Etat français (exemple : Mise en place de portique dans les lycées dit « à risques «). De part ses discours à la limite du racisme il brise les liens mis en place avec les pays étrangers, notamment avec l’Afrique. La méconnaissance des sujets lors de ses discours lui on toujours porté préjudice. Voulant aller trop vite, de part ces multiples réformes, il plonge la France dans un flou total mais parvient à son véritable but : ses intérêts personnels C’est un homme, incontrôlable, dans ses discours mais aussi dans ses faits et gestes. Il est instable et cela se ressent sur son attitude physique. L’antithèse de François Fillon, un homme calme et discret. A plusieurs reprises dans le livre, on peut comparer sa politique à celle mise en place sous le régime bonaparte. C’est un président qui n’accepte pas la séparation des pouvoirs. Nicolas Sarkozy nécessite que tout tourne autour de lui. On le ressent dans les discours avec une forte implication, notamment avec le mot « je «. Il a besoin de rabaisser sans arrêt pour se sentir surélevé. Il ne supporte pas
qu’on puisse le contredire. Il veut absolument tout contrôler et agir sur tout : « Hyper présidence « et a besoin de s’approprier tous les mérites. Cela trahit un manque de confiance certain, de part son manque de culture (l’élocution de ces discours), une peur d’échouer (fait licencié tout ce qui lui ont ou pourrait lui porter préjudice, d’où la manipulation de l’information). Malgré les flagrants et nombreux échecs constatés durant sa présidence, Sarkozy ne se sent pas dans l‘obligation de se justifier ou de se remettre en question. Il se dit aimer la France, mais réalise des projets au détriment de ces compatriotes, exception des patriotes aisés. Nicolas Sarkozy est un président « bling-bling « qui aime ce qui tape à l’œil et choque la morale ! L’activisme et l’énergie présidentielle, ont surtout servi au chef de l’état pour se construire une stature internationale. Sarkozy, s’adapte à son interlocuteur, quitte à renier ses idées, l’important étant de plaire et d’en tirer profit pour sa course au pouvoir. Ces discours laisse alors flotter un goût pour le mensonge. Il censure, contrôle le droit à l’information. La liberté d’expression est donc bafouée. Il sait que la plupart des citoyens boivent les informations données et les prennent pour argent comptant sans vérifier les informations données. Par le contrôle des médias, on contrôle l’esprit du citoyen et on peut parvenir à obtenir ce que l’on souhaite juste par la manipulation médiatique.
Nicolas Sarkozy l’a bien compris. Abus de pouvoir Nicolas Sarkozy n’hésites pas à punir et reléguer de ces fonctions les personnes qui le contrarient, comme il n’hésite pas à booster la carrière de ceux qui le suivent fidèlement (Ex de Eric BESSON, qui quitte François Hollande et le parti socialiste pur se retrouver dans les rangs de l’UMP) De plus, il ne faut pas s’aviser à essayer de toucher à l’image du chef de l’état sous peine de poursuites judiciaires qu’il lance systématiquement contre toutes personnes qu’elles soient public ou privées. Le chef de l’état de dit aider durant la crise alors qu’il rejette toutes les contraintes qu’il pourrait rencontrer, il évite les obstacles qui l’empêcherait d’atteindre son objectif final. Au lieu de sortir la France de la crise financière, il l’engouffre jour après jour. L’endettement est aujourd’hui à presque 78% du PIB. En effet 1 million d’euros par jour sont dépensé pour la présidence. Une dette dont la France aura du mal à se débarrasser. On a pu constater que le Président, relègue les dossiers, notamment celui des îles, dans lequel sa côte de popularité est faible, ne se sentant pas concernés par ceux-ci. Autres personnes : Autre fait marquant durant la présidence de Sarkozy : Carla Bruni a épousé le président et a été interviewé aussitôt. Ne sachant pas encore les sujets qu’elle pouvait réellement abordé, ses réponses se sont fondées sur sa méconnaissance des sujets et sa timidité. Tout à son
image, le président nomme des personnalités hautes en couleur : Fadela Amara. La secrétaire d’Etat à la ville fait parler d’elle plus par sa personnalité capricieuse, impolie et autoritaire que par ses résultats qui encore aujourd’hui se font attendre. Un trait de caractère similaire à celui du chef de l’Etat, son besoin incessant de reconnaissance. Elle se victimise en prenant comme argument sa nationalité arabe et son manque de diplômes. 2010 : Le grand bluffeur qu’est le chef de l’état a eu des conséquences positives sur son élection mais aujourd’hui celles-ci sont devenues négatives, notamment dans ses relatons avec les « grands du monde «. Il n’ont plus confiance en lui, le ridiculise, il en va jusqu’à brisé ses accords passés avec OBAMA toujours dans une quête du pouvoir absolu. Nicolas Sarkozy aime les implications directes, avec coups tordus en coulisses et parade devant les caméras. (Ex: Avec Obama, son copain face aux caméras, mais n'hésites pas à médire sur son compte en coulisses). Caractéristique de la politique ETRANGERE du chef de l'Etat : Des coups médiatiques, quelques sommets (UPM, G20, ...) souvent sans lendemain. Mais pas de grands axes, ni de grandes idées capables de résister à l'usure. Nous sommes passé d’une hyper président inaccessible à ce qu’il est aujourd’hui, un homme qui se veut proche du peuple, attentif et à l’écoute avec un langage sympathisant. Arrivera t-il à endosser ce rôle jusqu’au prochaine élections, afin de
lui permettre, peut être un second mandat à l’Elysée ? On peut aussi s’interroger sur cette présidence « spectacle «, son utilité ? Son efficacité ? Et sur le grand nombre de manifestations et réformes aux retombées plus qu’aléatoire ? Opinions personnelles concernant le livre Par Justine : Un livre que je n'aurais jamais pensé lire un jour. Toutefois il fut intéressant, de pouvoir expliquer plus en détail la politique de Sarkozy et de découvrir quelques anecdotes troublantes. Malgré cela, ce livre m'a paru laborieux à lire, tant il était long, mais bien fourni, afin de démontrer chaque propos. Tout de même un très bon livre pour la culture générale. Cependant pour quelqu'un qui n'a pas d'opinion politique et ne se sent concerné par aucun parti politique, c'est un peu plus dur de se faire une opinion car ce livre pour la plus grande partie ne manque pas de descendre en flèche la présidence de Sarkozy. En ce qui me concerne, mon opinion était déjà faite, ce livre ne vient que la renforcer. Les articles sont très documentés, la chronologie dont est structuré le livre est un bon outil pour la mémoire. Mais aussi parce que l'actualité va très (trop) vite, qu'une "affaire" chasse l'autre, il est bon de se remémorer ce qui construit notre société et de mettre ces faits en parallèle; on se forme une vision de notre société plus cohérente. Par ailleurs, ce projet représente tout ce que le "journalisme" devrait être: des articles d'analyse de fond, des informations
vérifiées et recoupées... Le tout dans un français parfait. Brillant et transcendant. Par Raphaëlle : Ce livre sur Nicolas Sarkozy n’aurait pas fait parti de mes lectures. Ayant occulté tout ce qui concerne la politique pour des raisons personnelles, je ne m’y serais pas intéressé si nous n’avions pas eu cette liste. Il faut toutefois avouer qu’en terme de culture générale et de mise à niveau concernant le mandat du Président, ce livre est très complet. Les analyses sont poussées, digne du travail d’un journaliste, qui non seulement transmet les informations mais aussi donne son avis sur la question. Ce sont des articles dans lesquels on ressent la recherche d’information poussées, digne d’enquête journalistique. L’écriture est claire, facile à comprendre. Malgré cela, ce fut difficile et long à lire. Il m’a effectivement permis de m’informer sur tout ce que le Président a pu faire durant son mandat, mais ce n’est pas un livre qui m’ait inspiré. Il faut également préciser que ces réformes étant très rapide, on ne peut toutes les retenir ; ce bilan est très complet. Concernant mon opinion, ce livre n’a fait qu’appuyer mon point de vue. Toutefois, j’y mettrai un bémol, il est évidemment facile de critiquer un homme qui n’en fait qu’à sa tête et veut tout contrôler. Il faut quand même admettre qu’au moment des élections présidentielles, personne n’était en mesure de prendre la présidence à sa place. 

Liens utiles