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optique - physique.

Publié le 24/04/2013

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physique
optique - physique. 1 PRÉSENTATION optique, partie de la physique qui traite de la propagation et du comportement de la lumière. De façon générale, la lumière est la partie du spectre électromagnétique (voir rayonnement), qui s'étend des rayons X aux micro-ondes. L'étude de l'optique est divisée en deux parties : l'optique géométrique et l'optique ondulatoire (ou optique physique), qui seront présentées ci-dessous. 2 NATURE DE LA LUMIÈRE L'énergie lumineuse a une double nature rayonnée : elle peut être considérée comme un flux de particules énergétiques, les photons, ou comme un ensemble de trains d'ondes transversales. Ainsi, en optique, deux théories complémentaires s'opposent : la théorie corpusculaire et la théorie ondulatoire de la lumière. Le concept de photon est utilisé pour expliquer les interactions entre la lumière et la matière lorsqu'elles conduisent à un changement de nature de l'énergie, comme dans l'effet photoélectrique ou la luminescence. Le concept d'onde est généralement utilisé pour expliquer la propagation de la lumière et certains des phénomènes liés à la formation des images. Les ondes lumineuses, comme les autres ondes électromagnétiques, créent en chaque point de l'espace des champs électriques et magnétiques oscillant rapidement. Puisque ces champs sont caractérisés par une direction et une grandeur, ils sont représentés par des vecteurs. Les champs électriques et magnétiques sont orthogonaux, perpendiculaires à la direction de propagation de l'onde. L'onde lumineuse la plus simple est l'onde sinusoïdale, appelée ainsi car la courbe de l'intensité des champs électrique et magnétique en fonction de la direction de propagation de cette onde est une sinusoïde. Le nombre d'oscillations par seconde en un point de l'onde lumineuse est appelé fréquence. La longueur d'onde (notée ?) est la plus petite distance, mesurée suivant l'axe de propagation, entre deux points ayant la même phase, c'est-à-dire deux points de l'onde ayant les mêmes caractéristiques. La longueur d'onde est par exemple la distance entre deux maxima ou deux minima successifs sur la courbe indiquée précédemment. Dans le spectre visible, les différences de longueur d'onde se traduisent par des différences de couleur. Le domaine visible s'étend de 350 nm (violet) à 750 nm (rouge), un nanomètre (nm) étant égal à 10-9 m. La lumière blanche est un mélange de longueurs d'onde visibles. Bien qu'il n'y ait pas de limite précise entre les domaines des longueurs d'onde, on peut considérer que la limite inférieure des longueurs d'onde des radiations ultraviolettes est de 10 nm. Les radiations infrarouges, qui produisent un rayonnement thermique, ont des longueurs d'onde comprises entre 700 nm et 1 mm. La vitesse de propagation d'une onde électromagnétique est le produit de sa fréquence par sa longueur d'onde. Dans le vide, cette vitesse est la même pour toutes les ondes. La vitesse de la lumière dans un milieu est inférieure à sa vitesse de propagation dans le vide et dépend de la longueur d'onde. Ce phénomène est appelé dispersion. L'indice de réfraction d'un milieu est le rapport de la vitesse de la lumière dans le vide sur la vitesse d'une onde lumineuse dans le milieu. Pour toutes les longueurs d'onde, l'indice de réfraction de l'air est de 1,00029, mais pour la plupart des applications, la valeur de 1 est suffisamment précise. Les lois de la réflexion et de la réfraction de la lumière sont généralement issues de la théorie des ondes lumineuses introduite au XVIIe siècle par le scientifique hollandais Christiaan Huygens. Le principe de Huygens stipule que chaque point du front d'onde initial peut être considéré comme l'origine de petites ondes secondaires et sphériques qui se propagent dans toutes les directions à partir de leur centre avec la même vitesse, la même fréquence et la même longueur d'onde que l'onde initiale. Un nouveau front d'onde qui englobe les ondes secondaires peut alors être défini. Comme la lumière se propage perpendiculairement à ce front d'onde, ses changements de direction peuvent être expliqués par le principe de Huygens. Lorsque des ondes secondaires se propageant dans un milieu rencontrent un obstacle ou passent dans un autre milieu, chaque point de la surface de séparation devient la source de deux nouveaux trains d'ondes. Celui qui est réfléchi reste dans le premier milieu et celui qui est réfracté pénètre dans le second milieu. Le comportement des rayons réfléchis et réfractés peut être interprété par le principe de Huygens. Il est plus simple et souvent suffisant de représenter la propagation de la lumière par des rayons plutôt que par des ondes. Le rayon représente la ligne de propagation ou la direction de l'énergie rayonnante. En optique géométrique, la théorie des ondes lumineuses n'est pas utilisée et on suppose que la lumière ne s'incurve pas. Les rayons et leur évolution sont représentés en utilisant les lois de la réflexion et de la réfraction. 3 OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE Cette partie de l'optique concerne l'application des lois de la réflexion et de la réfraction de la lumière, pour la conception de lentilles et d'autres instruments optiques. 3.1 Réflexion et réfraction Si un rayon de lumière se propage dans un milieu homogène et arrive à la surface d'un second milieu homogène, une partie de la lumière est réfléchie et l'autre partie pénètre dans le second milieu (réfraction) et peut ou non y être absorbé. La proportion de la lumière réfléchie dépend du rapport des indices de réfraction des deux milieux considérés. Le plan d'incidence est défini par le rayon incident et la perpendiculaire, ou normale, à la surface au point d'incidence du rayon (voir figure 1). L'angle d'incidence est l'angle formé par le rayon incident et cette perpendiculaire. Les angles de réflexion et de réfraction sont les angles entre la normale et les rayons réfléchis et réfractés. D'après les lois de la réflexion, l'angle de réflexion est égal à l'angle d'incidence et le rayon incident, le rayon réfléchi et la normale au point d'incidence sont dans le même plan. Si la surface du second milieu est lisse, il peut agir comme un miroir et produire une image réfléchie (figure 2). La source lumineuse de la figure 2 est l'objet A. On considère qu'un point de A émet des rayons lumineux dans toutes les directions. Les deux rayons qui parviennent au miroir aux points C et D sont réfléchis. La réflexion produit respectivement les rayons (BD) et (CE). Pour un observateur situé devant le miroir, ces rayons semblent provenir d'un point unique F placé derrière le miroir. D'après les lois de la réflexion, les rayons (CF) et (AC) forment le même angle avec la surface du miroir. Il en est de même pour (AC) et (AB). Ainsi, dans le cas d'un miroir plan, l'image d'un objet semble être formée par les rayons issus d'une source située derrière le miroir à une distance de la surface du miroir égale à la distance entre la surface et l'image. Si la surface du second milieu est rugueuse, les perpendiculaires aux différents points de la surface ont des directions différentes, que l'on peut considérer aléatoires si le milieu est suffisamment rugueux. Dans ce cas, les rayons émis d'un point source sont si dispersés qu'ils ne peuvent former une image. 3.1.1 Loi de Snell-Descartes D'après cette loi importante, nommée en référence au mathématicien hollandais Willebrord Snell Van Royen, le produit de l'indice de réfraction par le sinus de l'angle d'incidence d'un rayon dans un milieu donné est égal au produit de l'indice de réfraction par le sinus de l'angle de réfraction du deuxième milieu. Le rayon incident, le rayon réfracté...
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« Si la surface du second milieu est rugueuse, les perpendiculaires aux différents points de la surface ont des directions différentes, que l'on peut considérer aléatoires si lemilieu est suffisamment rugueux.

Dans ce cas, les rayons émis d'un point source sont si dispersés qu'ils ne peuvent former une image. 3.1. 1 Loi de Snell-Descartes D'après cette loi importante, nommée en référence au mathématicien hollandais Willebrord Snell Van Royen, le produit de l'indice de réfraction par le sinus de l'angled'incidence d'un rayon dans un milieu donné est égal au produit de l'indice de réfraction par le sinus de l'angle de réfraction du deuxième milieu.

Le rayon incident, le rayonréfracté et la perpendiculaire au point d'incidence sont dans le même plan.

En général, l'indice de réfraction d'un matériau transparent dense est plus élevé que pour unmatériau transparent moins dense ; cela signifie que plus un milieu est dense, plus la vitesse de la lumière s'y propageant est faible.

On dit qu’il est plus réfringent.

Ainsi,un rayon se propageant dans un milieu et qui pénètre dans un second milieu d'indice de réfraction supérieur se rapproche de la normale au plan d'incidence, alors qu'unrayon pénétrant dans un milieu d'indice de réfraction inférieur s'en éloignera.

Les rayons incidents perpendiculaires à la surface de séparation des deux milieux sontréfléchis et réfractés perpendiculairement à cette surface.

Considérons deux milieux de nature différente, le premier étant plus réfringent que le second.

Un objet situé dansle premier milieu semble plus proche de la surface de séparation des deux milieux pour un observateur situé dans le second milieu, moins réfringent.

Un exemple classiqueillustre ce phénomène : l'observation d'un objet placé dans l'eau par une personne située au-dessus de la surface de l'eau (figure 3). Les rayons obliques sont sélectionnés uniquement pour la clarté de l'illustration.

Le rayon (DB) provenant de l'objet en D s'écarte de la perpendiculaire vers A.

L'objet, de cefait, semble être situé en C où la ligne ABC est sécante d'une droite perpendiculaire à la surface de l'eau et passant par D. La figure 4 illustre le chemin suivi par la lumière qui traverse plusieurs milieux dont les surfaces de séparation sont parallèles.

L'indice de réfraction de l'eau est inférieur àcelui du verre.

L'indice de réfraction du premier et celui du dernier milieu étant identiques, le rayon émergeant est parallèle au rayon incident (AB) mais est décalé parrapport à ce dernier.

Le décalage est dû à l'action des milieux intermédiaires sur les rayons. 3.1. 2 Prisme Si la lumière traverse un prisme, objet transparent ayant des surfaces planes et polies, le rayon sortant n'est pas parallèle au rayon incident.

Comme l'indice de réfractiond'un milieu dépend de la longueur d'onde, un prisme peut séparer les différentes longueurs d'onde d'un rayon incident et former ainsi un spectre.

Sur la figure 5,l'angle CBD formé par les directions du rayon incident et du rayon émergent est appelé angle de déviation. On peut montrer que la déviation passe par un minimum lorsque rayons incidents et émergents sont symétriques par rapport au plan bissecteur du prisme.

L'indice de réfraction du prisme peut être calculé en mesurant l'angle de déviationminimum et l'angle formé entre les faces du prisme. 3.1. 3 Angle limite Lorsqu'un rayon pénètre dans un milieu moins réfringent, il s'éloigne de la normale à la surface de séparation.

Comme l'angle de déviation par rapport à cetteperpendiculaire augmente avec l'angle d'incidence, il existe un angle d'incidence, appelé angle limite, pour lequel le rayon réfracté forme un angle de 90° avec la normale àla surface de séparation des milieux.

Si l'angle d'incidence est supérieur à l'angle limite, les rayons lumineux sont totalement réfléchis.

La réflexion totale est impossiblelorsque la lumière passe d'un milieu moins réfringent à un milieu qui l’est plus.

Les trois schémas de la figure 6 illustrent une réfraction ordinaire, une réfraction à l'anglelimite et une réflexion totale.

Les fibres optiques utilisent le phénomène de la réflexion totale : la lumière pénètre par une extrémité dans un tube de verre ou de plastique.À l'intérieur de ce dispositif, la lumière se propage par réflexions successives sur la surface intérieure du tube, puis sort par l'autre extrémité.

On peut étirer une fibre deverre pour lui donner un très petit diamètre.

On peut également recouvrir la fibre d'un matériau d'indice de réfraction inférieur à la surface intérieure de la fibre.

Les fibresoptiques sont notamment utilisées pour transmettre des images.

Ces câbles sont flexibles et peuvent être utilisés pour éclairer comme pour transmettre des images ; ilssont précieux pour effectuer des examens médicaux, car ils peuvent être introduits dans des passages étroits comme les vaisseaux sanguins.. »

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