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ozone

Publié le 18/11/2013

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ozone, n.m., composé chimique dont la molécule est constituée de trois atomes d'oxygène. À la température ordinaire, l'ozone est un gaz bleuâtre ; il prend une couleur bleue à l'état liquide. Son point de fusion est de - 193 oC et son point d'ébullition, de - 111,9 oC. L'ozone est présent dans l'atmosphère à un degré de concentration qui varie avec l'altitude ; il se forme dans la stratosphère vers 20 à 30 km d'altitude à partir de molécules d'oxygène qui, sous l'influence du rayonnement ultraviolet, se dissocient en deux atomes d'oxygène. Ces atomes réagissent sur des molécules d'oxygène non dissociées pour former des molécules d'ozone. Étant instable, celui-ci se dissocie à son tour, et un état d'équilibre finit par s'établir. En laboratoire, l'ozone est préparé en soumettant de l'air sec à une décharge électrique. La réaction est réversible et l'ozone ne peut être obtenu à l'état pur qu'en refroidissant l'air ozonisé à - 180 oC, température à laquelle il se sépare sous la forme d'un liquide de couleur bleue. À faible concentration, l'ozone est un gaz dont l'odeur est caractéristique et non déplaisante ; à forte concentration, il provoque une sévère irritation du système respiratoire. Les propriétés chimiques de l'ozone sont caractérisées par son puissant pouvoir oxydant. Pour cette raison, il est utilisé dans la stérilisation des eaux, dans la purification de l'air, dans le vieillissement artificiel des cires, des huiles et des textiles. On l'utilise également en laboratoire pour oxyder les composés éthyléniques. Il doit être utilisé avec précaution, car ses solutions sont instables et explosent facilement sous l'influence d'une élévation de température.

 La couche d'ozone.

L'ozone présente une concentration maximale dans sa couche située en haute altitude. Cette couche a pour propriété essentielle d'absorber la plus grande partie du rayonnement ultraviolet émis par le soleil. Elle protège ainsi tous les organismes vivants présents sur terre des effets néfastes de ce rayonnement. Le passage de la vie aquatique à la vie terrestre n'a été possible que lorsque cette couche d'ozone s'est constituée. Une grande inquiétude s'est donc manifestée après l'observation de la formation périodique de « trous « dans la couche d'ozone au-dessus des Pôles. La ou les causes de ces régressions font toujours l'objet d'une controverse. Une des hypothèses les plus avancées attribue la cause de ce phénomène aux chlorofluorocarbures (CFC), composés très utilisés dans les bombes aérosol et dans la réfrigération. Une décomposition à haute altitude de ces CFC sous l'influence du rayonnement ultraviolet donnerait naissance à des radicaux halogénés qui détruiraient les molécules d'ozone. Bien que cette réaction puisse être observée en laboratoire, il reste à confirmer sa réalité au niveau de la couche d'ozone. Les États-Unis ont lancé un laboratoire spatial dont la tâche essentielle est d'examiner de près la couche d'ozone pour tenter d'expliquer de quelle manière les molécules d'ozone sont réellement détruites à haute altitude.

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 Les corrélats

 Les livres

  •  ozone, page 3657, volume 7

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 Les corrélats

 Les livres

  •  rayonnement - teneur en ozone de la stratosphère antarctique en octobre 1980, page 4258, volume 8
  •  rayonnement - teneur en ozone de la stratosphère antarctique en octobre 1989, page 4258, volume 8 

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