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Pavie, bataille de

Publié le 09/02/2013

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1   PRÉSENTATION

Pavie, bataille de, combat ayant opposé les armées de François Ier de France à celles de l’empereur Charles Quint, qui a eu lieu à Pavie, au sud de Milan (en Lombardie), le 24 février 1525.

2   LE SIÈGE DE PAVIE PAR LES TROUPES DE FRANÇOIS IER

Depuis 1494, le royaume de France est engagé dans les guerres d’Italie, revendiquant pour la couronne le duché de Milan et le royaume de Naples. Lorsqu’il monte sur le trône de France en 1515, François Ier lance à son tour ses troupes sur la péninsule. Puis, l’élection de Charles Quint à la tête du Saint Empire romain germanique (titre que brigue le roi français) détourne les objectifs premiers des guerres d’Italie. Alors que jusqu’alors la France revendiquait des terres qu’elle jugeait être siennes, il s’agit désormais d’une rivalité de pouvoir et d’extension territoriale entre les deux principaux souverains d’Europe.

Le 27 octobre 1524, dès le lendemain de la prise de Milan, les troupes de François Ier de France, au nombre de 26 000 hommes, entament le siège de la ville de Pavie, dotée d’une garnison de 6 000 soldats. Les Impériaux de Charles Quint ripostent en envoyant une armée de secours de 23 000 Espagnols. Après plusieurs mois de siège, la bataille éclate le 23 février 1525.

3   LA DÉROUTE FRANÇAISE ET LA CAPTURE DU ROI

Au début de la bataille, les Français prennent l’avantage et sont sur le point d’encercler et de battre les Espagnols. Mais 1 500 arquebusiers espagnols font pleuvoir un feu meurtrier sur l’arrière de la cavalerie française. Pourtant alliés fidèles des Français — comme le stipule la paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan de 1515 —, les mercenaires suisses prennent la fuite. La garnison de Pavie tente alors une sortie en vue d’accélérer la déroute de l’armée française, laquelle est alors presque entièrement anéantie. Le 24 février 1525, François Ier, blessé, est capturé et emmené à Madrid.

Cette défaite met un terme à la tentative de domination française en Italie, amorcée à Marignan. François Ier est contraint d’accepter le traité de Madrid (14 janvier 1526), lui imposant de renoncer à l’Italie, à la Flandre, à l’Artois, de céder la Bourgogne et d’épouser Éléonore de Habsbourg, sœur de l’empereur. Cependant, dès sa libération, le roi de France s’affranchit de ses obligations et relance la guerre.

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