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Pays des Karamajongs et des Acholis

Publié le 22/02/2012

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La gamme des paysages africains n'est jamais complète. L'Ouganda connaît, en certaines régions, une aridité prononcée; d'où l'étrange biotope représenté. A l'ouest du grand rift occidental, cette prestigieuse faille dont il a déjà été fait mention, se situe une vaste zone de pénéplaines parsemées d'inselbergs, les montagnes-îles. Ce sont-là des reliefs résiduels qui «émergent» de la couverture de débris. Nous sommes toujours ramenés à la géomorphologie, et, dans le cas particulier, à la formation de glacis d'érosion. Ces inselbergs surgissent parfois à 500 m de hauteur, mais parfois de quelques, dizaines de mètres seulement. Leurs modelés sont très variés, mais en fonction de la nature de la roche mère. En général, les versants sont verticaux, cela est dû à la desquamation et à l'érosion chimique. L'exfoliation se fait souvent en lames épaisses, mais il y a des inselbergs de types ruiniformes, le débitage est alors autre. En zone aride ou semi-aride on peut avoir affaire à ces immenses plaines d'ablation, ou de dégradation, plus ou moins ponctuées d'inselbergs. La Mauritanie offre cet aspect, les inselbergs sont plus rares (structures cristallines). L'érosion peut aussi isoler des massifs résiduels relativement proches les uns des autres. Le nord du Kenya, au socle précambrien, est aussi fait de coulées de laves du Tertiaire, ce qui donne également ces plateaux dominés d'inselbergs abrupts. Ces sols squelettiques (lithosols) ne permettent qu'a des populations de pasteurs semi-nomades d'y vivre. Une faible pluviosité permet cependant la croissance de graminées rustiques (millet, par exemple). Les pénéplaines en question peuvent avoir, en Ouganda, une savane arborée périphérique.

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