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Pourquoi faudrait-il craindre l'inflation ?

Publié le 09/11/2012

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L’inflation est une hausse du niveau général des prix et mesure la hausse du prix moyen de tous les biens et services. Le niveau général de prix résulte de l’équilibre entre l’offre et la demande globale (Og Dg). Donc inflation peut résulter d’un déséquilibre entre Og et Dg. Par la demande (hausse demande de l’étranger, politique de soutien à la conso etc.) : Og hausse prix Par l’offre : hausse des coûts (due à hausse des salaires, choc pétrolier, hausse taxes et augmentation coût d’importation) Il s’agit d’un phénomène autoentretenu et cumulatif : hausse des coûts => hausse des prix => baisse pvr d’achat – une fois l’inflation constatée – revendication salariale =>   augmentation salaires = > augmentation des coûts => nvelle dégradation du pouvoir d’achat etc... Selon monétariste inflation résulterait d’une expansion trop rapide de la quantité de monnaie. L’objectif principal de la BCE inscrit dans ses statuts est de maintenir la stabilité des prix et de lutter contre l’inflation dès lors il semblerait que l’inflation serait un phénomène à craindre. Pourquoi faudrait-il craindre l’inflation ? En quoi peut-elle être bénéfique ?     I) Inconvénients de l’inflation :   A) Pour les ménages :       - Perte de pouvoir d’achat = mêmes salaires pour prix plus élevés : moins de pvr d’achat : coût de la vie ++ => conditions de vie plus dure
      - Inflation et revenu (cf enjeux de la répartition) : pas d’effet identique sur l’ensemble   des catégories sociales. Ex : Si pdt Trente Glorieuses effet positifs sur majorité des individus, petits épargnants de livret de caisse d’épargne ont connu des revenus négatifs.       - Pertes en tant qu’épargnants si l’épargne n’est pas indexée : les intérêts réels deviennent faibles, voire négatifs, dévalorisation du patrimoine financier. La diminution des taux d’intérêts réels est mauvaise pour le prêteur qui voit une partie de l’argent qu’il avait prêté se réduire avec le taux d’intérêt réel. Le prêteur souhaite donc fixer un tx d’intérêt nominal pour compenser l’inflation imprévue.   (tx d’intérêt réel= taux d’intérêt nominal – inflation)         Globalement tous les ménages qui ne peuvent pas indexer leur revenus sur l’inflation en pâtissent.   B) Pour les pays et les entreprises :       - Si indexation des salaires : hausse des salaires et baisse de la rentabilité économique.       - L’exportation est plus difficile et les produits importés sont favorisés (le pays qui a le plus d’inflation voit se détériorer sa compétitivité-prix). Conduit à LT à dévaluation => perte de part de marché à l’exportation et augmentation de la pénétration des importations => effets néfastes sur système productif et sur l’emploi du pays.       - Augmentation du taux des prêts à taux variable.  
    - Inflation et chômage, la courbe de Phillips :         À CT : dilemme inflation-chômage pr les gvts.  Les gouvernements s’appuient sur les idées développées par les keynésiens, une réduction du chômage entraîne une accélération des salaires nominaux et une augmentation de l’inflation. Obtenir la désinflation, c’est accepter une croissance moindre et surtout une augmentation du chômage. Politique de stop and go, politique de régulation conjoncturelle. « Moins de chômage, plus d’inflation « ou « moins d’inflation, plus de chômage «.         Friedman : il existe un taux de chômage naturel vers lequel tend toute économie peut importe la politique du gvt menée. À CT : diminution du chômage car les agents sont victimes de l’illusion monétaires et ne vont pas réclamer d’augmentation des salaires et les entreprises vont embaucher plus de ce fait. (L'illusion monétaire est le comportement par lequel un agent économique confond une variation du niveau général des prix avec une variation des prix relatifs. Un agent est, par exemple, victime d'illusion monétaire s'il pense que seul son salaire a augmenté (variation d'un prix relatif) en cas de hausse générale des prix, c'est-à-dire d'inflation). À MT et LT : prise de conscience de l’inflation et renforcement des tensions inflationnistes qui va entrainer le licenciement de main d’œuvre pr les entreprises (courbe verticale a LT).     II) Avantages
de l’inflation :   A) Pour les ménages :       - Conséquences moins importantes si indexation des salaires.       - L’inflation a pour effet d’alléger la dette en cas d’emprunts à taux fixes.       - Lorsqu’il y a un peu d’inflation, c'est-à-dire que les prix augmentent, les consommateurs n’ont pas intérêt à faire des économies (épargne) pourquoi parce que le pouvoir d’achat des sommes qu’ils ont en banque diminue avec l’inflation. Exemple si vous avez 10 000 € en banque avec une inflation de 3 % dans 10 ans en valeur et en pouvoir d’achat équivalent d’aujourd’hui vous n’aurez plus que 7 000 € (même si le montant sur votre compte est toujours 10 000 €). Inciter les consommateurs à consommer est économiquement une « bonne « chose. Plus les gens consomment plus la vitesse de rotation de la monnaie est importante et plus l’économie tourne… Un peu d’inflation dans ce cas est « bénéfique « à l’économie.   B) Pour les pays et les entreprises :       - L’inflation favorise les investissements car elle augmente la marge d’autofinancement et allège la charge de remboursements (en cas d’emprunts à taux fixes), les entreprises ont intérêts à s’endetter à CT       - Allègement de la dette : De même les entreprises et les emprunteurs ont intérêt à emprunter de l’argent, parce que les dettes diminuent en valeur absolue avec l’inflation. Si vous emprunter 100 000 €, avec par exemple une
inflation de 4 %, tous les ans la somme restant due à rembourser en valeur relative, diminue parce qu’elle perd 4% de sa valeur… Les entreprises peuvent donc emprunter pour développer leurs activités ou financer leur fonds de roulement quand le besoin en fond de roulement augmente.   C) Pire que l’inflation la déflation : La déflation est une baisse des prix   et donc le contraire de l’inflation. C’est une phénomène qui peut être durable et autoentretenu parce qu’il modifie les anticipations des agents et car la baisse des prix provoque la baisse de la production qui aggrave la baisse des prix. Elle est une cause et une conséquence de la dépression des années 30 (- 38% en France, -42% aux USA) d’autant que les pays ont adopté des politiques protectionnistes qui ont accentué la surproduction mondiale. Le principal effet de la déflation étant d'augmenter la valeur des dettes, la menace est prise au sérieux, car les pays développés sont fort endettés Conclusion : Il faut craindre l’inflation car elle a des effets néfastes sur l’économie d’autant plus qu’il s’agit d’un phénomène autoentretenu et cumulatif. En pratique l’arbitrage entre les différents effets de l’inflation conduit la plupart des économistes à estimer qu’un taux d’inflation stable proche des 2% est un signe de bon fonctionnement d’une économie développée. L’inflation est donc a craindre mais il faut biaiser ses effet

« ici que les nouveaux peuples sont aussi inoffensifs que les fruits et qu'il ne faut pas en avoir peur. La présence des connecteurs logiques permet une construction rigoureuse, c'est le cas lorsque Montaigne donne sa thèse suivie de l’argument et pour finir l'exemple : son argumentation est claire par ce qu'elle est organisée de façon méthodique et qu'il suit toujours ce même schéma pour démontrer une thèse. TRANSITION Nous avons pu constater que l'argumentation directe permet de faciliter l'accès au point de vue de l'auteur.

Cependant, l'argumentation indirecte qui utilise une histoire pour véhiculer un message, peut aussi être efficace. Convaincre par le biais d'une histoire en utilisant une argumentation indirecte présente certains intérêts : l'histoire est un support varié pour dénoncer ou faire réfléchir. L’histoire peut être sous forme de fable, qui dénonce les travers sociaux et politiques, tel est le cas dans Les Châtiments de Victor Hugo où l'auteur critique la politique de l'Empereur Napoléon III tout en restant implicite.

C'est aussi le cas lorsque La Fontaine dresse une peinture de la vanité humaine dans son Livre VII des Fables. Le conte peut aussi développer une réflexion et dénoncer plusieurs points tels que la guerre dans le chapitre III de Candide, l'intolérance religieuse et la superstition au chapitre VI, ainsi que l'esclavage au chapitre 19 ou l'optimisme. Les histoires ne sont cependant pas forcément des apologues comme les romans du XIXe siècle.

En effet, dans Germinal de Zola, l'auteur critique l'exploitation ouvrière sans en donner la morale, il ne fait qu'expliquer les horreurs que vivaient les mineurs ; c'est donc au lecteur d'y trouver sa propre morale. Un des intérêts de l'argumentation indirecte est son efficacité à faire passer un message en ayant un support simple et accessible. Le choix des personnages est simple, ils sont souvent schématiques et sans personnalité.

C'est le cas dans Les Châtiments de Victor Hugo, où un singe quelconque est défait par un guerrier tout aussi quelconque.

Cela permet de ne pas apporté trop d'informations inutiles à l'histoire et ainsi être plus simple à comprendre. La structure narrative est simple, ainsi l'histoire est facile à comprendre.

L'exemple du chapitre VI de Candide où les personnages arrivent à Lisbonne, la ville où s'est déroulé le séisme nous présente la situation initiale, ils se font ensuite arrêtés, l'élément perturbateur est là.

Arrivent enfin les péripéties avec la description de la cérémonie, puis la résolution avec les personnages qui sont punis et enfin la situation finale avec le départ de Candide. La leçon est simple, contrairement à une argumentation directe.

C'est le cas lorsque Belluaire rétablit la vérité et montre que l'apparence est parfois trompeuse.

Même si l'auteur ne le dis pas explicitement, la morale est facile à trouver grâce à une argumentation indirecte. Faire passer un message à travers une histoire permet de rendre l'argumentation agréable et plaisante à lire. La présentation d'un monde fictif et déroutant permet de plaire plus facilement au lecteur, ainsi dans les Fables de La Fontaine, les animaux parlent : avec « La tête et la queue du serpent », La Fontaine fait parler un serpent comme si la tête ainsi que la queue avait deux personnalités distinctes : la queue ayant suivi toute sa vie la tête, et la tête étant égale à la queue, cette dernière demande à ce que les rôles soit inversés.

Nous avons ici un syllogisme. Le récit entraînant avec de nombreuses péripéties qui font rebondir l'histoire, permettent d'avoir un récit agréable à lire.

Dans Candide, le personnage suit un voyage initiatique qui le fait passer par Berlin et. »

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