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préteur (Rome antique)

Publié le 01/02/2013

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préteur (Rome antique), magistrat chez les anciens Romains. Ce titre fut porté dans un premier temps par les consuls. En 366 av. J.-C., lorsque les lois liciniennes imposèrent que le pouvoir suprême soit aux mains de deux consuls dont l'un devait être issu de la plèbe, la préture fut définie comme une fonction spécifique pour assurer la juridiction civile et il semble qu'elle fut d'abord réservée aux patriciens. Le préteur, appelé encore préteur urbain, était virtuellement un troisième consul et était accompagné de six licteurs. En 337 av. J.-C., la préture s'ouvrit aux plébéiens et devint la première étape vers le consulat. Le préteur urbain présidait à tous les litiges entre citoyens dans la ville même de Rome.

Un second préteur, appelé préteur pérégrin, fut nommé en 242 av. J.-C. pour diriger les procès dans lesquels une des parties au moins était étrangère. Plusieurs préteurs furent ajoutés, en charge de l'administration des provinces nouvellement conquises, jusqu'à en compter seize au maximum. Le préteur urbain venait au premier rang et, en l'absence des consuls de Rome, pouvait convoquer les réunions du Sénat. La préture s'exerçait généralement durant une année, et il fallait avoir au moins trente ans pour y accéder. Les magistrats avec rang de préteur présidaient les tribunaux d'exception établis à Rome pour traiter les crimes d'extorsion, de corruption, de trahison et de meurtre.

Les préteurs, comme les consuls, étaient élus par le peuple romain assemblé en comices et exerçaient le pouvoir militaire ; à l'issue de leur charge, ils devenaient propréteurs ou gouverneurs de provinces. À l'occasion de la réorganisation des provinces sous l'Empire, tous les gouverneurs des provinces impériales, sous l'autorité proconsulaire de l'empereur, furent nommés propréteurs. On les appelait ainsi, qu'ils soient de rang consulaire ou prétorien.

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