Devoir de Philosophie

Question 131 Domaine traditionnellement réservé des présidents de la République, la politique étrangère connaît Mitterrand.

Publié le 19/08/2014

Extrait du document

question
Question 131 Domaine traditionnellement réservé des présidents de la République, la politique étrangère connaît Mitterrand. Combien de déplacements officiels effectue-t-il durant l'année 1982: A. six? B. huit? c. dix? Réponse 131 C . D ix. Ces voyages conduiront François Mitterrand au Japon, aussi bien qu'en Inde, en Egypte ou en Afrique, ainsi que dans plusieurs pays européens. Il n'est sans doute pas sans signification qu'il ait inauguré ses visites officielles par Israël (étant d'ailleurs le premier président français à s'y rendre). Il y va bien sûr pour plaider le d ossier de la paix au Moyen-Orient (on sait la tradition nelle politique pro-arabe de la France) et se poser d'emblée en médiateur, mais sa visite a aussi pour ambition de réchauffer l'amitié franco-israélienne, parfois contestée par la raison d'Etat. Ce dégel entre Paris et Jérusalem explique la recrudescence, en 1982, des actions terroristes, tant sur le sol métropolitain (attentats de la rue Marbeuf, de la rue des Rosiers, du lycée Carnot), qu'à l'étranger (attentat contre l'ambassade de France à Beyrouth). De façon générale, indiquons qu'il n'y a pas de divergence fondamentale entre le président Mitterrand et ses prédécesseurs au plan de la politique extérieure. Autant la rupture se veut totale avec le passé dans la conduite des affaires intérieures, autant les grands axes de la stratégie étrangère sont maintenus : équilibre des blocs, entente franco-allemande, construction européenne, relations privilégiées avec les pays africains. F. Mitterrand demeure dans la tradition gaullienne de d éfense de l'indépendance nationale. Tout juste peut-on noter une différence appréciable sur le plan des relations avec les deux superpuissances: raidissement avec l'URSS (essentiellement en raison de la présence soviétique en Afghanistan) et rapprochement avec les Etats-Unis (dans l'affaire des euromissiles). Le président Mitterrand tente aussi de réactiver le dialogue Nord-Sud et convoque, à Versailles, un huitième sommet des pays industrialisés. Il n'aura guère de suite dans un contexte international de crise où chaque pays se replie sur lui-même pour la défense de ses intérêts particuliers.
question

« nelle politique pro-arabe de la France) et se poser d'emblée en médiateur, mais sa visite a aussi pour ambition de réchauffer l'amitié franco-israélienne, parfois contestée par la raison d'Etat. Ce dégel entre Paris et Jérusalem explique la recrudescence, en 1982, des actions terroristes, tant sur le sol métropolitain (attentats de la rue Marbeuf, de la rue des Rosiers, du lycée Carnot), qu'à l'étranger (attentat contre l'ambassade de France à Beyrouth). De façon générale, indiquons qu'il n'y a pas de divergence fondamentale entre le président Mitterrand et ses prédécesseurs au plan de la politique extérieure.

Autant la rupture se veut totale avec le passé dans la conduite des affaires intérieures, autant les grands axes de la stratégie étrangère sont maintenus : équilibre des blocs, entente franco-allemande, construction européenne, relations privilégiées avec les pays africains.

F.

Mitterrand demeure dans la tradition gaullienne de défense de l'indépendance nationale.

Tout juste peut-on noter une différence appréciable sur le plan des relations avec les deux superpuissances: raidissement avec l'URSS (essentiellement en raison de la présence soviétique en Afghanistan) et rapprochement avec les Etats-Unis (dans l'affaire des euromissiles). Le président Mitterrand tente aussi de réactiver le dialogue Nord-Sud et convoque, à Versailles, un huitième sommet des pays industrialisés.

Il n'aura guère de suite dans un contexte international de crise où chaque pays se replie sur lui-même pour la défense de ses intérêts particuliers.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles