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Question 136: Au paroxysme de la lutte scolaire, la France est confrontée à une nouvelle échéance électorale.

Publié le 19/08/2014

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Question 136: Au paroxysme de la lutte scolaire, la France est confrontée à une nouvelle échéance électorale. Ces élections de juin 1984 sont: A. européennes ? B. législatives ? C. sénatoriales ? Réponse 136 A. Européennes. Il s'agit de renouveler l'Assemblée de la CEE, qui siège à Strasbourg. Le désintérêt de l'électorat se traduit par une abstention frôlant les 43%. Pourtant, quatorze listes se sont présentées. On y retrouve tous les grands partis, l'U.D.F. et le R.P.R. constituant même une liste commune, plus une pléthore de listes représentant tout aussi bien des intérêts socio-professionnels que les tendances marginales. La vedette du scrutin appartient à la liste Le Pen. Elle affichera un score de 11% des voix, faisant jeu égal avec le P.C.F., en chute libre. Quoiqu'européennes, ces élections ont, comme toujours, reflété les tendances nationales. A un point tel d'ailleurs qu'on les a qualifiées de "non-élections non européennes". On en déchiffre donc les résultats à la lumière des précédentes législatives de 1981. Si la droite (modérée) conserve à peu près ses positions, le P.S. est en net recul, tandis que le P.C.F., on l'a dit, plonge dangereusement. Pourtant la victoire de la droite n'est totale, voire triomphale, que si on lui ajoute les voix de l'extrême-droite, constatation qui va alimenter passionnément le débat politique des prochaines échéances électorales. A l'Elysée, la lecture des résultats conforte le président Mitterrand dans sa décision de changer la politique générale et donc l'équipe ministérielle. Pour ce qui concerne plus particulièrement l'insertion de la France au sein de la CEE, on retiendra que l'européanisme de F. Mitterrand n'a jamais été pris en défaut. Au contraire, par exemple, au plus fort des attaques virulentes contre le franc, le Président a voulu son maintien dans le système monétaire européen, en dépit de l'avis de certains experts, dont P . Bérégovoy (futur ministre des Finances) qui souhaitait son retrait du serpent monétaire.
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« marginales.

La vedette du scrutin appartient à la liste Le Pen.

Elle affichera un score de 11% des voix, faisant jeu égal avec le P.C.F., en chute libre. Quoiqu'européennes, ces élections ont, comme toujours, reflété les tendances nationales.

A un point tel d'ailleurs qu'on les a qualifiées de "non-élections non européennes".

On en déchiffre donc les résultats à la lumière des précédentes législatives de 1981.

Si la droite (modérée) conserve à peu près ses positions, le P.S.

est en net recul, tandis que le P.C.F., on l'a dit, plonge dangereusement.

Pourtant la victoire de la droite n'est totale, voire triomphale, que si on lui ajoute les voix de l'extrême-droite, constatation qui va alimenter passionnément le débat politique des prochaines échéances électorales. A l'Elysée, la lecture des résultats conforte le président Mitterrand dans sa décision de changer la politique générale et donc l'équipe ministérielle. Pour ce qui concerne plus particulièrement l'insertion de la France au sein de la CEE, on retiendra que l'européanisme de F.

Mitterrand n'a jamais été pris en défaut.

Au contraire, par exemple, au plus fort des attaques virulentes contre le franc, le Président a voulu son maintien dans le système monétaire européen, en dépit de l'avis de certains experts, dont P.

Bérégovoy (futur ministre des Finances) qui souhaitait son retrait du serpent monétaire.. »

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