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Question 91: Un long débat (affrontement) parlementaire trahit les divergences au sein de la majorité entre gaullistes et giscardiens.

Publié le 19/08/2014

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Question 91: Un long débat (affrontement) parlementaire trahit les divergences au sein de la majorité entre gaullistes et giscardiens. Ce débat, en juin 1976, concerne le vote d'une loi décrétant l'imposition: A. des grosses fortunes? B. du capital? C. des plus-values? Réponse 91 C. Les plus-values. Les gaullistes auraient préféré un impôt sur le capital, mais le président Giscard, qui se souvient en toutes circonstances qu'il a été très longtemps le titulaire des Finances, a imposé sa préférence pour la taxation des plus-values. Pendant six semaines, les députés vont débattre inlassablement pour accoucher finalement d'un texte tellement amendé qu'il a perdu toute sa substance. Plus que la portée réelle de la politique fiscale, le débat a mis en évidence le divorce latent entre le Président et son Premier ministre J. Chirac, leader d'ailleurs (le fait est nouveau et à souligner) du groupe, en tant que secrétaire général de l'U.D.R. On relèvera l'ambiguïté d'une situation qui voit le même Jacques Chirac agir à la fois comme chef de gouvernement et chef de parti. Ce divorce latent au sommet de l'exécutif résulte peut-être d'un conflit de personnalités, mais davantage encore de l'interventionnisme du chef de l'Etat, qui n'hésite pas à rendre publiques ses directives au Premier ministre, ni même à le court-circuiter, en s'adressant directement aux ministres de son cabinet. Il y a donc la lassitude d'un chef de gouvernement réduit au rôle trop passif de coordinateur (bien à l'encontre de la nature d'un J. Chirac), il y a les réticences du leader gaulliste bien obligé de composer avec les exigences de l'appareil de son parti, il y a, plus fondamentalement, le désaccord sur le choix d'une politique générale. La tension monte donc entre l'Elysée et Matignon. A l'image de la canicule qui règne sur la France, en cet été 1976, et qui provoque, çà et là, des sécheresses catastrophiques. Tellement catastrophiques même que certaines régions seront déclarées " zones sinistrées " et qu'un impôt de solidarité sera voté pour leur venir en aide.
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« Ce divorce latent au sommet de l'exécutif résulte peut-être d'un conflit de personnalités, mais davantage encore de l'interventionnisme du chef de l'Etat, qui n'hésite pas à rendre publiques ses directives au Premier ministre, ni même à le court-circuiter, en s'adressant directement aux ministres de son cabinet. Il y a donc la lassitude d'un chef de gouvernement réduit au rôle trop passif de coordinateur (bien à l'encontre de la nature d'un J.

Chirac), il y a les réticences du leader gaulliste bien obligé de composer avec les exigences de l'appareil de son parti, il y a, plus fondamentalement, le désaccord sur le choix d'une politique générale. La tension monte donc entre l'Elysée et Matignon.

A l'image de la canicule qui règne sur la France, en cet été 1976, et qui provoque, çà et là, des sécheresses catastrophiques.

Tellement catastrophiques même que certaines régions seront déclarées " zones sinistrées " et qu'un impôt de solidarité sera voté pour leur venir en aide.. »

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