Résumé Par Chapitres Du Rouge Et Le Noir de ZOLA : LIVRE PREMIER

Chapitre 1 : Description de la petite ville de Verrières. Portrait du maire, M. de Rênal, qui pour agrandir ses jardins, a dû négocier avec le propriétaire de la scierie : M. Sorel, père de Julien. Tyrannie de l’opinion à Verrières.  Chapitre 2 :La déambulation des Rênal sur la promenade de Verrières enclenche une rêverie poétique de l’auteur. Dans cette ville, l’utilité et l’argent règnent en maîtres.  Chapitre 3 :Pour soutenir son rang, M. de Rênal songe à engager Julien Sorel comme précepteur de ses enfants. Portrait de Mme de Rênal, naïve, timide, sensible.  Chapitre 4 :Pour négocier l’engagement de Julien, M. de Rênal rend visite au Père Sorel, qui n'a que mépris pour les choses intellectuelles et pour Julien qui, plutôt maladif, très doué pour les études , hait son entourage familial.  Chapitre 5 :Le Père Sorel négogie de manière finaude avec M. de Rênal, pour faire monter appointements et avantages en nature. L’accord conclu, Julien part au château, occasion de dévoiler ses projets ambitieux, et la conduite hypocrite dont il les voile. Chez elle, Mme de Rênal redoute l’arrivée d’un précepteur sale et mal vêtu, qui les fouettera.  Chapitre 6 :Lors de la scène de première rencontre, Mme de Rênal et Julien sont surpris par la beauté, la jeunesse de leur interlocuteur . M. de Rênal transmet au nouvel employé ses instructions, et l’emmène chez le tailleur pour lui acheter un habit noir. Julien est présenté aux enfants et s’acquiert une gloire instantanée en récitant par coeur des pages entières du Livre Saint.  Chapitre 7 :Julien commence à s’attirer la jalousie de M. Valenod, directeur du dépôt de mendicité, qui courtise Mme de Rênal. Mme de Rênal commence à s’attacher à Julien ; ignorante de la vie et de l’amour car élevée au couvent, elle vit ces moments heureux dans l’innocence.  Chapitre 8 :Elisa, la femme de chambre prétend épouser Julien, mais celui-ci refuse, provoquant la joie de Mme de Rênal qui s’interroge sur l’amour qu’elle pourrait bien porter à Julien. M. de Rênal transporte sa famille à Vergy où arrive bientôt Mme Derville, une cousine. Un soir, par hasard, Julien touche la main de Mme de Rênal, qu’elle retire aussitôt. Il se fait alors un devoir de la reconquérir.  Chapitre 9 :Il aborde la situation comme une bataille et se saisit de la main de Mme de Rênal, qui en est transportée. Le lendemain, M. de Rênal vient faire remplacer les paillasses de la maison, ce qui effraie Julien qui y a caché un portrait de Napoléon.Il supplie Mme de Rênal de mettre ce portrait en sûreté, sans le regarder. Elle s’exécute, non sans jalousie.  Chapitre 10 :En froid avec M. de Rênal, Julien sollicite un congé pour se rendre auprès de l’abbé Chélan. Sur le chemin de Verrières, Julien laisse aller sa sensibilité devant les beautés de la nature, et donne libre cours à ses projets de destinée ambitieuse.  Chapitre 11 :Julien se donne pour défi de prendre la main de Mme Rênal en présence, cette fois, de son époux. C’est une autre victoire. De son côté, Mme de Rênal commence à passer par des alternatives de passion naïve et d’effroi moral devant ce sentiment.  Chapitre 12 :Julien, au moment de partir chez Fouqué, est surpris par l’accueil glacial de Mme de Rênal et décide de répliquer par la froideur. Cheminant dans la montagne, Julien s’arrête dans une grotte, et s’y livre à d'ambitieuses rêveries. Il arrive chez Fouqué, qui lui propose de devenir son associé. Julien la refuse, sous prétexte d’une irrésistible vocation religieuse.  Chapitre 13 :Mme Derville comprend à la coquetterie de sa cousine qu’elle est amoureuse. Comme Julien l'ignore, Mme de Rênal va jusqu’à reprendre sa main, ce qui le persuade qu’il est aimé. Il décide de faire sa maîtresse de Mme de Rênal, qui croit pouvoir se jurer qu’elle n’accordera rien à Julien.  Chapitre 14 :Avec gaucherie, Julien s’efforce de mettre en pratique un plan de séduction, vole un baiser à Mme de Rênal, qui en est effrayée, et presse son pied en présence du sous-préfet Maugiron. A Verrières, l’abbé Chélan est destitué et remplacé par l’abbé Maslon. Fâché par cette injustice, et par prudence, Julien réenvisage la proposition de Fouqué .  Chapitre 15:Julien somme Mme de Rênal de le recevoir dans sa chambre à deux heures du matin, s’y rend, se jette à ses pieds et fond en larmes. Sa maladresse l’aide à triompher des réserves de Mme de Rênal, mais il ne sait pas goûter simplement son bonheur et continue de se contraindre à jouer le séducteur. Mme de Rênal, quant à elle, vit un déchirement moral.  Chapitre 16 :En dépit de la différence d’age qui inquiète Mme de Rênal, Julien, en peu de jours, tombe complètement amoureux. De son côté, sa maîtresse s’émerveille d’un sentiment qu’elle n’a jamais soupçonné auparavant. Elle imagine la vie d’épouse qu’elle eût pu vivre à ses côtés. Julien est tenté de lui avouer en confiance l’ambition de sa vie.  Chapitre 17 :Julien regrette Napoléon, qui permit à la jeunesse pauvre de s’élever. Il reçoit une première éducation sur la société par des remarques de Mme de Rênal : intrigues pour la nomination du premier adjoint de Verrières. Mme de Rênal ne se lasse pas d’admirer l’avenir qu’elle entrevoit pour Julien.  Chapitre 18 :On apprend la venue d’un roi à Verrières qui se prépare aussitôt à un défilé militaire. La présence de Julien parmi les gardes, sur une idée de Mme de Rênal, fait sensation et suscite l’indignation. Julien, lui, est au comble de la joie. En peu de temps, il revêt l’habit ecclésiastique et rejoint l’évêque d’Agde qui doit montrer les reliques au roi. La magnifique cérémonie ravive son ambition ecclésiastique .  Chapitre 19 :A Verrières, c’est l’indignation contre Julien, et contre Mme de Rênal. Peu après, son fils tombe malade, ce qui suscite les remords de sa mère. Elle demande à Julien de fuir, étant alors prête à avouer sa faute pour sauver son fils. Julien parvient à la dissuader. Stanislas guérit, mais les remords restent. Cependant, Elisa révèle à Valenod la liaison de sa maîtresse, et le lendemain, une lettre anonyme en avertit M. de Rênal.  Chapitre 20:Pour l’entretenir de cette lettre anonyme, Mme de Rênal tente de se rendre, de nuit, à la chambre de Julien qui refuse par prudence. Elle lui écrit une lettre, où elle expose un plan de défense : elle demande à Julien d’en écrire une à son époux, dont elle dicte les termes. Julien se retirera à Verrières, fera croire que Valenod est sur le point de l’engager comme précepteur. M. de Rênal ne devrait pas supporter cette perspective.  Chapitre 21:Crise intérieure de M. de Rênal, qui passe la nuit dans les incertitudes, et délibère sur la conduite à tenir. Mais, au retour de la messe, son épouse lui remet la lettre anonyme de Julien, et parvient à détourner ses soupçons sur Valenod, dont elle le pousse à lire les lettres à elle adressées dans le passé. A la fin, Mme de Rênal obtient la réalisation de son plan : Julien se voit accorder un congé de quinze jours à Verrières.  Chapitre 22 :A Verrières, Julien reçoit la visite de M. Valenod qui lui proposent un poste de précepteur. Il s’empresse de demander conseil à M. de Rênal. Invité chez Valenod, il récite par coeur la Bible en latin, ce qui provoque l’admiration. Après s’être retiré, Julien exprime son mépris des gens vulgaires, et se réjouit du mode de vie aristocratique des Rênal. Analyse de la situation politique de Valenod et de ses intrigues locales.  Chapitre 23:Toute la ville s’entretient de ses amours avec Mme de Rênal. Elisa apprend à l’abbé Chélan les amours de Julien, il exige que celui-ci quitte Verrières pour le séminaire. Quant à Mme. de Rênal, elle convainc son mari d’accorder à Julien sa pension au séminaire. Trois jours après son départ pour Besançon, Julien revient, de nuit, visiter Mme de Rênal. Mais celle-ci, persuadée qu’il s’agit de leur dernière rencontre, reste de glace.  Chapitre 24:A Besançon, Julien fait d’abord le tour de sa citadelle, puis entre dans un café et entame la conversation avec la jeune dame de comptoir : Amanda Binet ; il envisage un duel avec son amant. Amanda parvient à le faire quitter les lieux.  Chapitre 25:Arrivé au séminaire, Julien est introduit dans le bureau de l’abbé Pirard, son directeur. Il s’entretient avec l’abbé, qui lit une lettre de recommandation rédigée par l’abbé Chélan. Suit une conversation en latin, durant laquelle l’abbé Pirard sonde l’éducation théologique du jeune homme. Après trois heures d’entretien, Julien est conduit à sa chambre.  Chapitre 26 : Médiocrité des autres séminaristes. L’abbé Pirard intercepte des lettres d’amour adressées, de Dijon, à Julien. La visite de Fouqué lui apprend que Mme de Rênal a sombré dans la dévotion. Julien ne tarde pas à s’apercevoir que sa conduite, son ardeur à l’étude, lui ont aliéné la sympathie de ses condisciples. Pour la regagner, il s’efforce à l’hypocrisie et à la médiocrité dévote.  Chapitre 27 :On apprend les malheurs de Julien en butte à l’incompréhension de ses collègues, occupés de cures avantageuses, et jaloux de sa supériorité intellectuelle.  Chapitre 28 :Julien est mandé à la cathédrale pour préparer les tentures de la Fête-Dieu. Il s’acquitte bien de ce labeur, suscitant la reconnaissance de l’abbé Chas, et participe avec exaltation à la procession. Il remarque deux dames. L’une d’elle est Mme de Rênal, qui s’évanouit à sa vue.  Chapitre 29:L’abbé Pirard fait Julien répétiteur et lui révèle avec émotion combien il tient à lui. Mais aux examens, Julien est victime d’un piège de Frilaire, qui le fait trop parler sur Horace, un auteur profane! Pirard, à qui M de la Mole a proposé une cure à Paris, rédige sa lettre de démission à l’évêque, et envoie Julien la porter. Celui-ci, ému, met à sa disposition ses 600 F d’économie. Il ne tarde pas à quitter Besançon.  Chapitre 30:L’abbé Pirard propose au marquis les services de Julien comme secrétaire. Avant de partir, Julien se rend chez Fouqué et l’abbé Chélan, puis parvient à la chambre de Mme de Rênal. Celle-ci commence par le repousser, mais finit par lui proposer même de rester une journée de plus auprès d’elle, caché dans sa chambre. Le soir, M. de Rênal découvre sa présence : Julien parvient à s’enfuir, tandis que les balles sifflent à ses oreilles.