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Sassou-Nguesso, Denis

Publié le 07/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Sassou-Nguesso, Denis (1943- ), homme politique congolais, président de la république du Congo de 1979 à 1992 et depuis 1997, mais élu pour la première fois à cette fonction en 2002.

2 PRÉSIDENT DU PARTI CONGOLAIS DU TRAVAIL (PCT)

Né à Edou (nord du Congo), Denis Sassou-Nguesso fait ses études secondaires à Loubomo avant de s’engager dans l’armée congolaise. L’essentiel de sa formation militaire a lieu dans l’armée française (Centrafrique, Algérie, France). Partisan du président Marien Ngouabi, Sassou-Nguesso rejoint les rangs du parti unique, le Parti congolais du travail (PCT) en 1968. La même année, il est élu au comité central du parti. En 1977, Ngouabi est assassiné et, après une période troublée, au cours de laquelle Sassou-Nguesso est chef de la Sécurité puis ministre de la Défense, le comité central du PCT le nomme à la présidence en 1979.

Après avoir pris le pouvoir, Sassou-Nguesso affiche son adhésion au socialisme tout en adoptant une politique économique pro-occidentale. En mai 1981, il signe un traité d’amitié et de coopération avec l’URSS, en maintenant des relations suivies avec la France, et en conservant pour Brazzaville son nom de l’époque coloniale. En 1984 et 1989, Sassou-Nguesso est réélu à l’unanimité à deux mandats de cinq ans par le comité central du PCT. Il tire avantage de l’autonomie croissante de la présidence pour diriger le pays vers encore plus de libéralisme économique.

3 CHEF DES « COBRAS «

En 1991, il ne peut s’opposer à la tenue d’une conférence nationale et légalise des partis d’opposition. Mais, quand le PCT et lui-même perdent les élections législatives et présidentielle de 1992, Sassou-Nguesso et ses partisans rejettent l’issue du scrutin. Sassou-Nguesso met alors sur pied une milice armée, les « Cobras «, dont les membres sont essentiellement recrutés au sein de son groupe, les Mbochi, et s’attaque aux forces du président élu, Pascal Lissouba. Une guerre civile violente éclate à Brazzaville entre sa milice et les forces gouvernementales jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu soit négocié en 1994. En juin 1997, à la suite d’une tentative du gouvernement de désarmer la milice de Sassou-Nguesso, une guerre ouverte éclate de nouveau dans la capitale, Brazzaville. En octobre 1997, Sassou-Nguesso chasse Lissouba du pouvoir et redevient président. Il est lié au président gabonais Omar Bongo qui a épousé sa fille, et il peut compter sur l’aide du président angolais José Edouardo Dos Santos.

4 PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ÉLU

Après une nouvelle année de guerre civile en 1999, un accord de cessation des hostilités est signé en décembre 1999 grâce à la médiation d’Omar Bongo. Le « dialogue intercongolais sans exclusive «, qui s’élabore courant 2001, censé jeter les bases d’une réconciliation nationale, se tient sans les principaux opposants de Sassou-Nguesso. Toutefois, conformément aux décisions prises dans ce cadre, une nouvelle Constitution est approuvée en janvier 2002 et, en mars 2002, Sassou-Nguesso est élu pour la première fois à la présidence de la République, à sa propre succession, avec 89,41 p. 100 des suffrages. Le scrutin critiqué par l’opposition se déroule toutefois dans le calme.

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