sociale, guerre (Antiquité)
Publié le 01/02/2013
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sociale, guerre (Antiquité), conflit qui oppose, de 91 à 88 av. J.-C., Rome aux Italiens alliés, les socii, lesquels réclament le droit de citoyenneté.
L’insurrection violente, conduite par les Marses et les Samnites — lesquels instaurent un État indépendant avec ses propres institutions et sa monnaie —, est consécutive au refus de l’oligarchie sénatoriale d’accorder aux Italiens la citoyenneté romaine, garante de l’égalité des droits politiques, des mêmes exemptions fiscales et d’une redistribution équitable des territoires de la péninsule.
L’importance de la menace conduit Rome à céder progressivement sur la plupart des revendications : en 90 av. J.-C. la loi Julia donne le droit de cité romaine aux alliés restés fidèles ; l’année suivante, la loi Pompeia attribue le droit latin aux villes de Gaule cisalpine puis, en 89 av. J.-C., la loi Plautia Papiria étend cette mesure aux cités révoltées se soumettant dans les soixante jours. Parallèlement aux mesures répressives de Sylla (plus de 300 000 morts), ces mesures législatives permettent de mettre un terme à la guerre sociale.
La nouvelle législation, étape importante dans l’établissement de l’Empire romain, accélère la romanisation de la péninsule qui parvient pour la première fois de son histoire à une unité politique théorique.
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