Théophile Gautier

1811-1872

Au cœur du romantisme, un Parnassien avant la lettre. Le pittoresque, la couleur locale, la perfection de la forme tiennent dans son œuvre abondante plus de place que la psychologie. Ses volumes de vers sont : Poésies  (1830), Albertus  (1832), la Comédie de la mort  (1838), Espana  (1845), Émaux et camées  (1852). Ses romans : Mademoiselle de Maupin, à la préface truculente (1835), le Roman de la momie  (1857), le Capitaine Fracasse  (1863). Il a laissé aussi des ouvrages de critique (les Grotesques), des Voyages (en Espagne, en Russie), des petites comédies charmantes (Pierrot posthume, le Tricorne enchanté). Après les joyeux débuts insouciants de la rue du Doyenné et la période militante (le gilet rouge d'Hernani, qui était rose, qu'il ne mit qu'une fois, et qu'il porta toute sa vie) il lui fallut s'astreindre à un dur labeur et il devint “ l'esclave de la chronique ”.

Gautier, Théophile

(1811-1872) Poète et romancier français. Fervent défenseur de Victor Hugo, pour lequel il prend parti pendant la bataille d'Hernani, il publie en 1832 le poème romantique Albertus. Adepte du groupe des poètes parnassiens, qui prône l'art pour l'art, il illustre cette maxime dans les recueils Espana (1845) et Emaux et camées (1852). Il publie également des récits de voyages Voyage en Espagne (1843), Voyage en Russie (1867) et des romans d'aventures comme le Capitaine Fracasse (1863).

Oeuvres

- les Grotesques (1844) ;

- l'Art (1857) ;

- le Roman de la momie (1858) ;

- le Spirite (1866).