Thérèse Raquin de Emile Zola chapitre XI

Sujet : intro + plan détaillé (phrases de résumé) + transition + conclusion Analyse :

tps :impft: venait, tombaient, étaient, se dressait, allaient... =) description passé simple : cessa = v d'action insiste sur une coupure, sur L description du paysage :scène réaliste, on s'y croirait + lieu sombre, tristes et grand =) lieu pesant, les pers sont opprimés =) la mercerie=) cercueil + adjectifs de couleurs du deuil =)la mort : sombres, noires, blanchâtre et rougeâtre (x2) =) péjoratif reviennent très souvent et sont plus forte au fur et à mesure + CL de la mort :"brûlé", "noires", "ombres", "dernières", arbres vieillis jettent leurs feuilles, sent la mort venir, des linceuls dans son ombre,taches brunes et grises qui s’effaçaient + obscurité contraste avec le jeu des lumières +des CCL et CCT : évocation de lieu et de tps en début de paragraphe + personnification : ..., se dressait le grd massif... la campagne, brûlée par les rayons ardents de l'été... des souffles plaintifs + comparaison :les deux rives [...], étaient comme deux larges bandes qui allaient se rejoindre à l'horizon =) décor angoissant, tableau impressionniste environnement évolue jusqu'à un « brouillard laiteux «, lieu floue, opaque = on tombe ds les ténèbres silence pesant, pas d'action, texte reste calme « Rien n’est plus douloureusement calme qu’un crépuscule d’automne « =) tension énigmatique disposition des pers :sont confondus ds l'environnement silencieux « les promeneurs se taisaient « = impft =) sensations : la mélancolie , la tristesse, le désespoir, mais aussi la beauté et le calme, on ressent un certain apaisement, une acceptation de la nature mais égalt une ambiguïté : c'est presque trop calme, le lecteur se pose des questions malgré tt narrateur externe, ne fait que regarder on ne sait ce que pense les pers structure : paragraphe 1: ressentit, faible description, un peu de tt, lieu de la barque, dc des pers paragraphe 2: coupure pour enchaîner sur le paysage paragraphe 3: très détaillé, les couleurs reviennent, lumière, CL de la mort paragraphe 4: centré sur les pers Intro: La description est le passage d'un texte où est évoquée la réalité concrète d'une façon détaillée. L'extrait étudié est un récit descriptif provenant du roman « Thérèse Raquin « (chap.XI) . Cette œuvre est une des premières réussite de Emile Zola, un fondateur du naturalisme français. Ce livre parait en 1867. Il plonge le lecteur dans une esquisse précise et minutieuse d'un environnement extérieur. Thérèse Raquin, son amant Laurent et Camille Raquin sont ds une barque au milieu d'une étendue d'eau. Cette scène aboutira au meurtre de Camille par Thérèse et Laurent. L'aspect descriptif sera mit en valeur par un premier axe intitulé « un récit descriptif «. Il sera par la suite,analysé, avec un second axe « un tableau impressionniste «. Plan: Un récit descriptif

1. Étude des tps utilisés et leur impact : l'impft, tps de la description, est présent dans tout le texte excepté au deuxième paragraphe où l'emploi du passé simple créé une coupure. Ceci pour mieux enchaîner sur le paragraphe n°3 qui décrit plus précisément les éléments de l'environnement. 2.Les notations de temps: il y a deux notions de temps : la saison et la période de la journée concernée. L'auteur situe la scène en précisant « un crépuscule d'automne, la nuit... « renforcé par des points de détails : « de grandes ombres, les rayons palissent, les arbres vieillis, les grandes masses rougeâtres devenaient sombres « 3. Un narrateur externe: c'est par ses yeux que l'on voit la scène et donne une subjectivité au récit. Il balaye le paysage (on sous entend une peinture), il y a un mouvement d'une rive à l'autre, puis un zoom sur les pers. On a un arrière champs qui donne de la profondeur à la description. Transition:

On note une forte empreinte de Zola dans la peinture à travers ce style de description. En outre, son contact avec de grand peintre impressionniste, l'a certainement influencer dans l'effet produit par ces détails. Un tableau impressionniste

1.Une description réaliste: l'auteur détail un environnement concret, les personnages font partis de cet environnement (utilisation de l'impft (tps de la description) pour décrire leurs actions). Ils sont statiques, ils regardent et attendent. 2.Un décor inspirant la mort: le jeu des couleurs en rapport au deuil se répètent et sont parfois à valeur péjoratives (en -âtre). La lumière contraste et met en évidence l'environnement peu éclairé et palis. On a une gradation ds le 4ème paragraphe. Zola utilise le CL de la mort. Le paysage est animé par des figures de style : personnification et comparaison. Celui-ci paraît gigantesque par rapport aux pers situés ds la barque, impression qu'il va les engloutir dans un gouffre. 3.Un silence pesant : texte calme avec très peu d'action. Présence de la mélancolie , la tristesse, le désespoir, mais aussi la beauté, on ressent un certain apaisement, une acceptation de la nature. 4.Un doute : un récit énigmatique, c'est presque trop calme, le lecteur se pose des questions malgré tt. Tout est décrit mais cela reste flou, peu précis, sans limite jusqu'à être enveloppé d'un brouillard laiteux =) on tombe ds les ténèbres d'où le décor inspirant la mort. Conclusion:

Ce récit descriptif montre bien une beauté dès plus singulière, celle de la mort. Le lecteur est envahi par cette atmosphère que dégage Zola à travers ses écrits. Le tableau s'affaiblit doucement, progressivement jusqu'à s'éteindre. Là est toute la subtilité de ce récit descriptif. Mais la mort n'est peut-être pas une fin? (Camille pourrait se transformer en spectre pour venir hanter ses meurtriers !?)