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Alexandre Fleming et la pénicilline

Publié le 04/07/2012

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Alexandre Fleming (1881-1955) découvrit la pénicilline par hasard. Dans les années 1927-1928, le médecin et bac-tériologiste anglais effectuait des recherches sur les sta-phylocoques (bactéries). Alors, Fleming s'aperçut que le voisinage d'une moisissure contaminait les staphylo-coques et les détruisait. Il abandonna ses recherches de départ et se mit à étudier ces moisissures. Il constata qu'elles appartenaient au genre penicillium et qu'elles sécrétaient une substance, la pénicilline, qu'il découvrit en 1928. Cette expérience confirme les observations du médecin militaire français Ernest Duchesne (1897). Ce dernier avait déjà soutenu que certaines moisissures pouvaient jouer un rôle contre les microbes. Fleming venait de trou-ver le premier antibiotique qui devait sauver bien des vies. Mais il dut interrompre ses travaux faute de moyens. Il fal-lut attendre dix ans pour que les études reprennent sous la houlette de Florey et de Chain, respectivement médecin et physiologiste, et pour que la pénicilline soit produite de façon industrielle. Fleming, ainsi que ses collaborateurs Florey et Chain, reçut le prix Nobel de médecine en 1945.

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« Fleming et la Pénicilline ment les infect ions streptococc iqu es chez les sou­ ris et qu'il ne tue pas les sujets traités.

Les strepto­ coques son t , entr e autres, les bactéries respon­ sab les de maladies humaines comme J'angine , la scar latine, la bl ennorragie et certa ines m é ningites .

L e chimis te e t bactériologist e fran ça is, J acq ues Tre fouël (1897-1977 ), qui dirig e J'institut Pasteur de 1940 à 1964, démontr e que J'efficac ité du Prontosil ne tient pas à J'action du colorant lui­ même mais à celle d'une substance appelée sulfa­ mide qui se form e lorsqu e le colorant est décom­ posé à l'intérieur de l'organism e du malade.

Spécia liste des sulfamides , Trefou ël, qui reço it le prix Nobel de méde cine e n 1939 , est à J'origin e de la découverte de nombreus es subst a nces dériv ées de la sulfamide initiale , auque l il a donné le nom collectif de dérivés organosoufrés .

Aussi bien le Salv arsan que les sulfamides sont des exemp les d'agents a ntibactéri e ns artificiell e­ ment produits par synthès e chimique.

Ils s'oppo­ sent par conséquent aux subs tances chimiques n ature llement génér ées par des micro-organismes viva nts .

C'est ce que J'on appelle les ant ibiotiques , qui son t e ux aussi capables d e combattre efficace­ ment les infections microbi e nnes Les premiers antibiotiques Sans savoir de quoi il s 'ag issait, l es homm es connaissai ent les ant ibiotiques depuis des milli e rs d'années.

En Chi ne, voic i plus de 2 500 ans , on comba ttait l es infections touch ant les pieds en portan t des sanda les endu ites de moisissures et on trait a it les furoncles avec du soja qu'on avait laiss é pourrir .

On sait aujourd 'hui que les moisissur es produisaient une substan ce antibiotique inhib ant la pro liféra tion des bact éries .

En 1877, le microbiologist e français Louis Pasteur (1822- 1895) est le premier à observer que certaines espèces de bactéries produis ent de telles substances.

Mais c'es t en 1881 , que le méd eci n anglais John Tynda ll (1820-188 3) décrit comm ent une cultur e de bactéri es troubl e redevient claire lorsqu'un germe se dév eloppe à sa surface.

484 Le jeune Alexander Fleming dans .....

son laboratoire du St Mary 's Hospital , à Londres en 1909.

C 'est dans cet hôpital qu'il achèvera ses études de médecine en 1906 , qu'il sera promu professeur de bactériologie en 1928 et qu'il découvrira la pénicilline en 1929.

L es recherches se poursuiv ent e t permettent la découve rte d'antibiotiques spécifiques.

Deux bac­ tério logis tes a llemands (Emm erich e t L ow) identi­ fient une e nzym e produite par la bacté rie Bacillus pyo cya neus (aujourd 'hui appe lée Pseudomonas aeruginosa ) qu 'ils utilis e nt pour comba ttre la m al adie du charbon chez les lapin s (le c harb on est une maladie infectieuse grave qui touche cer­ tains a nimaux et qui est susceptible de con tami ­ n er l 'h o mm e) puis pour soigner la diphtérie et d ' autres maladies.

On sait aujourd 'hui que le pro­ duit ant iba ctérien emp loyé par les deux bactério­ logistes con tena it deux substances reconnues depuis comm e des antibiotiques.

Il s'ag it de la p yocyanase e t de la pyocyanine .

Au début des années 1920, les cherc heurs belges Gratia et D a th .......

La façade du St Mary 's Hospital sur Praed Street.

La légende veut que la spore qui a contaminé les cultures de staphylocoques dorés de Fleming provenait de la rue.

La vérité historique est sans doute différente , mais l 'essentiel reste que cette spore a permis à Fleming de découvrir la pénicilline.

' La paillasse de Fleming , alors qu'il conduisait ses recherches sur le staphylocoque doré.

Il était alors à la veille de découvrir les propriétés bactéricides du Penicillium notatum .

découvrent l es vertus de J'ac tino myc étin e, pro­ duite à partir des actino mycè tes, des champi­ g nons du sol , pour soigner certaines maladi es.

Une découverte fortuite La rech erche en matièr e d'an tibiotiqu e va connaître un succès autant inattendu que d écisif grâce au bactériologiste écossais Alexander Fleming .

Né en 1 881 à Lochfi e ld, en Écosse , ce dernier entre à J'éco le de médecine du St Mary's Hospit a l de Lon dres en 1902.

Il en sort en 1906 avec les honn eur s.

Au cours d e ses études, il se distingue avec une thèse portant sur les form es aigu ës des infections bactéri ennes, où il inventorie l'arsenal thérapeutique disponible pour combattre les infections bactériennes, y compris les vaccins , l es antisep tiqu es e t l es substances chimiqu es telle mercur e.

Ses études achevées, il ne quitt e pas l'hô­ pital et travaille au département des vaccinations.

Au cours de la Prem iè re Gu erre m ond iale, il s'en­ gage dans le corps médical de l'armée br itan­ nique .

Il y voit pour la première fo is l es terribles méfaits des infect ions bactérienn es sur les bles­ sures e t J'in efficaci té des thérapeu tiques existantes pour les combattre.

La guer r e fini e, Fleming regagn e le S t Mary's Hospital où il fait sa première grande déco uverte.

Alors qu'il est enrhumé, il ajo ute (dé lib ér éme nt ou. »

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