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Biomasse

Publié le 05/01/2012

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En l'an 2000, la bio-énergie du règne végétal devrait assurer 7 millions de tonnes d'équivalent pétrole sur les 17 millions promis à la consommation française par les énergies nouvelles. Indéfiniment renouvelable (à condition d'en exploiter seulement l'excédent annuel), disponible à peu près partout, et à ce titre facteur important de décentralisation et d'autonomie énergétique, la bio-énergie se pose de plus en plus en substitut prometteur des combustibles fossiles.

« Biomasse 55 Prévue pour l'an 2000, une ferme de 40 000 hectares (coat 10 milliards de francs) devrait fournir annuellement 5 mil­ liards de kWh en gaz naturel.

A la même époque, l'ensemble de la biomasse (résidus urbains et agricoles compris) mettrait au service des Américains autant d'énergie qu'une centaine de centrales nucléaires de 1 000 MW.

5 Partout où l'espace manqUe pour les grands déploie­ ments de matière verte, on fera donner les réserves d'énergie accumulées dans les sous-produits agricoles : pailles de céréales, fanes de pommes de terre, rafles de maïs, etc., qui représentent 50% de la biomasse des champs ; sans oublier les déchets animaux déjà mis à contribution, lors de la dernière guerre, pour l'obtention de gaz de fumier qui alimentait des tracteurs.

La fermen­ tation anaérobie de la matière cellulosique humide dégage un mélange gazeux à 60% de méthane.

L'agriculture française, avec ses résidus annuels (30 millions de tonnes de pailles, 10 millions de tonnes de tiges de maïs), pourrait récupérer l'équivalent de 16 millions de tonnes de pétrole.

6 L'exploitation longtemps marginale de la biomasse (par des agriculteurs bricolant eux-mêmes leur digesteur de méthane de fumier ou par des villageois indiens tirant gaz et engrais de leur bouse de vache) a pu l'affecter d'un coefficient de.

crédibilité dérisoire.

La servitude à l'égard du pétrole, les réticences devant le nucléaire, l'existence aussi d'un organisme officiel tel que le COMES (Commissariat à l'énergie solaire) amènent à considérer la valeur d'exemple d'un village de Papouasie («unité Intégrée de Lalokl») affranchi du poids de ces dépendances par le recours à l'énergie produite en circuit fermé par le soleil, l'eau, les bêtes et les plantes .

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Voir aussi : Agriculture biologique, Aquaculture, Energies nouvelles, « Géographie de la faim "• Photosynthèse.. »

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