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Charles Robert Darwin

Publié le 15/03/2012

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darwin

Darwin naquit à Shrewsbury dans le comté du Shropshire, où son père était médecin. Charles Darwin était l'écolier rêveur typique. Il fut puni plusieurs fois par le directeur de l'école, parce qu'il perdait un temps précieux à des activités apparemment futiles, par exemple collectionner des plantes, des oeufs d'oiseaux et des pierres. Son père ne réussit pas davantage à orienter son fils. Il tenta d'abord de l'intéresser à la médecine et, plus tard, à une carrière ecclésiatique, mais Charles n'y prêta aucune attention.

darwin

« ultérieurement.

En 1835, le Beagle relâcha aux îles Galàpagos.

Les quatre semaines qu'il y passa seront d'une grande importance pour Darwin.

Il découvrit que près de quatorze espèces de pinsons vivaient sur ces îles, et que chaque espèce se nour- rissait d'une façon différente.

Les granivores avaient de puissants becs courbés, les insectivo- res, des becs plus petits et plus pointus.

Ces différences essentielles entre des espèces qui semblaient apparentées, faisaient apparaître la possibilité d'une même provenance et d'une seule espèce.

En octobre 1836, Darwin revint en Angleterre.

Il élabora une théorie expliquant de quelle façon une espèce pouvait se développer et former une autre espèce.

Darwin rassembla ses carnets de no- tes dans un ouvrage qu'il intitula The Transmuta- tions of the Species (Les mutations des espèces).

Il y exposa que dans les régions qui étaient entiè- rement séparées du reste du monde, comme les îles Galàpagos, par exemple, il existait des espèces apparentées mais totalement différentes les unes des autres.

Les animaux des diverses régions du globe s'étaient adaptés au milieu d'une manière analogue.

De plus, les fossiles que Darwin avait recueillis, présentaient des concordances avec les espèces vi- vantes.

Darwin y voyait une preuve irréfutable de Ci-dessous, à gauche: Trois des différentes espèces de palmiers que Darwin étudia lors de son voyage le long des côtes d'Améri- que du Sud.

Ci-dessous, à droite: Le dévelop- pement évolutionnaire de la main des primates.

La main de A) op- posum; B) musaraigne des bois ou toupaja; C) un galago; D) un tarsier; E) un babouin; F) un orang-outang; G) un homme.

La capacité de saisir quelque chose - caractéristique typique des prima- tes - est encore très faible chez les espèces peu évoluées (A, B, C, D) et se développe de plus en plus dans les espèces plus évoluées.

Remarquez que l'homme a, en proportion, des doigts courts et un long pouce opposable aux autres doigts.

A l'existence d'un processus, que l'on pouvait appe- ler l'évolution (développement progressif).

Il n'existait pas encore d'explication à l'origine de ce phénomène, mais Darwin trouva la solution.

Il avait lu le célèbre ouvrage de l'économiste anglais Thomas Malthus An Essay on the Principle of Population (Essai sur le principe de la popula- tion).

Malthus y prévoyait que la population mondiale croîtrait beaucoup trop par rapport aux ressources alimentaires, sauf si l'on envisageait une stricte limitation des naissances.

L'argument principal du livre établissait que l'homme était en mesure d'augmenter ses ressources alimentaires, tandis que les plantes et les animaux n'en étaient pas capables.

Darwin raisonnait ainsi: les plantes et les ani- maux, qui possédaient les qualités leur permettant de se nourrir, auraient le plus de chances de rester en vie et de se reproduire.

Les générations futures hériteraient de ces mêmes qualités.

En d'autres termes: ils seraient soumis à une sélection naturelle.

Durant vingt ans, Darwin rassembla des éléments permettant de justifier sa théorie, selon laquelle les espèces peuvent se transformer.

Cependant, il restait très prudent et ne publiait rien.

En 1858, il reçut de la Malaisie, une lettre du phy- sicien Alfred Russell Wallace.

A son grand éton- nement, cette lettre exposait sa théorie avec une étonnante clarté.

Darwin s'en inspira et écrivit fi- nalement un livre.

Encouragé par Wallace, qui se remettait d'une grave maladie en Malaisie, il termina en une an- née son grand ouvrage, intitulé On the Origin of Species by Means of Natural Selection (De l'origi- ne des espèces par voie de sélection naturelle).

D'éminents savants, des hommes d'Etat et des personnalités religieuses de premier plan partici- pèrent à des débats passionnés.

A l'étranger éga- lement, on notait des divergences de vue quant au contenu de l'oeuvre de Darwin.

Entre-temps, Darwin continuait paisiblement son travail.

On l'accuse d'avoir tenté de démontrer que l'homme descendait du singe, et il fut confronté à de sérieuses difficultés à son époque.

Il étudia les relations entre l'homme et d'autres animaux.

En 1871, il publia The Descent of Man (De la descen- dance de l'homme).

Cet aspect de la théorie évolutionniste fut consi- déré par beaucoup comme un signe d'hérésie ou de stupidité, car Darwin avait été mal compris.

Néanmoins, sa théorie fut estimée à sa juste va- leur par le monde scientifique, et Darwin fut ho- noré dans le monde entier.

Il était donc parfaite- ment normal qu'il fût inhumé à côté de Newton à Westminster Abbey.

ulterieurement.

En 1835, le Beagle relacha aux 'Iles Galapagos.

Les quatre semaines y passa seront d'une grande importance pour Darwin.

Il decouvrit que pres de quatorze especes de pinsons vivaient sur ces Iles, et que chaque espece se nour- rissait d'une facon differente.

Les granivores avaient de puissants becs courbes, les insectivo- res, des becs plus petits et plus pointus. Ces differences essentielles entre des especes qui semblaient apparentees, faisaient apparaltre la possibilite d'une meme provenance et d'une seule espece.

En octobre 1836, Darwin revint en Angleterre.

Il elabora une theorie expliquant de quelle facon une espece pouvait se developper et former une autre espece.

Darwin rassembla ses carnets de no- tes dans un ouvrage qu'il intitula The Transmuta- tions of the Species (Les mutations des especes). Il y exposa que dans les regions qui etaient entie- rement separees du reste du monde, comme les Iles Galapagos, par exemple, it existait des especes apparentees mais totalement differentes les ones des autres.

Les animaux des diverses regions du globe s'etaient adaptes au milieu d'une maniere analogue. De plus, les fossiles que Darwin avait recueillis, presentaient des concordances avec les especes vi- vantes. Darwin y voyait une preuve irrefutable de Biologie Ci-dessous, a gauche: Trois des differentes especes de palmiers que Darwin etudia lors de son voyage le long des cotes d'Ameri- que du Sud. Ci-dessous, a droite: Le develop- pement evolutionnaire de la main des primates.

La main de A) op- posum; B) musaraigne des boil ou toupaja; C) un galago; D) un tarsier; E) un babouin; F) un orang-outang; G) un homme.

La capacite de saisir quelque chose - caracteristique typique des prima- tes - est encore tres foible chez les especes peu evoluees (A, B, C, D) et se developpe de plus en plus dans les especes plus evoluees. Remarquez que l'homme a, en proportion, des doigts courts et un long pouce opposable aux autres doigts.

l'existence d'un processus, que l'on pouvait appe- ler revolution (developpement progressif). II n'existait pas encore d'explication a l'origine de ce phenomene, mais Darwin trouva la solution.

Il avait lu le celebre ouvrage de reconomiste anglais Thomas Malthus An Essay on the Principle of Population (Essai sur le principe de la popula- tion).

Malthus y prevoyait que la population mondiale croltrait beaucoup trop par rapport aux ressources alimentaires, sauf si l'on envisageait une stricte limitation des naissances.

L'argument principal du livre etablissait que l'homme etait en mesure d'augmenter ses ressources alimentaires, tandis que les plantes et les animaux n'en etaient pas capables. Darwin raisonnait ainsi: les plantes et les ani- maux, qui possedaient les qualites leur permettant de se nourrir, auraient le plus de chances de rester en vie et de se reproduire.

Les generations futures heriteraient de ces mimes qualites.

En d'autres termes: ils seraient soumis a une selection naturelle. A Durant vingt ans, Darwin rassembla des elements permettant de justifier sa theorie, selon laquelle les especes peuvent se transformer. Cependant, it restait tres prudent et ne publiait rien. En 1858, it recut de la Malaisie, une lettre du phy- sicien Alfred Russell Wallace.

A son grand eton- nement, cette lettre exposait sa theorie avec une etonnante clarte.

Darwin s'en inspira et ecrivit fi- nalement un livre. Encourage par Wallace, qui se remettait d'une grave maladie en Malaisie, it termina en une an- née son grand ouvrage, intitule On the Origin of Species by Means of Natural Selection (De l'origi- ne des especes par voie de selection naturelle). D'eminents savants, des hommes d'Etat et des personnalites religieuses de premier plan partici- perent a des debats passionnes.

A l'etranger ega- lement, on notait des divergences de vue quant au contenu de l'oeuvre de Darwin. Entre-temps, Darwin continuait paisiblement son travail. On l'accuse d'avoir tents de demontrer que l'homme descendait du singe, et it fut confronts a de serieuses difficultes a son époque.

II etudia les relations entre l'homme et d'autres animaux.

En 1871, it publia The Descent of Man (De la descen- dance de l'homme). Cet aspect de la theorie evolutionniste fut consi- dere par beaucoup comme un sign d'heresie ou de stupidite, car Darwin avait ete mal compris. Neanmoins, sa theorie fut estimee a sa juste va- leur par le monde scientifique, et Darwin fut ho- nors dans le monde entier.

Il etait donc parfaite- ment normal qu'il fut inhume a cote de Newton a Westminster Abbey. 143. »

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