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Dépollution des cours d'eau

Publié le 05/01/2012

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Publié le 7 juillet 1978, le second inventaire de la qualité des cours d'eau français (opération menée tous les cinq ans en 1 200 points de contrôle, fournissant 350 000 données) produisait un bilan médiocre : augmentation des capacités d'épuration 140% ; diminution de la pollution 15%. Au nombre des polluants en diminution les détergents, les matières organiques ; mais aggravation de la pollution par l'azote (nitrates, ammoniaque) et le mercure. Sur 70 000 km, l'eau infestée de germes rend la baignade dangereuse dans tous les fleuves et rivières en dehors des installations surveillées.

« Dépollution des cours d'eau 79 aux finances publiques, 200 millions aux firmes privées.

Les Anglais expliquent ce concours exceptionnel de bon­ nes volontés par le fait que la Tamise coule sous le nez des représentants de la nation.

5 La Seine est polluée à 60 Ofo.

La seule réhabilitation de ses berges dans les Hauts-de-Seine (40 km de chemins de halage, zones récréatives, aménagement des îles) absor­ bera 300 millions de francs jusqu'en 1985.

La réussite de l'entreprise suppose une dépollution parallèle des affluents, difficile à mener, selon certains, sans la création d'une autorité unique du bassin et l'union des départements riverains.

6 L'entente, pour l'égout international qu'est devenu le Rhin, dépend de compétences européennes.

La conven­ tion de Bonn signée en 1976 entre cinq pays (Suisse, RFA, Luxembourg, France, Pays-Bas) pour limiter les déverse­ ments de sel dans le fleuve (16 millions de tonnes par an, résidu des soudières suisses et allemandes, des mines de potasse d'Alsace responsables à 54% de cette pollu­ tion) n'était pas encore ratifiée, début 1980, par l'Assem­ blée nationale française.

La saumure du Rhin (qui charrie aussi en fin de parcours 12 000 tonnes de zinc, 400 d'ar­ senic, 1 600 de plomb, 1 500 de cuivre, 2 500 de chrome et 46 de mercure par an) attaque les cultures néerlan­ daises.

Mais l'enfouissement du sel dans le sous-sol prévu par la convention menacerait la nappe phréatique alsa­ cienne.

Son injection dans la « grande oolithe » d'Alsace ruinerait un réservoir naturel d'eau chaude à faible salinité utilisable pour la géothermie et le thermalisme.

D'autres solutions avancées (comme de valoriser les sous-produits des mines par la création d'un complexe chimique) recu­ leraient l'espoir d'une dépollution à court terme .

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Voir aussi : Pénurie d'eau, Pollution chimique, Pollution thermique.. »

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