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DU PROCHE ESPACE AUX Planètes lointaines

Publié le 29/11/2018

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Constamment devancés par les Soviétiques depuis le 4 octobre 1957, jour du lancement du premier Spoutnik, les Américains prenaient une éclatante revanche le 21 juillet 1969 avec Apollo 11 et le débarquement des premiers hommes sur la Lune. L’exploit était renouvelé du 14 au 24 novembre avec Apollo 12 et la mission de Charles Conrad, Richard F. Gordon et Alan B. Bean.

 

La mission Apollo 13, prévue pour le mois d’avril 1970, s’annonce donc comme de la routine. James A. Lowell et Fred W. Haise doivent se poser avec leur LEM Aquarius sur le site de Fra Mauro, à quelques centaines de kilomètres du lieu d’atterrissage d’Apollo 12, tandis que John L Swigert les attendra aux commandes de la cabine Apollo 13, placée en orbite autour de la Lune. Le décollage de Cap Canaveral a lieu comme prévu le 11 avril, mais deux jours plus tard, un réservoir d’oxygène explose dans le compartiment du module de service, détruisant le moteur et les réserves prévues pour la durée de la mission. Le véhicule et ses trois occupants n’ont pas été volatilisés, mais leur situation est préoccupante.

 

Il faut savoir qu’il est impossible dans le cadre d’une mission Apollo de faire demi-tour pour revenir sur la Terre plus rapidement. Les lois de la mécanique céleste imposent de faire le tour de la Lune pour revenir au point de départ après avoir décrit une sorte de grand huit. L’ensemble Apollo est en outre composé de trois éléments: au milieu, la cabine triplace; à l’avant, le LEM (module d’atterrissage lunaire); et, à l’arrière, le compartiment de service qui comprend, entre autres, le moteur de freinage servant au retour sur la Terre. C’est ce compartiment qui est rendu hors d’usage lors de la mission Apollo 13; le pilote doit donc utiliser le moteur du LEM pour manœuvrer, puis se réfugier avec ses compagnons dans l’habitacle étroit du module pour résister à la baisse générale de la température. Le retour en catastrophe a lieu le 17 avril après quatre jours d’angoisse, mais les astronautes sont sains et saufs.

 

En 1971, les missions Apollo 14 et 15 permettent, respectivement, un atterrissage sur une région montagneuse et l’utilisation d’un véhicule, une sorte de jeep lunaire. Le déplacement est limité à 10 kilomètres autour du LEM pour que les astronautes puissent rentrer à pied en cas de panne. Le véhicule d’exploration est équipé d’une caméra qui peut être manœuvrée par les astronautes eux-mêmes, ou par les contrôleurs installés derrière leurs pupitres à Houston.

« DU PROCHE ESPACE ...

Premier lancement réussi de la fusée européenne Ariane de la base de Kourou en Guyane le 24 décembre 1979.

© Alain Nogues - Sygma DU PROCHE ESPACE ...

En 1971, au cours de la mission Apollo 15, les cosmonautes se déplacent sur le sol lunaire avec une sorte de jeep.

©! .P.S., P.

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P., NASA DU PROCHE ESPACE ..

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Le 17 juillet 1975, "J une cabine Apollo s'arrime à un Soyo uz.

L'Américain Thomas Staffo rd et le Soviétique Alexeï Leonov procèdent à des ex périences communes dans l'espace.

©! .P.S., P.

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P., NASA Les résultats scientifiques des missions Skylab dépassent toutes les espéranc es.

La NASA montre que l'homme peut vivre longtemps et confo rtablement dans l'espace .

Des expér iences de tech­ nologie en micro-gravité sont menées à bien , et le grand télescope ATM permet de mieu x connaître les éruptions solaires.

Cinq ans après le lancement , l'or bite de Skylab aurait dû être surélevée au cours d'une mission spéciale de la navette , mais le programme Shuttle a pris du retard et les responsables de la NASA y renonce nt.

Abandonné à lui-même , Skylab s'est désintégré en arri­ vant sur les couches denses de l'atmosphè re le 11 juillet 1980.

Ses éléments les plus lourds sont tombés près de Per th, en Australie , sans faire de victimes ni de dégâts .

DE SOYOUZ À SALIO UT Dè s la fin des années soixante , les Soviétiques utilisent un vaisseau appelé Soyouz pour emmener sur orbite un équipage de deux ou trois cosmonaute s.

La fusée porteuse est une Zemy orka , un lan­ ceur d'un fonct ionnement très sûr qui sera utilisé jusqu'a u début des années quatre-ving t-dix.

Un Soyouz est un ensemble d'une dizaine de mètres de long , composé de trois éléments : au milie u, le compartiment principal dans lequel les cosmonautes s'installent pour le dépar t .

Au-dessus se trouve le compartiment de séjour avec les réserves alimentair es, les sanitair es, le dispo sitif de rendez-vous orbital, et un sas de sort ie.

Au-dessous est situé le compartiment de service avec notamment le moteur pour les manœu vres en orbite et le retour.

Le compartiment principal revient seul sur terre , les deux autres sont largués dans l'es pace .

Ce module , équipé d'une protection antithermique , suit une trajectoire balistique avant de déployer un parachute , comme la ca­ bine Apollo .

Mais l'atterrissage a lieu sur le sol et non dans l'océan, comme c'est le cas chez les Américains .

Le déroulement du programme soviétique est d'une grande rigueur .

Dè s 19 71, avec la mise sur orbite de la station Saliout 1, les Sovi étiques montrent leur intention de lancer des modules habitables qui ne seront pas destinés à revenir sur terre .

Ces stations recevront des équipages de deux ou trois personnes véhiculées par des vaisseaux Soyouz.

Le système d'arrimage , très perfectionné , est expérimenté le 23 avril 1971 entre Soyouz 10 et Saliout 1.

V équipage est composé de Chatalov, Elisseiev et Roukavichniko v.

Le 6 juin 1971, trois autres cosmonautes passent de Soyouz 11 à Saliout 1 et pilotent la stati on.

Commencée sous le signe de la réussite , la mission se termine par un drame .

I.atterrissage du module de commande se déroule exactement comme prévu, mais depuis une vingtaine de minut es, Geo rgi Dobr ovolsky, Vladislav Vo l­ kov et Viktor Patsaïev ne répondent plus à la radio.

Lorsque les éq uipes de récupération ouvrent l'écouti lle, ils ne trouvent que trois cadavres au visage légèrement bouffi: une dépressurisation brutale s'est produite au moment de la séparation du module de vie, et les trois cosmonautes sont morts instantané ment.

Le Soyouz est alors entièrement redessiné pour accroître la sécurité , et les cosmonautes doivent obligatoirement revêtir les sca­ phandr es pour les phases dangereuses du vol comme le décollage , les rendez-vous orbitaux, et le retour sur terre .

Les stations Saliout 3, 4 et 5 sont de plus en plus confortables mais n'autorisent que des séjours de faible durée: l'équipag e apporte son oxygène et ses vivres, et revient lorsque les réserves sont épuisées.

Un pas capital est franchi en septembr e 1977 avec le lancement de Saliout 6.

La station dispose de deux colliers d'amarrage , ce qui permet des rendez-vous avec deux vaisse aux simultanément : c'est par exempl� un Soyouz et un Progre ss, une version cargo sans équipage à bord.

A partir du moment où ils sont ravitaillés régulièreme nt, les cosmonautes peuvent battre des records de durée : 175 jours à la fin de 1979 pour Vladimir Liakhov et Va leri Rioumine .

Les vols habités de la décennie soixante-dix seront encore marqués par un rendez-vous soviéto-américain .

Le 17 juillet 1975 , une cabine Apollo s'arrime à un Soyouz et les équipages passent d'un vaisseau à l'a utre .

Cinq expériences scientifiques seront réalisées en commun sous les regards émerveillés de centaines de millions de téléspectateurs.

À L'A SSA UT DES PLANÈTE S Après l'arrivée des premiers hommes sur la Lune , les mis­ sions inhabitées sur d'autres planètes passionnent moins le public .

Elles sont pourtant capitales pour notre connaissance du système solair e , et elles témoignent des progrès accomplis dans la toute nou­ velle technologie des robots .

Les missions sur Mars , puis autour de Vé nus , Saturne et Jupiter, montrent que la vie n'existe pas, ou n'existe plus, sur les autres planètes.

La Terre a une situation privilégiée qui lui assure des températures clémentes et la possibilité de conser ver son atmosphè re.

Les autres planètes sont criblées de cratères météori­ tiques et certains paysages, comme ceux de Mars , rappellent étrange­ ment les déserts terrestres avec leurs éboulis de rochers .

Les principales missions interplanétair es peuvent être briè­ vement évoquées.

En septembre 1970,la sonde soviétique Luna 16 se pose sur la Lune , recueille des échantillons de sol, et les rapporte sur la Terre .

Le 17 novembre suivant, Luna 17 dépose sur la Lune une sorte de marmite à ro ulettes télécomman dée, Lunokhod 1.

Le 14 no­ vembre 1971, la sonde américaine Mariner 9 est mise en orbite autour de Mars .

Le 4 décembr e 1973 , Pioneer 10 frôle Jupiter .

Puis Mercure est approchée le 29 mars 1974 par Mariner 10.

Le 22 octobre 1975, la sonde soviétique Vénus 9 atterrit sur Vénus et transmet les premiè res 17. »

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