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ENREGISTREMENT, DIFFUSION ET REPRODUCTION DES SONS ET DES IMAGES

Publié le 24/11/2011

Extrait du document

Une fois obtenu le courant électrique modulé, on pourrait s'en servir pour actionner un haut-parleur ou le canon électronique d'un tube cathodique, si ce courant était assez puissant. Or, non seulement il est trop faible, mais encore arrive-t-il que cette transformation a fait subir à la forme de la modulation initiale certaines déformations qu'il faut redresser : tout cela est le rôle de l'outil suivant, qui rassemble préamplification et amplification.

Le préamplificateur est un circuit électrique sur lequel on peut intervenir pour corriger le réglage des graves et des aigus, pour affiner l'équilibre des canaux. Comme l'indique son nom, il précède immédiatement l'amplification proprement dite, dont le rôle est simplement de rendre le courant plus puissant.

« Nous disposons d'une source de progr,amme qui porte .

en elle la modulation que nous souhaitons déchiffrer : le premier outil nécessaire est donc l'instrument qui sait lire la modulation en question.

En fait, ce c lecteur » recueille la modulation dans la forme où la fournit la source de program­ me, et la convertit en un courant électrique modulé.

C'est un transformateur.

Quels sont les divers types de lecteurs ? Si la source de programme est une émission hert­ zienne de radio ou de télévision, nous trouvons deux types de lecteurs : 1.

Les lecteurs qui captent seulement les ondes sonores : ce sont les divers types de détecteurs-ra­ dio.

Nous verrons plus loin que les postes de radio du «bas de gamme» (c'est-à-dire aux premiers niveaux de prix et de qualité) réunissent en une I:llême carrosserie ce détecteur et les maillons sui­ vants de la chaîne, incluant le haut-parleur.

Mais dans la pratique de la haute-fidélité, le détecteur-ra­ dio, appelé « tuner », constitue un élément isolé.

2.

Les lecteurs qui captent les ondes télévisuell~s (avec leur bande son).

Il n'existe à l'usage des ama­ teurs que des ensembles intégrés, qui sont les récep­ teurs de télévision.

-Le fait que la modulation de radio ou de télévi­ sion soit acheminée par câbles ne change rien à ce qui précède.

Si l'enregistrement est magnétique, la source de programme est un ruban magnétique en bobine ou en cassette, ou un disque magnétique.

La modula­ tion se manifeste par des variations ·de charge magnétique qui sont transformées, par une « tête de lecture », en un courant électrique modulé.

Tables de lecture L'appareillage mécanique, auquel on confie la source de programme et qui en assure le défilement régulier sous la tête de lecture, s'appelle « table de lecture», ou «platine» (au féminin).

S'il s'agit seulement d'enregistrements magnéti­ ques sonores, la platine est un magnétophone.

Il n'existe pratiquement pas de disques d'enregistre­ ment magnétique des sons.

L'enregistrement magnétique des images se fait sur bandes ou sur disques.

Dans la pratique, le mot magnétoscope s'applique à la lecture des bandes et cassettes « vidéo ».

Le vidéodisque, de création plus récente, se lit encore sur une « table de lecture », tout .simplement.

Enfin, l'enregistrement peut être mécanique, c'est le cas général pour les disques de musique enregis­ trée.

Les caractéristiques propres à l'enregistrement mécanique des images ont fait apparaître un nou­ veau type de lecteurs, où la pointe lectrice en dia- mant est remplacée par un filet lumineux microsco­ pique et homogène (laser).

L'amplification Une fois obtenu le courant électrique modulé, on pourrait s'en servir pour actionner un haut-parleur ou le 11 canon » électronique d'un tube cathodique, si ce courant était assez puissant.

Or, non seule­ ment il est trop faible, mais encore arrive-t-il que cette transformation a fait subir à la forme de la modulation initiale certaines déformations qu'il faut redresser : tout cela est le rôle de l'outil sui­ vant, qui rassemble préamplification et amplifica­ tion.

Le préamplificateur est un circuit électrique sur lequel on peut intervenir pour corriger le réglage des graves et des aigus, pour affiner l'équilibre des canaux.

Comme l'indique son nom, il précède immédiatement l'amplification proprement dite, dont le rôle est simplement de rendre le courant plus puissant.

Dans la plupart des appareils, l'ampli et le préampli se trouvent réunis dans une même carros­ serie, et les réglages sont rassemblés sur la face avant.

Nous disposons maintenant d'un courant modu­ lé doué d'assez de force pour animer la bobine mobile d'un haut-parleur ou pour projeter les élec­ trons à la surface luminescente d'un tube cathodi­ que.

Ce sera là l'ultime opération qui produira enfin un phénomène sonore et visuel perceptible à nos oreilles et à nos yeux.

Le haut-parleur En ce qui concerne la reproduction des sons seuls, cette transformation d'un courant électrique modulé en vibration mécanique (celle de la mem­ brane du haut-parleur) réalise la transformation rigoureusement inverse de celle accomplie par la cellule lectrice d'un disque.

On peut se demander s'il ne serait pas possible d'inventer un dispositif .

qui transmette directement l'inscription mécanique du sillon gravé, à la membrane vibrante du haut­ parleur.

Cette invention ne ferait que revenir au temps passé, où la pointe lectrice portait un dia­ phragme de mica, dont les pauvres vibrations étaient grossies par un pavillon de phonographe quelque peu nasillard.

Difficultés du choix Nous connaissons maintenant, très schématique ­ ment, la raison d'être et le rôle de chacun des outils de la reproduction sonore et visuelle.

Il suffit d'en­ trer dans un magasin spécialisé pour se rendre compte que les choses ne sont pas si simples.

La. »

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