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Étude sur le PTC

Publié le 18/04/2015

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INTRODUCTION Les biologistes se sont longtemps questionnés sur la transmission des caractères des parents à leurs descendants. Ils ont alors orienté leurs recherches sur l'origine de la manifestation de ces caractères. Ces scientifiques se sont alors concentrés sur les deux brins d'acide désoxyribonucléique (ADN), qui, séparés en plusieurs segments, constituent les gènes. Ils ont découvert que c'est la transmission des gènes d'un individu à ses descendants qui influe sur son phénotype. Ils ont également réalisé que c'est l'information génétique, c'est-à-dire les gènes eux-mêmes qui codent pour la fabrication des protéines (polypeptides). Chez les eucaryotes dont l'être humain fait partie, trois étapes se déroulent à l'intérieur de la cellule pour passer du gène à la protéine. La première étape, la transcription, est caractérisée par la synthèse du brin d'acide ribonucléique prémessager (ARNpm), brin complémentaire au brin matrice de l'ADN, exception faite que les bases azotées thymines dans l'ADN sont remplacées par des bases azotées uraciles dans l'ARN. La maturation de l'ARN est la seconde étape et elle consiste à enlever certains segments d'ARNpm appelés « introns ». Le nouveau brin est alors appelé ARN messager (ARNm). La traduction est la troisième et dernière étape qui mène à la synthèse des protéines. À ce moment, l'ARNm se déplace hors du noyau de la cellule et les ribosomes viennent « lire » l'information génétique que contient l'ARNm. Les bases azotées sont lues par groupe de trois appelés codons. Chaque codon forme un acide aminé spécifique. L'assemblage de plusieurs acides aminés forme une chaîne polypeptidique. Les protéines étant formées selon le bagage génétique de l'individu, ne se retrouvent pas chez tous les individus. Dans ce laboratoire, nous nous intéressons au gène, connu sous le nom de TAS2R38, qui détecte le PhénylThioCarbamide (PTC). Le PTC est un composé organique qui permet à ceux qui possède le gène de goûter l'amer. Anciennement, le fait de goûter l'amer pouvait s'avérer avantageux dans la sélection des aliments, car ce goût pouvait être associé à la toxicité des aliments. Cependant, le fait de ne pas goûter le PTC ne veut pas nécessairement dire qu'on ne goûte pas l'amertume, le PTC est seulement un composé parmi tant d'autres permettant de la goûter. Ce gène s'est transmis de génération en génération. Le but de ce laboratoire est d'effectuer une enquête génétique et un test de dépistage d'ADN par la méthode de Restriction fragment length polymorphism (RFLP). Nous croyons que la dominance de ce caractère est incomplète. Nous pensons donc que l'individu qui possède deux allèles « goûteur » sera un goûteur fort, celui qui possède deux allèles « non-gouteur » ne goûtera aucunement le PTC et celui qui possède les deux allèles différents sera un goûteur faible. Il y a alors plus de deux variantes observables de ce gène. En effet, nous supposons qu'un goûteur fort sera de génotype GG, un goûteur faible sera de génotype Gg et un non-goûteur sera de génotype gg. Pour tester notre hypothèse, nous allons d'abord déterminer notre phénotype en goûtant un papier témoin et un autre imprégné de PTC. Ensuite, nous désignerons deux membres de notre équipe qui boiront une solution d'eau saline afin d'extraire un échantillon de leur ADN. La prochaine étape consiste à amplifier le gène à étudier puis à séparer les deux brins composant la séquence d'ADN (dénaturation) et introduire les amorces qui s'attachent à la séquence complémentaire du brin d'ADN, maintenant monocaténaire et la délimitent (hybridation). Ensuite l'enzyme (taq polymérase), destinée à la synthèse de l'ADN, vient polymériser les amorces à l'aide de nucléotides triphosphates soient, l'adénosine, la cytosine, la guanosine et la thymine (élongation) . Cette étape se répétera plusieurs fois afin d'avoir une séquence d'ADN amplifiée que nous appellerons Amplicon. Nous amplifions la séquence d'ADN choisie pour la rendre visible, avec coloration, à l'oeil nu sur le gel. Ultérieurement, nous...

« la dominance de ce caractère est incomplète.

Nous pensons donc que l’individu qui possède deux allèles « goûteur » sera un goûteur fort, celui qui possède deux allèles « non-gouteur » ne goûtera aucunement le PTC et celui qui possède les deux allèles différents sera un goûteur faible.

Il y a alors plus de deux variantes observables de ce gène.

En effet, nous supposons qu’un goûteur fort sera de génotype GG , un goûteur faible sera de génotype Gg et un non-goûteur sera de génotype gg . Pour tester notre hypothèse, nous allons d’abord déterminer notre phénotype en goûtant un papier témoin et un autre imprégné de PTC.

Ensuite, nous désignerons deux membres de notre équipe qui boiront une solution d’eau saline afin d’extraire un échantillon de leur ADN.

La prochaine étape consiste à amplifier le gène à étudier puis à séparer les deux brins composant la séquence d’ADN (dénaturation) et introduire les amorces qui s’attachent à la séquence complémentaire du brin d’ADN, maintenant monocaténaire et la délimitent (hybridation).

Ensuite l’enzyme (taq polymérase), destinée à la synthèse de l’ADN, vient polymériser les amorces à l’aide de nucléotides triphosphates soient, l’adénosine, la cytosine, la guanosine et la thymine (élongation) 2 .

Cette étape se répétera plusieurs fois afin d’avoir une séquence d’ADN amplifiée que nous appellerons Amplicon.

Nous amplifions la séquence d’ADN choisie pour la rendre visible, avec coloration, à l’œil nu sur le gel.

Ultérieurement, nous procèderons à la digestion de l’ADN qui consiste à insérer dans l’échantillon d’ADN une enzyme de restriction ( HaeIII ).

Une enzyme de restriction (aussi appelée endonucléase) est une protéine qui coupe une séquence d’ADN à un endroit précis selon les bases azotées qui le composent.

L’enzyme HaeIII plus spécifiquement, reconnaîtra une séquence spécifique de l’Amplicon qui compose son site de restriction et coupera l’Amplicon à cet endroit 3 .

L’électrophorèse sur gel consiste à placer notre d’Amplicon digéré et un non digéré dans un gel.

Sous l’influence d’un courant électrique de charge positive, ces échantillons de charge négative se déplaceront à l’intérieur du gel.

Les séquences les plus courtes se déplaceront plus loin dans le gel et les plus longues qui iront moins loin.

Ainsi, un Amplicon qui a été coupé par l’endonucléase (allèle goûteur) se déplacera plus loin.

L’Amplicon non coupé (allèle non-goûteur) se déplacera moins loin.

On comprend donc 22 ENS LYON.

2001.

La PCR ? Mise à jour le 16 juin 2001.

En ligne URL : http://www.ens- lyon.fr/RELIE/PCR/principe/anim/presentation.htm consulté le 24 novembre 2014.

33 NEW ENGLAND BIOLABS INC.

2014.

HaeIII .

Mise à jour en 2014.

En ligne URL : https://www.neb.com/products/r0108- haeiii consulté le24 novembre 2014. 2. »

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