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étude linéaire poème 4 livre 4 les contemplations: Pauca Mea

Publié le 13/04/2023

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« Etude linaire : Poème de Vicor Hugo, recueil « Les Contemplations » 1856.

Le recueil tourne autour de la mort de Léopoldine, 1ère fille de Victor Hugo morte noyée à 20 ans.

Le recueil évoque également des thèmes plus joyeux comme la nature et l’amour (livre 1 à 3) : exemples :poème « Lise » « Vere Novo ».

mais aussi la justice sociale.

Victor Hugo, député, a été banni en 1852 par Napoléon III (opposition au coup d’état et à la restauration de l’empire) pour avoir écrit un pamphlet ( texte incisif et violent touchant une institution / une personnalité, ici Victor Hugo a traité Napoléon de petit).

Mais Victor Hugo, même en exil, a toujours continué de se battre contre la misère sociale et le travail des enfants notamment (roman Les Misérables 1862).

Pour illustrer ce thème : poème « Melancholia » (livre 3) Le poème IV, livre 4 « Pauca Meae = quelques mots pour ma fille » aborde la mort de Leopoldine et la douleur d’un père. IV (livre 4) 1.

choc premier, violent et insupportable OH ! je fus comme fou dans le premier moment, Hélas ! et je pleurai trois jours amèrement. Les exclamatifs Oh et Hélas qui démarrent les 2 vers disent 2 sentiments typiques associés au choc : la stupeur et le désespoir.

Ces mots nous révèlent que le choc premier a été très violent . Je fus comme fou + je pleurai sont des parallélismes qui décrivent la réaction première : la mentions de la folie prouve l’horreur de la nouvelle, la mention des larmes le désespoir. Le CCT et l’adverbe « amèrement » insistent sur la profondeur de cette douleur Vous tous à qui Dieu prit votre chère espérance, Pères, mères, dont l’âme a souffert ma souffrance, Rupture franche avec le vers précédent, le poète nous interpelle directement avec le pronom « vous », les noms « pères, mères ».

Le pluriel laisse entendre que le drame vécu par le poète est partagé par beaucoup d’autres.

Il recherche ici l’empathie de son lecteur, unit le lecteur à son drame (rappel de la préface : « ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis ; la destinée est une») La subordonnée relative repose sur un euphémisme : Léopoldine est associée à l’espoir, ce qui rappelle sa jeunesse.

La mort est aussi euphémisée par la référence à Dieu. Antithèse souffrance / espérance connote l’ignominie de ce deuil : il est inacceptable de détruire l’espoir. Tout ce que j’éprouvais, l’avez-vous éprouvé ? Le pronom « tout » est une hyperbole qui désigne les mutliples émotions vécues (il a pleuré 3 jours ) Le verbe éprouver est énoncé 2 fois, le lecteur / l’auteur, mais aussi l’insistance sur la souffrance Rythme saccadé des 3 vers : virgules fréquentes : intensité des émotions vécues (âme meurtrie) Je voulais me briser le front sur le pavé ; description concrète de la douleur, annonce de la folie qui va se déployer dans les vers suivants. 2.

L’envie de se révolter contre l’odieuse réalité Puis je me révoltais, et, par moments, terrible, Je fixais mes regards sur cette chose horrible, Le connecteur « puis » annonce ce 2nd mouvement dans le deuil du père. Métaphore « chose horrible » : incapacité à accepter la mort Rimes riches / innommable.... »

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