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Grand oral du bac : CONSERVATEURS ET COLORANTS

Publié le 03/02/2019

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L'ÉTIQUETTE: UN GUIDE

Les industriels ajoutent parfois de l’eau à la viande pour lui donner du volume. Des colorants rouges peuvent aussi être utilisés afin de faire passer le gras pour du maigre.

Pour savoir à quoi s’en tenir sur ce que l’on mange, il n’y a qu’une solution: lire attentivement la liste d’ingrédients qui figure sur remballage. Cette précaution réserve parfois bien des surprises : on constatera, par exemple, que les ingrédients qui entrent dans la composition d’un dessert instantané aux fruits sont, à peu de chose près, les mêmes que pour un potage en sachet -à savoir du sucre, de l’amidon modifié et des graisses.

 

Les ingrédients sont toujours énumérés dans un ordre décroissant : plus ils figurent en tête de liste, plus ils ont une part importante dans la composition du produit. Les colorants, les conservateurs, les antioxydants, les émulsifiants, les stabilisants et les épaississants sont mentionnés soit sous leur nom de code, soit sous leur nom exact. Quant aux exhausteurs de saveur, ils portent simplement la mention « arôme ».

 

L’étiquetage peut toutefois prêter à confusion. Ainsi, la mention « sans édulcorant artificiel » signifie généralement que du sucre a été ajouté, alors que ia mention « sans sucre ajouté » a toutes les chances de signifier que le produit contient un édulcorant artificiel... Il faut également se méfier des produits « naturels » car, contrairement à ce qu’affirme l’étiquette, ils ne sont pas forcément bons pour la santé. Il a été démontré que certains colorants naturels pouvaient déclencher des symptômes allergiques similaires à ceux que provoquent des colorants artificiels.

 

dans notre consommation courante. Ce serait sans nul doute une démarche idéale, mais elle impliquerait que les consommateurs renoncent à des avantages indéniables: les additifs permettent de stocker et de gérer des quantités importantes de nourriture, ce qui, à une époque où des populations entières meurent de faim, constitue un atout non négligeable.

 

Sans les additifs, nous serions contraints d’acheter notre nourriture au jour le jour et en petite quantité, sous peine de la voir s’abîmer. Le choix serait également limité, d’abord parce que nous serions tributaires des produits saisonniers, ensuite parce que la production industrielle serait considérablement réduite. L’usage intensif des additifs alimentaires présente cependant de graves inconvénients. Les exhausteurs de saveur échappent au code E et ne sont pas tenus de figurer sur les emballages, ce qui ouvre la voie à tous les abus. Par ailleurs, un grand nombre de colorants et de conservateurs sont toxiques au premier degré: il a été prouvé que nombre de troubles allergiques, respiratoires (asthme) et digestifs, étaient directement liés aux additifs alimentaires. En France, on dénombre près de 250 additifs autorisés; les législations internationales sont loin d’avoir été uniformisées. Certains pays proscrivent l’usage des colorants alimentaires, d’autres n’en interdi-

LES ADDITIFS CLANDESTINS

 

De nombreux aliments contiennent des « additifs cachés», dont la liste ne figure sur aucun emballage: il s’agit essentiellement de résidus résultant du traitement de certains produits avant leur récolte ou pendant leur ensachage.

 

Les insecticides, les herbicides et les fongicides utilisés par les agriculteurs se retrouvent parfois à l’état de traces dans les fruits, les légumes, les céréales ou les graines mis sur le marché.

 

Certaines substances chimiques administrées au bétail avant l’abattage peuvent également affecter la qualité de la viande. Cette dernière subit en outre des injections chimiques destinées à favoriser sa conservation, à la rendre plus tendre et à lui donner une couleur rouge vif.

 

La nourriture distribuée aux volailles, enfin, est souvent mélangée à des colorants. Cette pratique, qui a pour but d’obtenir un jaune d’œuf plus foncé, n’est mentionnée sur aucun carton d’emballage...

 

sent que quelques-uns. Ainsi, la tartrazine (E 102), qui assure une coloration jaune orangé, est encore tolérée dans de nombreux pays alors qu’elle peut déclencher des crises d’allergie graves. Pour ces raisons, un certain nombre de consommateurs souhaiteraient que les additifs, en particulier tous ceux qui portent atteinte au goût et à l’aspect des aliments disparaissent de leur composition ; d’autres tentent de changer leurs habitudes alimentaires en choisissant exclusivement des produits d’origine biologique, cédant à une mode ou à une exigence de qualité.

« Conservateurs et colorants un Ils figurent 8ft ttte de liste, plus Ils ont une part Importante dans la composition du produit.

Les colo­ rants, les conservateurs, les antloxydants, les émulsifiants, les stabilisants et les épais­ sissants sont mentionnés soit sous leur nom de code, soit sous leur nom exact.

Quant aux exhausteurs de saveur, ils portent simple­ ment la mention • arôme •.

L'étiquetage peut toutefois prêter à confu­ sion.

Ainsi, la mention • sans édulcorant arti­ ficiel • signifie généralement que du sucre a été ajouté, alors que la mention • sans sucre ajouté • a toutes les chances de signifier que le produit contient un édulcorant artificiel...

Il faut également se méfier des produits • natu­ rels • car, contrairement à ce qu'affirme l'éti­ quette, ils ne sont pas forcément bons pour la santé.

Il a été démontré que certains colo­ rants naturels pouvaient déclencher des symptômes allergiques similaires à ceux que provoquent des colorants artificiels.

Les industriels i ajoutent parfois A de l'eau à la viande pour lu/ donner du volume.

Des colorants rouges peuvent aussi être � utilisés afin de faire "? passer le gras � pour du malgre.

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Ce serait sans nul doute une démarche idéale, mais elle impliquerait que les consommateurs renoncent à des avantages indéniables: les additifs permettent de stocker et de gérer des quantités importantes de nourriture, ce qui, à une époque où des popu­ lations entières meurent de faim, constitue un atout non négligeable.

Sans les additifs, nous serions contraints d'acheter notre nourriture au jour le jour et en petite quantité, sous peine de la voir s'abîmer.

Le choix serait également limité, d'abord parce que nous serions tributaires des produits saison­ niers, ensuite parce que la production indus­ trielle serait considérablement réduite.

L'usage intensif des additifs alimentaires présente cependant de graves inconvénients.

Les exhaus­ teurs de saveur échappent au code E et ne sont pas tenus de figurer sur les emballages, ce qui ouvre la voie à tous les abus.

Par ailleurs, un grand nombre de colorants et de conservateurs sont toxiques au premier degré: il a été prouvé que nombre de troubles allergiques, respira­ toires (asthme) et digestifs, étaient directement liés aux additifs alimentaires.

En France, on dénombre près de 250 additifs autorisés; les législations internationales sont loin d'avoir été uniformisées.

Certains pays proscrivent l'usage des colorants alimentaires, d'autres n'en interdi-. »

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