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Grand oral du bac : GUTENBERG ET L'IMPRIMERIE

Publié le 28/01/2019

Extrait du document

Après avoir tâtonné plusieurs années, Gutenberg, qui a fondé en 1450 un atelier à l'enseigne de Das Werk der Bücher (lŒuvre des Hures) parvient finalement à mettre au point ses caractères mobiles, avec l'aide du calligraphe Peter Sch6ffer et du financier Johann Fust -ce dernier lui intentera également en 1455 un procès pour une sombre affaire d'intérêts non remboursés. Il s'agit de petits parallélépipèdes en plomb et alliage de plomb (très exactement, un mélange de plomb, d'antimoine et d'étain) permettant une impression en relief des caractères typographiques.

 

L’inventeur astucieux imagina, pour actionner le tout, une presse à bras en racine de buis, un bois très dur, généralement employé par les tourneurs et les sculpteurs. Constituée de deux plateaux, le «marbre» et la «platine», la machine à imprimer était dotée d'une vis verticale assurant le report de la forme en relief sur le papier

 

La Bible « à quarante-deux lignes»

 

Johannes Gensfleisch commence tout d'abord à éditer, avec Fust et Sch6ffer, des psautiers, des missels, des grammaires latines -les fameux Donat- et des lettres d'indulgences. Mais il se fait surtout connaître grâce à la B 42 - la Bible «à quarante-deux lignes», dite encore Bible Gutenberg et Bible Mazarine-, la Bible à trente-six lignes, le Psautier de Mayence, le Missel de Constance, le Türkenkalender et le Catho/icon.

 

Première bible imprimée, la B 42 révolutionne en 1455 l'écrit: il s'agit d'un énorme ouvrage en deux volumes, composé sur des pages bichromes comportant chacune deux colonnes de quarante-deux lignes. Le premier tirage, de cent cinquante à cent quatre-vingts exemplaires, fut très rapidement épuisé; le succès paraît donc avoir été immédiat.

 

La révolution de l'imprimé

 

Jusqu'ici réservé aux lettrés, le livre s'ouvre dès lors au plus grand nombre. Grâce au procédé de l'impression en relief, la pensée peut en effet être diffusée de manière rapide et massive. Les progrès de l'alphabétisation, la montée du capitalisme ainsi que l'atmosphère de renouveau religieux expliquent, outre le développement des techniques, la naissance et l'essor de l'imprimé: les premiers ouvrages publiés furent, nous l'avons vu, des bibles et des psautiers.

 

Imprimeur respecté et reçu par les grands -l'archevêque de Mayence l'anoblit en 1465-, Gutenberg finit sa vie dans une aisance relative. Il mourra pourtant en ignorant la réelle portée de son invention. Car déjà, un peu partout en Europe, les imprimeries se multiplient : à Mayence, bien sûr, mais aussi à Avignon, à Strasbourg, à Lyon, à Bamberg (en Bavière) et en Hollande. Les ateliers de copistes, pour leur part, commencent à péricliter; ils résisteront encore à peu près un siècle, continuant de fabriquer à l'intention des puissants leurs pièces rares, somptueusement enluminées.

« Gutenber g et l'imprimerie tés de miroitier , Gutenber g s'adonne, dans le secret, à de mysté rieuses recherches.

On sait seu­ lement que ses travaux, financés par trois com­ manditair es, concernaient des «formes » et «une pres se» - c'est-à-dire bien évidemment les carac­ tères mobiles et la presse à bras qui seront élabo- 1768 ......

L'impression de la Bible de Gutenber g révolutionna le monde de l'écrit.

La délic atesse des lettrines enluminées rappelle le travail minutieux des copistes.

' La toute première presse du monde est en bois.

L' impression obéissait au principe du • plan contre plan": un plateau venait fa ire adhérer le papier sur un autre plateau recevant la forme plane et encrée.

rés aux alentour s de 1450 - et qu'ils vaudront à leur instigateur un premier procès en 1439.

Le refus d'admettre deux nouveaux associés, en place d'un des actionnaires, décédé, semblerait être à l'origine de la plai nte.

La seconde série d'expériences, menée à May ence, sera décisive.

Après avoir tâtonné plusieurs ann ées, Gutenb erg, qui a fondé en 1450 un atelier à l'enseigne de Das Werk der Bücher (l'Œuvre des liures) , par ­ vient finalement à mettre au point ses caractères mobile s, avec l'aide du call igraphe Peter Sch6ffer et du financier Johann Fust -ce dernier lui inten­ tera également en 1455 un procès pour une sombr e affair e d'int érêts non rembour sés.

Il s'agit de petits parallélépipèdes en plomb et allia ge de plomb (très exacte ment, un mélange de plomb, d'antimoine et d'étain) permettant une impres­ sion en relief des caractères typographiques.

Lin venteur astucieux imagina, pour actionner le tout, une presse à bras en racine de buis, un bois très dur, généralement employé par les tour­ neur s et les sculpteur s.

Constituée de deux pla­ teaux, le «m arbre » et la «platine », la machine à imprimer était dotée d'une vis verticale assurant le report de la forme en relief sur le papier.

La Bible ((à quar ante-deux lignes ,, Johannes Gensfleisch commence tout d'abord à édi ter, avec Fust et Sch6 ffer, des psautiers, des missels, des grammai res latines -les fameux Do nat- et des lettres d'ind ulgences.

Mais il se fait surtout connaître grâce à la B 42 -la Bible «à quar ante-deux ligne s,,, dite encore Bible Gutenber g et Bible Mazarin e-, la Bible à trente -six ligne s, le Psautier de Mayen ce, le Missel de Const ance, le Türkenkal ender et le Cath o/icon.

Pr emièr e bible imprimée, la B 42 révolu­ tionne en 1455 l'écrit : il s'agit d'un énorme ouvrage en deux volumes, comp osé sur des pages bichromes compor tant chacune deux colonnes de quarante-deux lignes.

Le premier tirage, de cent cinquante à cent quatre- vingts exem plaires, fut très rapidement épuisé; le suc­ cès paraît donc avoir été immédiat.

La révo lution de l'imprimé Jus qu'ici réservé aux lettrés, le livre s'ouvre dès lor s au plus grand nombre.

Grâce au procédé de l'im pression en relief, la pensée peut en effet être diffusée de manièr e rapide et massive.

Les progrès de l'alphabétisation, la montée du capi­ talisme ainsi que l'atmosphèr e de renouveau religieux expliquent, outre le développement des techniques, la nai ssance et l'essor de l'im­ primé : les premiers ouvrages publiés furent, nous l'avons vu, des bibles et des psautiers.

Impr imeur respecté et reçu par les grands -l' archevêque de Maye nce l'anoblit en 1465-, Gutenb erg finit sa vie dans une aisance relative.

Il mou rra pourtant en ignor ant la réelle portée de son invention.

Car déjà, un peu partout en Europe, les imprimeries se multiplient : à May ence, bien sûr, mais aussi à Av ignon, à Strasbourg, à Lyo n, à Bamberg (en Bavière) et en Hollande.

Les ateliers de copistes, pour leur part, commen­ cent à péric liter; ils résisteront encore à peu près un siècle, continuant de fabriquer à l'in ten­ tion des puissants leurs pièces rares, somptueu­ sement enluminées.

C'e st de l'époque gothique que datent en effet les manuscrit s les plus richement illustrés.

Ainsi, tandis que l'imprimé envahit peu à peu les villes et les campagnes, fleurissent aux XV" et XVI' siècles les derni ers "livres d'heur es», ou recueils de prièr es, commandés ou déd iés aux princes et aux souver ains: les Heures de Charles VIII, de Cha rles d'Angoul ême, de la duchesse de Bour gogne et de Catherine de Médi cis.. »

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