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Grand oral du bac : LA SOUDURE

Publié le 05/02/2019

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Les travaux de microsoudage font appel, le plus souvent, à des technologies d’appoint beaucoup plus sophistiquées que les autres types de soudage. En effet, l’ouvrier dispose d’une batterie de caméras miniatures à fibre optique pour suivre dans le détail l'ensemble des opérations dont il a la charge.

Le soudage par jet de plasma

 

Breveté aux États-Unis dès 1955, le soudage par jet de plasma fonctionne sur le même principe que le soudage à l’arc, mais il requiert une puissance électrique dix fois plus élevée, de l’ordre d’environ 10000 watts.

 

À de telles puissances, la température dans l’arc peut atteindre jusqu’à 30000°C, la matière est volatilisée en un plasma où les noyaux atomiques sont séparés de leurs électrons. Ces particules à très haute vitesse sont focalisées par un goulet d’étranglement au sortir de l’électrode - à la manière des gaz d’échappement d’une fusée -et bombardent les métaux à souder selon un pinceau très étroit. La technique du plasma permet d’effectuer des soudures très profondes sur de fortes épaisseurs de métal, et autorise le travail de tous les aciers, ainsi que les matériaux très réfractaires, comme les alliages de titane.

 

Le rôle de la friction

 

La température et la composition chimique ne sont pas les seuls paramètres qui influent sur le soudage. La pression permet également de com-

LE SOUDAGE PAR FRICTION

biner les métaux le long d’un plan de soudure, comme l’avaient déjà observé les forgerons lorsqu’ils frappaient les pièces de métal chauffé sur une enclume. Le soudage par pression au marteau ou à la presse fait donc partie des opérations traditionnelles de la forge. Le soudage par friction, qui constitue une variante du soudage par pression, est réservé aux pièces cylindriques et en particulier aux tuyaux. Dans ce procédé, on utilise réchauffement dégagé par une très forte friction entre deux objets pour faire fondre la surface de contact. Cette technique est employée, par exemple, pour assembler deux tuyaux : l’un est maintenu immobile tandis que l’autre est soumis à une vive rotation. La chaleur de friction qui se dégage lorsque les deux pièces entrent en contact assure la soudure.

 

De l’électron au laser

 

Dans un registre plus classique, le soudage par résistance fait appel à la pression, et surtout à l’électricité; il est utilisé essentiellement pour souder des tôles fines. Le dispositif consiste en une paire d’électrodes placées de chaque côté des

tôles à souder, pressées contre elles et échangeant un puissant flux d’électrons à travers leurs parois. La résistance électrique que les métaux opposent aux électrons se dissipe en une intense chaleur (effet Joule) et assure leur soudure.

 

Le recours à des courants électriques classiques, à la base du soudage à l’arc et de tous ses dérivés, sera cependant bientôt dépassé. Des techniques de soudage par faisceau d’électrons sont récemment apparues : les particules sont accélérées dans une chambre à vide et concentrées par des champs électriques en un faisceau étroit, inférieur à 0,3 millimètre de diamètre et porteur d’une énergie très élevée. Le seul inconvénient est que la soudure doit se faire obligatoirement sous vide.

 

La technique du laser permet de pallier cet inconvénient, à partir du moment où les pièces à souder sont isolées de l’air ambiant par un flux de gaz neutre. Le laser envoie des pulsions lumineuses de haute énergie mais ponctuelles, ce qui permet de souder des composants électroniques sans surchauffer les circuits voisins. La construction des microprocesseurs n’aurait jamais été possible sans cette dernière amélioration des techniques de soudage.

« La soudure arrivée d'oxygène et d'acétylène fil de métal d'appoint aspiration du flux électrode consu ma ble arrivée du flux __ Jet de gaz neutre _ métal en fusion ___ plasma 1in de fusion métal de base bain de fusion métal de base bain de fusion SOUDAGE À LA FLAMME SOUDAGE PAR ARC IMMERGÉ SOUDAGE PAR JET DE PLASMA otCOUPAGE ET SOUDAGE PAR LASER synthèse, en 1893, d'un carburant nouveau et très performant: l'acétylène, un carbure de calcium hydraté.

En 1901, le Français Charles Picard met ainsi au point la première torche oxyacétylénique qui est à la base de nos chalumeaux actuels.

Dans un tel système, l'acétylène est envoyé sous pression jusqu'au bec du chalumeau en même temps qu'un volume égal d'oxygène.

Combiné à celui-ci (ainsi qu'à l'oxygène de l'air ambiant), l'acétylène brûle à très haute tempéra­ ture (3200°C).

Au demeurant, la flamme obte­ nue est réglable et peut être dirigée avec préci­ sion sur les surfaces à travailler .

Cet instrument remarquable est d'ailleurs utilisé tant pour décou­ per du métal que pour le souder.

Tout en découpant, la torche à acétylène peut en effet faire fondre l'acier une performance d'autant plus précieuse que le puissant jet de flammes débarrasse la découpe de tout oxyde parasite: la coupure obtenue est chimiquement nette.

Cet oxydécoupage à la torche est encore pratiqué de nos jours.

Mais c'est surtout dans le domaine de la soudure que la torche à acétylène a conquis ses lettres de noblesse.

Dans cette opé­ ration d'assemblage, le soudeur place au contact des deux surfaces à souder une baguette de métal, dont les gouttelettes en fusion se mêlent à celles de la soudure et la renforcent.

On appelle " joint '' la zone de contact entre les deux pièces soudées, "métal d'appoint» la matière fondue qui lui est ajoutée, et " cordon de soudure » le résultat obtenu.

En général, ce métal d'appoint, fondu et dépo­ sé sur le joint, est de même nature que celui des pièces travaillées, afin de préserver une certaine homogénéité mécanique et esthétique.

Mais on rencontre aussi de nombreux cas où le métal d'appoint est différent, et notamment plus fusible que les pièces à souder, ce qui ne l'empêche pas de leur procurer une liaison extrêmement résis­ tante en se solidifiant.

Ainsi en est-il des alliages d'argent qui fondent entre 700 et 875 °C, et qui sont de précieux métaux d'appoint pour les sou­ dures en argenterie et en orfèvrerie.

Particulièrement résistants au choc, les alliages de cuivre, de zinc et d'argent sont utilisés quant à eux pour souder des pièces qui doivent offrir une résistance à toute épreuve, même en cas de vibra­ tions, comme les éléments articulés des scies sau­ teuses.

Enfin, pour les délicates jonctions électro­ niques qui ne supporteraient pas une soudure trop chaude, des températures inférieures à 200°C sont praticables avec des alliages très fusibles à base d'étain et de plomb.

! Dans le soudage a à la flamme, une forte chaleur est obtenue en brûlant un carburant (généralement de l'acétylène) avec un comburant tel que l'oxygène.

Le soudage par arc immergé s'accomplit sous un •talus• de flux, matériau qui protège les surfaces en cours de soudure de l'oxydation de l'air ambiant.

Dans le soudage par jet de plasma, du gaz ionisé à haute température est projeté par une tuyère avant de frapper le joint à souder.

Dans le découpage et le soudage par laser, un pinceau de lumière ou de rayons infrarouges à très haute énergie est focalisé par une lentille sur le métal.

Le soudage doit assurer ......

un raccordement parfait -notamment l'étanchéité -entre deux canalisations.

Ici, toute la chaleur nécessaire au soudage est fournie par la combustion d'un gaz avec de l'oxygène.

Notons que dans une variante de la soudure appelée brasure, seul le métal d'appoint est fondu et déposé sur le joint pour assembler deux pièces, la température n'étant pas suffisante pour faire fondre les deux métaux à souder Dans ce procé­ dé, il est fréquent que les pièces entières, aussi bien que le métal d'appoint, soient chauffées à haute température à l'intérieur de fours élee- triques, avant que ne démarre l'opération de sou­ dure proprement dite.

Mais, dans tous les cas de figure, certaines précautions sont à prendre : il est ainsi essentiel que les surfaces à souder soient rigoureusement nettoyées de tout agent étranger - oxyde, graisse et autres impuretés -, sous peine d'obtenir une mauvaise adhérence quelle que soit la méthode utilisée.

En outre, on ajoute sou-. »

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