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Grand oral du bac : LES SOUS-MARINS

Publié le 05/02/2019

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Ce dernier peut déposer ses prises (blocs de roche, minerais, formes de vie) dans un panier escamotable. Pendant l’expédition, les communications avec la surface s’effectuent par téléphone sous-marin, la transmission acoustique rapatriant par ailleurs les données télématiques et les images vidéo.

 

L’exploration du rift atlantique

 

Depuis sa mise en service, le Nautile a assuré de nombreuses missions scientifiques françaises et étrangères dans différents domaines (géologie, biologie et archéologie sous-marines). Il a également été sollicité pour mener à bien des travaux aussi divers que la réparation d’oléoducs, l’expertise d’épaves et les reportages de télévision.

 

En 1988, le Nautile explora une section du rift atlantique à un endroit où la chaîne de volcans sous-marins était profondément incisée par une faille transversale. Le Nautile commença son exploration au bas de la faille, à la cote -5000, où les chercheurs photographièrent et échantillonnèrent les parois riches en fer et en magnésium qui appartenaient au manteau terrestre et dont les laves volcaniques étaient issues. Ceux-ci traversèrent ensuite la frontière entre le manteau et la croûte terrestre, mettant en évidence des masses solidifiées de magma basaltique appelées gabbros.

 

Dans les années 1990, le Nautile a été appelé à approcher une fois de plus les grandes profondeurs. Il s’agissait d’explorer les rifts sous-marins en plongeant sur une dorsale du Pacifique située au large de l’archipel des îles Fidji. Dans ce nouveau paysage sans soleil, les chercheurs ont découvert des sources chaudes de plusieurs centaines de degrés, jaillissant des failles rocheuses et déposant des monceaux de particules métalliques et de soufre autour de leurs cheminées. Pourtant, dans cet environnement apparemment hostile vivent des organismes insolites, tels des palourdes et des vers géants enfermés dans de longues gaines minérales, ainsi que des bactéries primitives qui résistent à des températures de près de 110 °C.

 

En explorant le fond des mers, le Nautile a ainsi fait progresser non seulement nos connaissances géologiques et archéologiques des bassins océaniques, mais aussi nos modèles et l’ensemble de nos spéculations sur l’origine de la vie sur Terre.

puissance suffisante pour se déplacer entre deux eaux en régime de croisière pendant près de cinq jours (120 heures).

 

Lors d’une mission en grande profondeur, l’autonomie est de cinq heures seulement, étant donné le grand nombre de manœuvres à effectuer avec les moteurs et la mise en marche des projecteurs ainsi que celle des appareils scientifiques consommateurs d’électricité (ceux-ci sont alimentés par un système auxiliaire de 6,5 kWh sous 28 V de tension).

 

La motorisation principale du Nautile est assurée par une tuyère carénée à l’arrière. Quatre hélices indépendantes permettent l’orientation de l’engin sur ses différents axes : deux moteurs à hélices verticaux dirigés vers le haut et le bas, dont on peut imaginer l’utilité pour régler le niveau du vaisseau et le dégager des surplombs rocheux, et deux moteurs transversaux sur le dos du submersible, un à l’avant et l’autre à l’arrière, pour le faire pivoter latéralement. La coordination des manœuvres confère au Nautile une grande souplesse d’utilisation. Sa vitesse de déplacement fonctionnelle est de 1,7 nœud (3 km/h), les moteurs ne pouvant être utilisés à pleine charge que durant un peu plus de deux heures.

 

Le Nautile en plongée

 

Le Nautile est acheminé sur le site de la plongée - généralement en plein océan - par un navire porteur qui assure la logistique de l’expédition. Des équipements de navigation, reliés à un réseau de satellites, permettent aux ordinateurs embarqués de calculer la position du navire avec une grande précision métrique. Ces informations servent par la suite de référence au Nautile en plongée. Le submersible correspond avec le navire de surface pour vérifier sa position. Il lui est également possible de se localiser grâce à un système de balises acoustiques, larguées sur

« Les sous-marins LE POLARIS New York.

Si le Tortue ne parvint pas à remplir sa mission, il avait tout de même réussi à atteindre l� vaisseau sans être détecté.

Cela ouvrait d'inté­ ressantes perspectives militaires.

D'après les plans du mécanicien américain Robert Fulton (inventeur du Nautulus, premier sous-marin à hélice), les frères Périer, ingénieurs parisiens, bâtirent le Nautilus et, le 30 août 1801, il tenta de s'approcher d'un navire anglais.

Fulton regagna l'Amérique en 1804, et essaya de vendre son invention aux Anglais mais se rétracta, ceux-ci voulant détruire les plans du Nautulus.

En 1805, une expérience menée dans le port de Deal parvint à détruire un navire grâce à une "torpille» que le sous-marin avait réussi à poser sous la coque.

Nautilus en latin, ou Nautile en français: le nom de ce mollusque marin, à l'élégante coquille spiralée et cloisonnée, allait connaître un franc schnorchel d'alimentation antenne radio schnorchel d'échappement Diesel missiles Polaris ponts des missiles magasin ! Le sous-marin nucléaire Polaris peut a lancer des missiles à plus de 4 50 0 km.

Les torpilles sont destinées à combattre sous-marins et navires de surface ennemis.

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Le matériel électronique joue un rôle fondamental dans la guerre sous-marine moderne.

Le système présenté ici _, détecte le radar ennemi et analyse � ses caractéristiques pour évaluer les risques.

succès dans l'aventure sous-marine.

Il inspira Jules Verne qui nomma ainsi un sous-marin dans son célèbre roman Vingt mille lieues sous les mers (1870).

C'est aussi le nom que choisit la Marine américaine, en 1955, pour baptiser son premier submersible à propulsion nucléaire, le Nautilus.

Celui-ci effectua en 1958 1a première tra­ versée sous-marine de la banquise en passant du Pacifique à l'Atlantique par le pôle Nord.

Les évolutions techniques Les ingénieurs se sont ensuite attachés à amélio­ rer la conception des sous-marins.

En 1863, les Français lançaient le premier modèle à moteur , le Plongeur, dont les hélices étaient actionnées par de l'air comprimé.

Il pesait près de 500 t.

Les premiers sous-marins de plongée avec accumulateurs électriques furent inventés par les .......

La chambre des torpilles du sous-marin français Bévéziers.

Les sonars �es ......

sous-marms émettent des ondes qui se propagent dans l'eau.

Leur réverbération permet de tracer une image radio de l'environnement aquatique.

antenne de radar sas d'évacuation avant Français.

En 1888, le Gymn ote est conçu par Henry Dupuy de Lôme et Gustave Zédé.

Il mesu­ rait 17 m et demeurait quatre heures sous la sur­ face! Zédé construisit ensuite le Sirène mais périt dans un accident.

C'est un ingénieur du génie maritime français, Maxime Laubeuf (1864-1939), qui mit au point les sous-marins équipés de moteurs à vapeur; mais, pour brûler le combustible (charbon), ces engins exigeaient d'énormes quantités d'air, ce qui limitait leur autonomie.

On lui doit les plans du Narval (1899), prototype de submersible qui mesurait 34 m et pesait 177 t! On décida alors de réserver leur utilisation à la propulsion en sur­ face et au fonctionnem ent des générateurs d'alimentation des batteries.

Des moteurs élec­ triques prenaient le relais et assuraient la propul­ sion du vaisseau immergé.

D'autres modèles prévoyaient un système mixte composé de moteurs à pétrole pour la pro­ pulsion en surface et de moteurs électriques pour la propulsion en plongée.

Jusque dans les années 1950, la plupart des sous-marins combinaient moteurs Diesel et moteurs à alimentation électrique.

En 1954, la conception des sous-marins devait connaître une véritable révolution: grâce aux efforts de l'amiral Rickover , la Marine américaine lançait en effet le Nautilus, premier sous-marin nucléaire à moteur unique (nom donné en hommage à Fulton).. »

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