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Grand oral du bac : L'INFORMATIQUE

Publié le 28/01/2019

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La circulaire gouvernementale de 1998 précise également qu'en l'an 2000, la plupart des établissements scolaires et universitaires seront équipés d'ordinateurs mis en réseaux, reliés à des serveurs Internet et dotés d'adresses électroniques. Mais le progrès technologique est si rapide dans ce domaine, que le gouvernement privilégie la location de matériel, plutôt que l'achat de ceux-ci qui se révèlent dépassés l'année suivante.

 

Un ordinateur, en effet, double chaque année ses capacités de puissance et de rapidité, tandis que son prix diminue; pourquoi, dès lors, s'équiper massivement? C'est pourquoi le parti pris de location de matériel informatique relève d'une politique judicieuse. En matière de connexion, les solutions alternatives (autres que le fil du téléphone) comme le câble et le satellite multiplient l'offre de moyens de communications. Le rapport du gouvernement va plus loin. La révolution numérique a fait de l'ordinateur et des réseaux d'information des moyens de création et de communication, des médias au sens fort. L’essor rapide de l'industrie de l'information sera poursuivi par la création de contenus et de services multimédias, la numérisation du patrimoine culturel national et la facilitation des technologies de l'information.

 

Tous les services publics seront informatisés, ce qui signifie concrètement qu'un particulier, qui, par exemple, doit aller chercher un document à une quelconque mairie, pourra, par le biais d'Internet, obtenir ce document directement chez lui (il ne lui restera plus qu'à l'imprimer). Tous les renseignements auprès de n'importe quelle administration (ambassade, bibliothèque, service public, etc.) seront directement fournis par l'intermédiaire d'Internet.

 

Après le gros retard pris par la France dans ce nouveau mode de communication, d'information et d'éducation, les pouvoirs publics mettent les bouchées doubles pour arriver au niveau des autres pays européens.

Le retard français

 

L'Internet, qui a pris naissance aux États-Unis, demeure, malgré ses ramifications planétaires, principalement américain. II est difficile d'y «naviguer» sans la connaissance de l'anglais qui reste la langue universelle du Web.

 

Plus de 60% des foyers américains sont reliés à Internet, contre seulement 5 à 20% pour les pays européens. Au début de 1998, seulement une famille française sur six possédait un ordinateur, mettant la France en dernière position, en Europe, pour l'équipement informatique des foyers. En revanche, les 14 millions d'utilisateurs du Minitel, qui ont popularisé la télématique (alliance des télécommunications et de l'informatique), ont certainement limité le développement d'Internet.

 

S'étant accoutumés à un mode de communication qui avait faitses preuves, malgré sa lenteur et sa modestie, les français ont hésité, dans les années 1990 à franchir le pas vers un outil beaucoup plus performant, mais aussi plus compliqué et plus cher. Il aura fallu attendre les toutes dernières années du xxe siècle pour voir, en France, le basculement du minitel vers l'Internet.

 

Le programme d'action gouvernemental décidé en 1997 et 1998, qui prévoit un développement considérable de l'informatique, dès

« L' Inform atique ! Steven Paul Jobs est, avec son confrère informaticien Paul Wozniak, l'homme qui révolutionna le monde de la micrcHnformatlque dans les années 1980 avec des PC fondés sur la con vivialité et la facilité d'emploi.

Ils ont créé en 1976, la société Apple, éternelle concurrente de la firme de Bill Gates, Microsoft.

Lorsq ue George Stibitz, ingénieur et informa­ ticien américain, élabore le codage en décimal dès systèmes binaires des machines à calcu ler, l'i nformatique décolle.

Le premier calculateur électronique binaire, le premier véritable ordi­ nateur , I'EN IAC (Electronic Numerical lntegrator and Calculator) , inventé et mis au point par les Américains John William Mauchl y et John Pers per Eckert en 1945 sur commande de l' armée américaine, est terminé en 1946.

C'est Joseph von Neumann qui crée les programmes pour calcu lateurs électroniques.

L' ENIA C occupait 140 m2, pesait plus de 30 tonnes, mesurait 24 rn de long, et compor tait 18 000 tubes électronique s auxqu els s'adjoi­ gnaient 50000 commutateurs.

Le premier pro- 1990 blème soumis à cet ordinateur géant- mais bien peu puissant -était du domaine de la physique nucléair e.

L'ENIAC le résolut en deux heures, effectuant quelque 5000 additions par seconde, mais le dépouill ement des résulta ts deman­ dèrent deux semaines.

En 1948, trois chercheu rs (John Bardeen, William Shockley et Wa lter Brattain) inventent le transistor .

Contraction des termes anglais transfer et resistor, signifiant résistance de transfert en fr ançais, le transistor fait partie de la famille des compo sés électroniques.

Le principe du transis­ tor est analogue à celui de l'int errupteur.

Mais au lieu d'êtr e un bouton qui permet le passage du cour ant électrique ou l'interrompt, le transistor est un composant électronique qui sert d'ampli- ' Les fabricants de microprocesseurs ont créé des ordinateurs de tailles différentes, sans diminuer leurs performances.

Il existe des ordinateurs de bureau, des portables et des ordinateurs de poche comme celui-cl, fabriqué par Hewlett-Packard où le crayon optique fait office de souris.

ficateur , de modu lateur, d'oscil lateur , grâce à la jo nction de trois régions semi-conduc trices dopées et munies d'électrodes.

Les transistors ont permis la réalisation en 1964 du premier ordinateur à circu its intégr és, donnant ainsi nais­ sance à la micro-informatique.

Les compo sants indispensables aux opér a­ tions logiques de l'ordinateur sont appliqués sur des «puces » en silicium, excellent semi-. »

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