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Grand oral du bac : SON ET ACOUSTIQUE

Publié le 05/02/2019

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moyennes fréquences sont difficiles à canaliser, même avec des panneaux absorbants ; on utilise alors des panneaux munis de reliefs et de cavités destinés à atténuer ces fréquences. Certains studios d’enregistrement sont équipés d’une grande variété de panneaux acoustiques. Pour les dramatiques radiophoniques, le réalisateur peut, grâce à des panneaux en tôle lisse bien placés autour du comédien, donner par exemple l’illusion d’être dans une église. Le bruiteur qui accompagne généralement ces enregistrements va, lui aussi, se servir des panneaux pour donner le caractère et l’ambiance souhaités à ses bruitages.

 

L’enregistrement

 

Beaucoup de studios d’enregistrement de musique ont une acoustique sèche. Quand il s’agit d’un groupe, les instruments sont enregistrés séparément (batterie, basse et guitare) et les musiciens, équipés de casques, se calent sur la bande enregistrée pour jouer de leur propre instrument. C’est au mixage final qu’on rajoute les effets spéciaux. L’enregistrement du son est un art autant qu’une technique. Le choix du matériel est essentiel mais aussi très subjectif. Du micro-cravate à la tête artificielle, l’étendue des possibilités est grande. Les preneurs de son ont chacun leur technique pour la stéréo, suivant les sources qu’ils veulent capter, la présence qu’ils veulent donner ou le résultat d’un ensemble.

 

Lorsque l’on n’est pas en studio, on doit tenir compte du volume du son qui doit être enregistré et du volume de l’ambiance sonore existant. C’est le rapport «signal sur bruit». Un cri isolé dans le silence de la nuit s’entend très bien. Le même cri avec la même intensité au milieu d’une foule de gens bruyants s’entendra à peine.

 

Le micro du preneur de son devra la plupart du temps être près de l’objet qu’il veut enregistrer. D’autres micros peuvent être disposés pour capter l’ambiance, et le mixage final donnera l’équilibre souhaité entre l’objet et son environnement.

 

Les synthétiseurs

 

Nous entendons de plus en plus de musique produite directement par des synthétiseurs. À l’origine, il s’agissait d’instruments de recherche pour des ingénieurs travaillant sur le son. L’électronique a maintenant envahi la musique. Un clavier de piano connecté à un ordinateur est capable de produire les sons de tous les instruments aussi bien que des sons totalement originaux. Les créations de Brian Eno, Peter Gabriel et Jean-Michel Jarre en témoignent.

« Son et acoustique en particulier.

Certains maîtres utilisent des sifflets à ultrasons pour le dressage de leur chien.

Citons également la chauve-souris -qui émet des ultra­ sons pour deviner les obstacles pendant son vol-, et le chat -qui émet des ultrasons pour essayer de paralyser l'insecte qu'il convoite.

Les ultrasons sont aussi utilisés par l'homme à des fins thérapeutiques.

C'est ainsi que le dentiste se sert des ultrasons pour nettoyer une dent cariée ou faire un détartrage.

i Ces diagrammes montrent a trois ondes sonores avec pour fréquences 20Hz, 50 Hz et 100Hz sur une période de 1/20 de seconde.

i Certaines chanteuses peuvent produire A des sons si aigus que leurs vibrations cassent du verre fin.

Ici, Ella Fitzgerald, une chanteuse de jazz à l'étendue vocale exceptionnelle.

demi-longueur d'onde i Lorsque l'on souffle dans a un tube, la longueur de l'onde dépend de la longueur du tube.

Lorsque l'on divise par deux la longueur du tube, les fréquences sont doublées.

La longueur d'onde sonore La longueur de chaque vague d'une onde sonore est liée à la fréquence.

Plus elle est resserrée, plus le son est aigu ; plus elle est étirée, plus le son est grave.

La longueur d'onde dépend de plu­ sieurs facteurs, et notamment de la masse de la source sonore et des conditions atmosphériques (pression et température) dans lesquelles elle évolue.

Dans de l'air à 0°C, le son se déplace à 332 mètres par seconde.

Ainsi un objet sonore qui fera 332 cycles de vibrations par seconde pro­ duira des vagues longues de 1 mètre.

La taille des vibrations, qui détermine l'in­ tensité ou la force du son, est indiquée par la hauteur de chaque vague.

L'intensité d'un son dépend de son énergie, mais ne détermine pas forcément son volume.

Cela dépend plutôt de la réaction de nos oreilles (donc de notre cer­ veau) au son proposé.

Dans l'eau, la célérité du son est encore plus grande, puisqu'il se déplace à 1450 mètres par seconde.

L'oreille humaine est particulièrement sensible aux sons compris entre 3 et 4 kilohertz.

Les décibels Le décibel (dB) est l'unité de mesure de l'inten­ sité du son.

Un niveau de référence a été fixé et les décibels se mesurent en plus (ou en moins) du point zéro.

Le point zéro est un niveau sonore à peine audible par l'homme, qu'on appelle le seuil de perception auditif minimal, et il est donc très rare de mesurer les décibels en négatif.

Le seuil auditif maximal se situe vers+ 140 déci-i Le cri de la chauve-souris est trop élevé A pour être perçu par l'oreille humaine.

Les ultrasons qu'elle émet lui servent d'ondes radar pour se diriger.

bels ; il provoque des lésions irréversibles pou­ vant conduire à la surdité.

L'échelle des décibels n'est pas linéaire.

À chaque palier de 3 décibels, l'intensité est doublée.

L'acoustique L'étude du comportement du son s'appelle l'acoustique.

Le son peut se répercuter, se réver­ bérer, se refléter ou faire écho.

Si vous criez devant un miroir, un tissu ou dans la nature, vous n'aurez pas le même retour du son que vous avez émis, car les matières que le son rencontre sont totalement différentes.

L'acoustique est une science précise.

Toutes les salles de concerts et de conférences doivent être traitées acoustiquement afin que le son puisse se propager de façon optimale dans le volume de la salle.

Certaines salles d'acoustique faible doivent utiliser la sonorisation, qui elle­ même doit être maîtrisée en fonction des empla­ cements des haut-parleurs, des matières et du remplissage de la salle.

Pour le particulier , plusieurs facteurs détermi­ nent l'acoustique d'une pièce : la forme, le volume, les angles et les étendues des surfaces et, bien sûr, les matériaux.

L'équilibre se travaille entre l'absor­ bant et le réfléchissant.

L'atmosphère «douillette» d'une chambre avec moquette, rideaux et tissus di vers, est d'une acoustique sèche, dite feutrée, où le son est absorbé, contrairement à l'atmosphère d'une salle de bains , où l'émail, le carrelage et les vitres renvoient le son dans tous les sens.

La réverbération À l'intérieur d'une pièce, le son a peu de distance à parcourir d'un mur à l'autre.

Il arrive si rapidement à nos oreilles qu'on ne peut pas percevoir d'écho.

Cependant, le son peut continuer à résonner dans la pièce, surtout si les surfaces des murs sont dures, dans une salle de bains par exemple.

L'écho qui en résulte allonge la durée du son par des répétitions qui se mélangent : c'est la réverbération.

La réverbération à petites doses est un effet sou­ vent utilisé en enregistrement musical.

La réver­ bération naturelle que l'on rencontre dans les églises est aussi très appréciée.

En studio, on peut utiliser l'effet de réverbération pour donner l'illu­ sion d'un lieu à grand volumecomme un hall de gare, une église ou une grotte.

Une chambre de réverbération est constituée de nombreuses. »

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