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Harvey et la circulation sanguine

Publié le 04/07/2012

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Les premiers anatomistes avaient découvert l'existence de valvules dans les veines. Fabricius, le maître de Harvey à Padoue, avait publié un ouvrage intitulé Sur les valves des veines, en 1603, et en parlait à ses élèves de l'université depuis au moins 1578. Mais pour Fabricius, ces valves étaient des sortes de soupapes destinées à réguler le volume du sang dans les veines. Harvey fut le premier à comprendre que le rôle de ces valvules était de contrôler l'écoulement du sang dans une seule direction. Pendant les dix années suivantes, il étudia les mouvements du coeur et la circulation du sang sur de très nombreux animaux

« Harvey et la circulation sanguine de veines qu i assuraie nt la ci r culation pu lmo­ naire; mais lu i aussi se trompa lourdement en pensan t qu e le sang qui ttait l es poumons par les artères et par les veines .

Devenir médecin à l'aube du xvue siècle William Harvey naq uit à Folkes tone , dans le K ent , e n 1 578.

Fils d'u n comm erçan t prospère , il ét ait l'aîné de sept enfants.

Il fit ses classes à Cante rbury et, à l'âge de 16 ans , obtint une bourse à l'univer- 470 si té de Cambridge pour y étudier la médecine .

Les études méd icales à Cambridge étaient essentielle­ ment théor iques et les jeunes diplômés qui ttaient souvent l'Angleterre pour s'initier à la pratique .

L'une des éco les de médecine les plus répu ­ tées de l'époque était celle de l'université de Padoue , dans le nord de l' Italie .

C'est là que se ren­ d it H arvey en 1599 ou en 1600.

Il y fréquenta l es cours du fameux anatomiste Hieronymus F abr icius d'Aquapendente (connu sous le nom de Fabricius) et aurait assisté à de nombreuses dissec­ tions dans l'amphithéâtre d' anatomie .

Dès cette époque semb le-t-il, Harvey se passionna pour la question de la circulation sangyine .

De retour en Ang leterre en 1602, il épousa Elisa beth Browne , f i lle de Lancelot Browne, médecin personnel du roi Jacques l " , membre du c ollège des médecins .

Malgré ses titres et diplômes d e docteur en méde­ cine de l'univers ité de Padou e et de l'université de Cambridge, Harvey ne peu t exercer la médecine dans la ville de Londres et doit passer toute une série d 'examens complémen taires au Collège des médecins (aujourd 'hui le Collège royal des méde­ cins , à Londres).

Et ce n'e st qu 'en 1607 qu 'il devient membre du Co/lege o f Physi cians .

La passion de la recherche Deux ans plus tard , H arvey est nomm é successive­ ment , sur recommandation personnelle du roi J acques !er, médecin assistant au St Bartholomew's Hospita l à Londres , puis médecin.

Il a pour obliga­ tion de consulter les malades à l'hôpital au moins deux fois par semaine et de leur prescrire des remèdes .

Il res tera attaché à cet hô pital trente­ quatre ans durant, tout en développa nt sa clientèle privée .

Il recevra dans son cabinet tout ce que Londres compte de personnalités éminentes.

Vers 16 18 , il devient un des médecins pers onnels attitrés du roi qu'il assistera au cours de la maladie qui l'emportera.

Après la mort de Jacques ]• •, en 1625 , H arvey conserve sa fonction de m édecin du roi auprès de son successeur , Charles 1" .

Un e amitié étroi te l iera bientôt les deux hommes et Charles autorisera son médecin à utiliser les cerfs de ses parcs pour ses exp ériences.

Harve y concilie ses obligations de médecin et ses devoirs de me mbre du Co llège des médecins , la recherch e aussi bien ......

Le roi Jacques 1•• fit de Harve y l' un de ses médecins attitrés , après être intervenu pour le faire nommer mé decin au St Bartholomew 's Hospital , à L ondres .

i Le frontispice d 'un livre d'ana tomie A d'Andreas Vesalius , publié en 1 543.

Vesalius , qui enseignait à Pa doue où Har ve y étudiera plus tard , proposai t une approche nouvelle et plus scientifique de la méde ci ne.. »

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