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INDUSTRIES CHIMIQUES : Colorants et Parfums

Publié le 03/11/2011

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Mais l'industrie textile demeure le principal client dont on évalue la demande à environ 70 à 80 % des colorants qui sont utilisés à la teinture et l'impression des textiles aussi bien naturels (coton, laine ... ) que synthétiques (nylon, orlon, rhovyl, dacron, térylène ... etc) ; et les qualités demandées restent toutes aussi variées. Tel colorant prendra bien sur la laine, un autre mieux sur le coton. Celui-ci ne résistera pas à l'action des lessives alcalines, celui-là résistera à une lessive neutre. Certains colorants seront sensibles à la lumière, certains seront ternes, d'autres de couleur vive. Selon le matériel employé, certains conviendront mieux que d'autres. Ainsi le choix du colorant fera intervenir une multitude de paramètres, ce qui explique que le nombre des colorants et les dénominations atteignent quelque 50 000 à l'heure actuelle.

« Appareillage Praxitest pour le contrOle de la teinture .

(Photo C.

Bazin .

Ugine Kuhlmann) me le goudron de houille pour donner du naphtalène et de l'anthracène.

Enfin le procédé du refo rming cataly­ tiqu e, qui est employé pour élever l'indice d'octane des essences, produit par cyclisation de carbures aliphati­ ques des carbures aromatiques tels que le benzène et le toluène.

Ces divers carbures vont permettre d'élaborer une multitude de produits intermédiaires et de nombreuses réactions vont réaliser ce passage : -la sulfonation permettra d'obtenir des acides sulfoni­ ques : acide p-toluène sulfonique, acides naphtalène di et tri sulfonique ; -la .fusion alcaline de ces derniers produira des phé­ nols, des naphtols, des polyphénols ; -la nitration donnera le nitro et le dinitrobenzène, le nitro et le dinitrotoluène, la nitroanthraquinone ...

L'halogénation permettra de chlorer, bromer, fluorer n 'importe quel noyau aromatique·; -l' oxydation produira des aldéhydes et des acides de différente nature à partir d'alcools.

La réduction par divers agents préparera l'aniline et ses dérivés , les diami­ nes , le diphényle, les naphtylamines ...

Par la diazotation, les sels de diazonium seront élabo­ rés ; sels à partir desquels par copulation, on obtiendra des composés azoïques, diazoamines, diazoéthers, dia­ zosulfures ...

etc.

Enfin l"alkilation et l"arylation introduiront à ces car­ bures de base de nouvelles chaînes aliphatiques ou aro­ matiques pour former des molécules de plus en plus complexes.

Ainsi les industries des colorants auront à leur disposi­ tion plus d'un millier de produits à partir desquels elles vont pouvoir élaborer des colorants de plus en plus per­ fectionnés, tant du point de vue des teintes et des nuan­ ces que du point de vue des propriétés tinctoriales, c'est­ à-dire des propriétés de ·fixation sur les divers supports, en particulier les textiles.

La très grande diversité des colorants.

De nombreux domaines sont concernés : le domaine de l'imprimerie sur papier avec les encres, les papiers colorés, les feutres , les rubans de machine à écrire ...

, le domaine des caoutchoucs et des matières plastiques, le domaine des produits d 'entretien avec les savons, cira­ ges et crèmes de toute sorte, les domaines aussi divers que la pharmacie, la photographie, les cuirs, les fourru­ res ...

etc.

Et chacune de ces utilisations demandera des qualités spécifiques aux colorants : impression, solidité, résistance au froid, à la chaleur , à l'eau , au frottement...

Mais /"industrie textile demeure le principal client dont on évalue la demande à environ 70 à 80 "1o des colorants qui sont utilisés à la teinture et l'impression des textiles aussi bien naturels (coton, laine ...

) que syn­ thétiques (nylon, orlon, rhovyl, dacron, térylène ...

etc) ; et les qualités demandées restent toutes aussi variées.

Tel colorant prendra bien sur la laine , un autre mieux sur le coton.

Celui-ci ne résistera pas à l'ac tion des lessives alcalines, celui-là résistera à une lessive neutre.

Certains colorants seront sensibles à la lumière , certains seront ternes, d'autres de couleur vive.

Selon le matériel employé, certains conviendront mieux que d'autres.

Ainsi le choix du colorant fera intervenir une multi­ tude de paramètres, ce qui explique que le nombre des colorants et les dénominations atteignent quelque 50 000 à l'heure actuelle.

Classement des colorants selon la structure (les chromophores) Sur le plan pratique , il y aura bien sOr un classement selon les couleurs et les nuances pour choisir la teinte désirée.

Mais pour les spécialistes, un classement est effectué selon la structure moléculaire et les ch rom op ho­ res : -les colorants nitrés comportant le groupe -NO , -les colorants nitrosés comportant le groupe N = Oou = N-0-H; -les colorants azoïques comportant le groupe -N = N-, groupe très étendu que nous le prendrons com- me exemple, plus loin ; -Les groupes di et tri phénylméthaniques et ses déri­ vés comportant deux ou trois noyaux benzéniques reliés à un carbone secondaire ou tertiaire substitués de nom­ breux radicaux div ers ; -les groupes indaminiques : oxazines, thiazines, azi­ nes; -les groupes sulfurés : molécules complexes telles que le bleu sulfanol brillant ou l'orangé sulfanol M2R ; -Lescyanines, lesphtalocyanines , lesindigoïdes ...

; -et enfin les colorants anthraquinoniques avec com- me base l'anthraquinone qui donne des dérivés assez complexes tels que les acylamino-anthraquinones, l'in­ danthrène, l'anthrone, etc.

Groupe aussi important que les azoïques.

A ce classement s'ajoute un autre classement qui est surtout utilisé pour les deux groupes les plus impor­ tants :les groupes azoïques et anthraquinoniques.

Classement selon leur emploi (les auxochromes) 1 °) Colorants solubles dans /"eau.

-Les colorants basiques, qui sont des sels d'amines organiques : chlorhydrates, nitrates, sulfates, oxalates.. »

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