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La science au Moyen-Age

Publié le 18/02/2013

Extrait du document

C'est l'époque de l'invention de l'imprimerie, de
la redécouverte de la boussole, des miroirs et des
lentilles, des grandes explorations maritimes, et l'on
ne saurait sérieusement mellre en balance leur prodigieux
intérêt avec les pauvres petites victoires des
Léonard de Pise et des Roger Bacon.

Comme l'objet essentiel des éludes était la théologie, le travail scolaire consistait à lire et à copier les auteurs sacrés. A quoi bon observer la nature, à quoi bon réfléchir sur les phénomènes, puisque la Bible fournissait d'avance toutes les explications et résolvait tous les problèmes? Le dogme tuait le fait; l'esprit était sacrifié à la lettre; l'argument d'autorité barrait la route à la réflexion ; l'univers r éel était remplacé par une pâle copie livresque issue d'interminables gloses, sur laquelle des armées d'écrivailleurs accumulaient des montagnes de commentaires...

« carcc lle de s ma rchnnd s.

Par b multiplication des n égo ces, l'acc ro i sse ment de la production, la lente élév::: tion des fonc tionn aires et des ma g is trats, l'é lé­ m e nt urha !n accruit p eu à p eu des lib erté s e t des ciroits.

En mèrn c te m ps, le roi ùc Fran ce suppl anta les seig neu rs fé d o cla ux; le roi d 'An gleterre fixa ses pouvoir s et ses ob ligati on s dan s la Grande Cltarte; l'All em ag ne r établit l'empire romain germanique .

Partout, à l'arbitraire f éo dal, se substitua la puis­ sa n ce du so uv erain ou l'intérêt d e la na ti on ; par­ tou t, en d éveloppa nt le trava il et les éc hanges, en augmentant le bi e n-êtr e, en a ccor dant dava ntag e de lo is irs, la prosp érit é nais sante déclen cha un lent adoucis sement des m œ ur s, un affi nement des goûts, un e tendan ce vers un idéal qui n'était plus exclu­ sivement celui de la force.

Alors les troub ado urs parcoururent les campa­ gne s ; l es seigneurs s'entourèrent de po è tes et de let­ trés .

Dans"le Midi et dan s le Nord de la France, puis en All em ag n e, se co n sti tuèrent les pr emi ères litt é­ r a tur es national es , et, après les tensons de Bertr and de B o rn, apa rur ent les c11roniques des VHlehardouin et des Jo inv ill e.

L es intellig e n ces en go urdies du haut moy en âge avaie nt reç u une sec ou sse; les espri ts com m en ça ient à s'éve ille r et à sentir vaguement un besoin d'ins­ truction.

C e beso in devint si vif 9ue les éc oles des abbayes ne suffir ent plu s, et qu e 1 on vit des prof es­ seurs ouvrir des co ur s e n plein Rir, entoures d'un cercle d'oreilles a ttentiv es.

C' est au mili eu des vignes et des fleurs de la mo ntag ne Sainte-Genevièv e que parlait Abé lard , le cél è bre am ant de la pauvre Hé­ lo ïse, deva nt des milli ers d'e scholiers turbul ents .

Profe sse urs et é tudi ants formèrent ainsi, vers 1200 , l'Un iversité de P ari s, la plus ancienne d'Eu­ rope.

Et d'autre s Un ivers ités suiv irent, à Oxford en 1 2 14, à Montp elli er e n 1220, à Naples en 1224, à Pal erm e, à Bolog ne et à Padoue e n 1229, à Cam­ bridge en 1231, puis à Orléans, à Pr ag ue, à Sala ­ manque, à Coïmbre ...

Qu'enseignait-on dans ces Universit és? ..

· i. »

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