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La science dans la Grèce ancienne et antique

Publié le 18/02/2013

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L'antique culture égyptienne avait disparu depuis mille ans, l'empire assyrien venait de s'effondrer sous les coups des e1wahisseurs mèdes, et Ninive, en l'an - 612, d'être saccagée et rayée de la carte du monde. On était déjà plus éloigne du roi Sargon l'Ancien et du Pharaon Khéops que nous ne le sommes de la naissance àu Christ, et il y avait de longs siècles que la civilisation égéenne était tombée en poussière. Mycènes avait brillé, puis, en même temps que ses assises cyclopéennes s'étaient tapissées de ronces, les exploits de ses hommes de guerre avaient sombré dans l'oubli. Il ne subsistait même plus trace de Troie, qu'Agamenmon, Achille et Ulysse avaient fini par vaincre, vers - 1280, après un siège de dix ans.

Archimède devait être un homme d'une imagination débordante pour avoir créé un raisonnement mathématique qui s'écartait aussi résolument de la prudente démarche euclidienne. Nous en doutons moins encore quand nous le voyons, dans son· ouvrage l'Arénaire, calculer un nombre plus grand que celui des grains de sable que contiendrait un globe ayant pour rayon la distance de la Terre aux étoiles ! Encore qu'il soit vertigineusement élevé, c'est là un nombre que nous autres n'aurions aucune peine à exprimer. Le grand astronome anglais sir Arthur Eddington en a même cité un autre incomparablement plus con sidérable : celui de . tous les électrons, protons, etc., de l'univers, qui se représente par 10 79 (le chiffre 1 suivi de 79 zéros).

« La Grèce, six cents ans avant no tre ère, ce n'était pas seulement la pén insu le de I'H e llatle; c'était, en outre , tout le bas sin d e la :Mer Egée et de la M er Ioni en n e, depuis les riY es iccs et les aromates; ils en rapportaient aussi des rccits, des habitude s, des recettes.

Tout ce qu'on leur avait raconté là-bas, ces voyageurs le rép é taient à l e ur tour à leurs compatriotes .

Ils le ur disaient : - Les gens de Bab ylone ont une recette bien com­ mode pour bâtir des constructions d' é querre : ils savent qu'un triangle dont les côt és me suren t res­ pectivement 3, 4 et 5 a toujours un angle droit.

- Ou bien : - Les Egy .ptiens sont très adroits dans le calcul des fra ctions : ils s'y prennent de telle et telle facon.

- Ainsi propag é par le s commerçants, par les ·.r(_·Jer~ns et les.

colon~, le s:l\'o ir é.gyp tien e t hahylom en s'milltru-t-11 peu a peu en Ionie.

Comme une maladie qui , d'abord localis ée, se r épa nd ensuite. »

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