L'artillerie
Publié le 19/03/2012
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A la fin du XIXe siècle, l'artillerie était universellement équipée de canons en acier hautement résistant, fabriqués usuellement sous la forme de tubes superposés étroitement ajustés et souvent entourés dans les parties les plus larges par des enroulements de kilomètres de fil à haute résistance. Le chargement par la culasse était devenu pratiquement universel, la fermeture de la chambre se faisait soit par un bloc 'à coin' glissant verticalement, soit par un cylindre en acier (culasse 'à vis') pourvu d'un filetage interrompu qui pouvait s'ouvrir en pivotant autour d'un axe vertical latéral pour permettre le rechargement, se refermait de même et ensuite se verrouillait en tournant horizontalement de 60° sur son axe.
«
A droite: Gustav, le géant allemand de la Seconde Guerre mondiale
dans sa position de tir, dissimulé sur une voie en déblais.
Ce canon
monstrueux ne
fut jamais retrouvé après la guerre.
Le Gustav était le
successeur moderne de la Grosse Bertha allemande de la Première
Guerre mondiale.
tube court, tirant des obus extrêmement puissants à une
vitesse relativement lente sur des trajectoires élevées.
On
les utilise notamment contre des fortifications ou d'au
tres objectifs lorsqu'il est souhaitable de disposer d'obus
de gros calibre tombant plus ou moins verticalement.
Le
mortier est une version plus légère de l'obusier.
Il existe
des mortiers extrêmement lourds, mais la plupart d'entre
eux sont suffisamment légers pour pouvoir être transpor
tés par 1 'infanterie, parfois démontés en plusieurs élé
ments.
Le tube du mortier est pointé avec une inclinaison
allant de
45 à 85 degrés.
Les bombes à ailettes sont intro
duites manuellement par la bouche, la fusée dirigée vers
l'avant.
La percussion s'opère dès qu'elles atteignent
le
fond du mortier; après avoir décrit une courbe très pro
noncée, elles tombent dans un rayon d'environ
5 kilomè
tres.
Complètement à l'opposé, on trouve
le canon anti
chars qui tire des obus perforants à une vitesse extrême
ment élevée et selon une trajectoire pratiquement plate.
La plupart des types de canons ont été placés sur un châs
sis moteur pour devenir automoteurs.
Mais, pouvant dif
ficilement être considérés comme
des véhicules militaires
terrestres,
les plus grands canons existants sont montés
sur rails et destinés aux bombardements lourds.
Les plus
grandes portées de tous les temps ont été
les 110 kilomè
tres environ de la
Grosse Bertha allemande, en 1918, et
les 150 kilomètres avec obus fléchés assistés par roquettes
du canon allemand
Anzio Annie en 1944.
Le canon le
plus gros, apte à se déplacer sur ses propres chenilles, fai-sait
partie de la famille de mortiers
Karl en 1939, chacun
pesant
125 tonnes et ayant un calibre de 600 mm.
Quant
au plus grand canon de tous
les temps, ce fut le Gustav,
utilisé en 1942 pour bombarder Sébastopol.
Monté sur
quatre paires de rails,
il avait un calibre de 800 mm, tirait
un obus de cinq tonnes à une distance de
50 kilomètres et
pesait plus de 1
350 tonnes.
De façon stupéfiante, cette
arme gigantesque a tout simplement disparu
en 1945 et
n'a jamais été retrouvée.
Ci-dessous: Un obusier actuellement en service dans l'armée suisse.
Les obusiers ont une trajectoire plus élevée et un canon généralement plus
court que les autres pièces d'artillerie de même calibre, dont les trajec
toires sont plus tendues.
Ils sont susceptibles d'exécuter un tir courbe
pour atteindre les objectifs par-dessus les obstacles..
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