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L'Aviation légère

Publié le 06/09/2011

Extrait du document

Le pilote d'un deltaplane est suspendu par un harnais a sous une voilure faite de Nylon, ou de tout autre composé synthétique, tendue sur un cadre en tubulures d'aluminium.

Le pilote oriente son vol en poussant ou en tirant sur la barre de contrôle, ce qui a pour effet de déplacer son centre de gravité.

« ......

Un modèle simple d'ULM ressemble à un deltaplane doté d'un petit moteur à hélice .

De tels engins ont une autonomie d'une heure , et une vitesse moyenne de 50 km jh.

' Le Streak Shadow est un prototype de classe supérieure , capable d 'atteindre une vitesse de 160 km / h, et de parcourir 650 km .

UN PROTOTYPE D'ULM: LE STREAK SHADOW En 1881, agrippé à une paire d'ailes tendues de tissu , Otto Lilienthal dévala le flanc d' une colline et parvint à décoller face au vent.

Ce pre­ mier "saut de puce " fut suivi de nombreux autres , au cours desquels il porta son record de vol à plusieurs centaines de mètres.

Lorsque les frères Wright firent triompher le vol motorisé au début du siècle , le vol plané fut alors relégué au rang de discipline sportive .

Les premières compétitions furent organisées dans les années 1920 , et le vol en planeur, appe­ lé aussi "vol à voile>> , a connu depuis un succès croissant , avec le retour à des engins très simples comme celui de Lilienthal, mais ayant recours à des technologies de pointe.

Les deltaplanes et les parapentes Otto Lilienthal a inventé le P!emier deltaplane.

Son principe fut repris aux Etats-Unis dans les années 1970 par l'ingénieur aérospatial Francis Rogallo, qui renouvela le support en perfection­ nant l'architecture de base.

Un deltaplane moderne est constitué d'une voilure triangulaire , en matériau synthétique de type Nylon, tendue sur un cadre de tubulures extra-légères en aluminium.

Le pilote est suspen­ l'engin à l'horizontale , ce qui a pour effet de réduire sa résistance à l'air , et de le faire accélé­ rer.

Enfin , pour amorcer un virage, le pilote déplace son corps latéralement.

Inventé quinze ans après le deltaplane , le parapent e - ou parachute ascensionnel - utilise les mê mes principes tout en étant muni d'une double voilure, le pilote manœuvrant grâce à des faisceaux de filins appelés suspentes.

Pour décoller , les pilotes de deltaplane et de para­ pente font tout comme Otto Lilienthal aux temps héroïques: ils prennent leur élan et dévalent une pente avec un vent de face pour obtenir une por­ tée maximale ou se font tirer par une voiture et sur la mer par un hors-bord.

Aujourd 'hui où les moteurs sont miniaturisés, on peut équiper un planeur ou un deltaplane d ' un petit moteur léger , muni d'une hélice: on obtient les ULM , ou "ultra-légers motoris és''· Les ULM : avions ultralégers L'ULM est né en Californie dans les années 1970.

Cet engin est soit monoplace, soit biplace.

Il existe deux types différent d' appareils.

Le pre- du au cadre par un harnais, et s'agrippe à une barre de contrôle , qui lui permet de diriger le deltaplane.

Lorsque le pilote pousse sur la barre, son corps recule et le poids est alors reporté sur l'arrière de l'engin, le faisant lever du nez: la rés-istance à l'air étant accrue , le deltaplane ralentit.

Inversement, lorsque le pilote tire sur la barre , il déplace son poids vers l'avant et remet lij Certains avions ultralégers ont été ......

~ h 1'1'1 J~ n:r.; ;;;;;;;= -=~~;;:;;J5 !B conçus pour des applications militaires , u ~~~~~~~~~' ~ notamment des modèles de reconnaissance ~ =:!::!:::::=" ~!Vil~ ~~ téléguidés , sans pilote , pour survoler ·~ les lignes ennemies .

~ pare- brise en polyca r bonate t raverse en alumi niu m mier conserve le pilotage par action directe sur l'aile (système pendulaire).

Le second est de formule aérodynami que, avec ailes et empennage, et pilotage par gou­ verne sur deux ou trois axes.

Aujourd'hui , un ultraléger motorisé comprend une aile de type delta, un cockpit ouvert, un moteur à l'avant ou à l'arrière, et un train d'atterrissage à roues.

Les commandes sont simplifiées, de façon à ce que l'appareil puisse être piloté avec un minimum de risques : ceux-ci demeurent néanmoins à un niveau élevé , compte tenu de la précarité du mode de propulsion adopté.

Les ULM naviguent jusqu'à plusieurs cen­ taines de mètres d'altitude , et atteignent 50 km/heure de vitesse moyenne.

Il existe toute­ fois des appareils plus sophistiqués qui peuvent pousser des pointes jusqu 'à 160 km/heure.

La masse à vide est fixée à 150 kg pour un mono­ place et 170kg pour un biplace.. »

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