Le chemin de fer moderne
Publié le 18/03/2012
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Le réseau ferroviaire représente l'infrastructure de transport fixe la plus importante que l'homme ait jamais construite, car, à l'inverse des routes, ce système commande la marche des véhicules qui l'empruntent. D'une importance mondiale, le chemin de fer représente un potentiel beaucoup plus considérable qu'on ne le croyait il y a encore quinze ans, par exemple. Le concept de la voie ferrée est beaucoup plus ancien que la locomotive à vapeur. Il y a plus de cinq cents ans, on utilisait déjà un système de rails élémentaire, dans de nombreuses industries européennes. L'avantage essentiel est qu'en raison de l'enfoncement microscopique d'une roue qui tourne sur une surface dure et lisse, on obtient un déplacement plus uniforme, mais aussi une résistance moindre au roulement qu'avec une roue qui doit parcourir un terrain en friche ou une route sans revêtement.
«
Ci-dessus: Les variations des écartements de voies d'une région à l'autre
peuvent rendre la circulation des trains très difficile.
Cette locomotive
doit changer de boggies pour s'adapter à l'entre-rail australien.
Ci-dessous: En Australie , l'écartement a été rationalisé en 1968.
A gau
che:
Un entre-rail large, au centre, un écartement large ou étroit et à droite une voie normale.
plupart des pays, ce qui permit l'adoption d'un écarte
ment de voie uniforme.
Ce fait est important et
il suffit
de considérer pour s'en rendre compte
le cas de l' Austra
lie.
Dans
ce pays, chaque Etat a choisi un entre-rail diffé
rent et s'est opposé farouchement à toute modification.
Il fallait donc décharger
les marchandises à la frontière
d'un Etat pour les transférer dans un autre train.
Ces der
niers temps,
il a fallu appliquer une rationalisation dra
conienne, dont
le coût s'est élevé à plus d'un milliard de
dollars australiens.
On imagine facilement les coûts et les
difficultés techniques que cette situation aurait pu entraî
ner à l'échelon mondial.
En
1830, les roues comportaient un rebord et les rails
étaient fixés aux traverses suivant des procédés variables.
On avait mis au point plusieurs méthodes d'embranche
ment:
d'abord manoeuvré à pied d'oeuvre, l'aiguillage
fut ensuite actionné -laborieusement -au moyen de
le
viers et de longues tringles à partir d'une cabine d'aiguil
lage.
Aujourd'hui, on utilise un mécanisme électrique ou
électro-hydraulique télécommandé
jusqu'à plus de
150 km pour 'faire varier la position des aiguilles'.
A me
sure que s'accroissait la capacité des laminoirs, on plaçait
des rails en acier de plus en plus longs.
Aujourd'hui,
les
rails soudés bout à bout offrent une surface de roulement
sans discontinuité, qui ne provoque plus ni à-coups
ni
bruit sec au passage des roues sur les joints.
Les rails peu
vent encore, occasionnellement, présenter des défectuosi
tés causées par
le patinage des roues en un endroit déter
miné, par
les fissurations dues à la fatigue du métal ou
même à l'arrachement de certains fragments.
Toutefois,
ces défectuosités sont extrêmement rares, et la plupart
des rails ont une très grande durée de service malgré
les
tonnages et les vitesses considérablement accrues qu'ils
doivent supporter.
Les traverses, qui sont
des poutrelles massives générale
ment deux fois plus longues que la largeur de la voie, pri
rent plusieurs formes dans
le passé: bois créosoté en Eu-.
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