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Le drame de la thalidomide

Publié le 16/03/2012

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La question s'est alors posée de savoir si le drame se serait produit si l'on avait essayé le médicament sur des animaux de laboratoire fécondés. On fit des essais après le drame. Le laboratoire de la thalidomide sembla parvenir, en effet, à créer des malformations de membres chez les petits du lapin blanc de Nouvelle-Zélande, mais elles ne ressemblaient pas à celles des humains.

« Ci-dessus: Un groupe de parents ayant des enfants rendus difformes par la thalidomide se réunissent pour discuter des principales consé­ quence s du es à l'anomalie de leurs enfants .

Ci -dessous: Séance d'adaptation pour les petites victimes de la thalido­ mide.

Grâce aux sommes versées par les fabricants de thalidomide (Sol­ tenon), les parents purent faire face aux nombreux frais qu'entraînent les soins spéciaux nécessités par l'état de leurs enfants .

sances d'enfants sans membres ou présentant d'autres malformations corporelles.

Vers novembre 1961, la plupart des pays retirèrent le mé­ dicament du marché .

Peu après, commencèrent les pre­ miers procès intentés contre les fabricants par les parents d'enfants victimes du produit.

En 1972, un journal anglais, le Sunday Times, s'occupa de l'affaire et mena une campagne vigoureuse avec des articles scientifiques et des renseignements rédactionnels, où chaque détail du drame de la thalidomide était analy­ sé .

Entre-temps, le fabricant avait proposé de constituer un fonds d'aide, qui permettrait de payer l'entretien des petites victimes.

Il versa ainsi une somme de 3 250 000 livres sterling pen­ dant dix ans pour alimenter ce fonds.

A la suite d'une campagne de presse, le fonds atteignit trente millions de livres.

La question s'est alors posée de savoir si le drame se se­ rait produit si l'on avait essayé le médicament sur des ani­ maux de laboratoire fécondés.

On fit des essais après le drame.

Le laboratoire de la tha­ lidomide sembla parvenir, en effet, à créer des malforma­ tions de membres chez les petits du lapin blanc de Nouvelle-Zélande, mais elles ne ressemblaient pas à celles des humains .

Il est intéressant de remarquer, que jusqu'à cet événe- ment, les nouveaux médicaments n'étaient jamais essayés sur des animaux fécondés.

Apparemment, ces expérien­ ces ne donnent jamais une sécurité totale, car les animaux sont conformés différemment et peuvent, de ce fait, réa­ gir d'une autre façon.

C'est le devoir des fabricants de médicaments de veiller à ce que leurs nouveaux produits parcourent tous les processus de laboratoire avant d'être vendus au public.. »

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