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Le vol supersonique

Publié le 18/03/2012

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Avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, on savait très peu de choses sur le vol supersonique. A la base de cette ignorance, se situait le fait que les aéronefs étaient incapables d'atteindre de telles vitesses, correspondant à 1 225 km/h ou davantage au niveau de la mer et dans le froid intense des hautes altitudes. Les recherches dans des tunnels aérodynamiques étaient rendues difficiles, car ces souffleries ... s'essoufflaient littéralement à cause des ondes de chocs qui survenaient à des vitesses bien inférieures à celle du son, et devenaient tout à fait inopérantes dans la zone importante du seuil transsonique (vitesses proches de celle du son). Par la suite, on sut construire des souffleries transsoniques. Mais bien auparavant, un pilote de l'United States Air Force (USAF), Charles 'Chuck' Yeager avait franchi le mur du son, le ...

« première fois en mars 1969 et des services réguliers assu­ rés par Air France et la British Airways démarrèrent en janvier 1976.

Mis à part un léger agrandissement et la modification de différents détails constitutifs, la ligne gé­ nérale de l'appareil se modifia peu au cours de son évolu­ tion.

Il reçut, à la fin de 1975, un certificat de navigabilité sans restriction .

Propulsé par quatre moteurs Rolls Roy­ ce 0/ympus d'une poussée de 17 280 daN chacun, le Con­ corde est essentiellement constitué d'un alliage d'alumi­ nium à haute résistance et, bien que l'appareil puisse vo­ ler à Mach 2,2 (2 350 km/h), le nombre de Mach est nor­ malement limité à environ 2,09 pour éviter toute f~tigue des structures.

Une caractéristique inhabituelle, qu'adop­ tent à peu près tous les autres modèles supersoniques, est constituée par le nez inclinable et à visière rétractable, permettant un carénage parfait en vol et une visibilité op­ timale au moment du décollage et de l'atterrissage.

Le Concorde se présente sous la forme d'une voilure delta ogivale sans queue, pourvue d'élevons mobiles (gouverne remplissant à la fois le rôle d'aileron et celui de gouver­ nail de profondeur) sur les bords de fuite des ailes.

Les bords d1attaque sont fixes et le tourbillon en forme de large spirale soulevé au décollage et à l'atterrissage ac­ croît la portance, en permettant à l'aile de se comporter comme une aile beaucoup plus épaisse dont le bord d'at­ taque serait très arrondi.

En 1979, les 16 appareils de la série prévus étaient entrés en service .

Ci-dessus: Le premier transporteur supersonique qui prit l'air fut le Tu­ polev 144 soviétique que I'Aéroflot retira de la circulation en 1978.

Ci-dessous: Un Concorde décolle de Fairford, Gloucester.

En 1979, 16 Concorde prêtaient leurs services à quatre compagnies aériennes.. »

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