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Les communications par satellite

Publié le 19/03/2012

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Etant donné la forme sphérique de la Terre et sa population globale, il devient malaisé d'assurer des télécommunications valables qui puissent satisfaire les demandes de plus en plus grandes de la population toujours croissante. Les liaisons conductrices sont onéreuses et partout surchargées, la radio à haute fréquence est l'objet de distorsions et subit des perturbations atmosphériques, tandis que les micro-ondes doivent être émises d'un pylône à un autre pour profiter au maximum des distances situées dans une même portée optique. Les hautes fréquences supportent manifestement beaucoup plus de trafic, mais, dans la pratique, la construction des pylônes impose des limites de hauteur.

« Ci-dessus: Cette antenne portative relayait les images provenant des sa­tellites Intelsat.

Les images télévisées en couleurs des Jeux olympiques de Mexico (1968) furent relayées par Intelsat.

A droite: Ce satellite, appelé couramment 'satellite-parapluie ' fournit à l'Inde sa première télévision éducative.

1/futlancé en 1973 .

heures très précisément, pour rester toujours à la vertica­ le du même point.

Trois satellites synchrones peuvent couvrir pratiquement toutes les régions habitées de la Terre.

Un satellite de communications doit être suffisam­ ment compact pour trouver place dans le véhicule de lan­ cement, bien que les types les plus récents soient de di­ mensions assez appréciables et disposent d'une alimenta­ tion électrique de bord considérable.

Par exemple, les plus importants des satellites de communications com­ merciaux, la série des Inte/sat IV A, sont hauts de plus de sept mètres et pèsent chacun 1 500 kg.

Ces satellites, dont trois fonctionnent sur l'Atlantique et deux sur l'océan In­ dien, sont gérés par un consortium international regrou­ pant de nombreux pays.

Chacun comporte vingt trans­ pondeurs distincts, qui captent les signaux, les amplifient et les retransmettent vers une station terrestre de récep­ tion déterminée.

Les satellites sont positionnés de maniè­ re à dépenser un minimum d'énergie, ce qui ne les empê­ che pas d'être dotés sur leur surface extérieure de piles so­ laires qui transforment l'énergie du Soleil en courant électrique.

Chaque satellite de cette famille peut traiter jusqu'à 11 000 communications téléphoniques simulta­ nées ou vingt canaux de TV en couleurs, le trafic habituel consistant en une combinaison des deux.

Le trafic Intel­ sai relie approximativement 80 stations terrestres répar­ ties dans le monde.

Jusqu'à ce jour, la plupart des satellites de communica­ tions ont été placés sur orbite par les Etats-Unis et l'U­ nion soviétique, cette dernière disposant d'un grand nombre de satellites militaires (les Cosmos), de la famille des Mo/niya à orbite elliptique ainsi que des séries géosta­ tionnaires Raduga, Stasionar et Ekran.

La France et l'Al­ lemagne de l'Ouest lancèrent le premier satellite Sympho­ nie A, en janvier 1975, et une fusée française Ariane doit lancer le premier satellite de communications européen en 1981.

D'autres satellites ont été produits en Inde et au Japon.

Un des satellites de communications japonais transmet directement vers des antennes réceptrices spéciales, placées sur le toit d'habitations particulières, permettant ainsi à de nombreuses îles isolées de recevoir à bon marché des programmes télévisés qu'il leur était pré­ cédemment impossible de capter.

De nombreux autres sa­ tellites aident également le monde sous-développé en dif­ fusant des programmes radio et TV, essentiellement de nature éducative, dans des endroits complètement dé­ pourvus d'écoles ou coupés du monde extérieur.. »

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