Devoir de Philosophie

Les dangers de la radioactivité

Publié le 16/03/2012

Extrait du document

Le 17 janvier 1966, un bombardier américain B-52 entra en collision avec un avion-citerne qui l'alimentait en essence, au-dessus de la côte espagnole, à Palomares. Le bombardier laissa tomber accidentellement ses quatre bombes atomiques. En dépit des déclarations affirmant qu'elles n'étaient pas amorcées, les savants et les autres personnes qui avaient depuis longtemps étudié les dangers d'une catastrophe atomique, déclenchèrent l'alarme.

« pour cinquante millions de dollars de dégât s.

Vingt mil­ lions de dollar s de plutonium radioactif furent perdus; le plutonium est un des produits les plus mortels qui ait ja­ mais été produit par l'homme .

C'est une menace pour l'environnement de toute usine qui l'emploie .

Il émet des rayons alpha qui détruisent les cellules des corps qu'ils traversent.

On peut être victime de ces rayons en respi­ rant de l'air pollué ou en consommant de la nourriture ou des boissons polluées.

Ils peuvent causer immédiatement la mort selon la dose.

Il est évident que l'homme parvient à vivre malgré un rayonnement naturel comme celui qui provient du cosmos et pénètre dans notre atmosphère, et celui que renferme la croûte terrestre, y compris le rayonnement provoqué par les essais souterrains de bombes atomi­ ques.

Mais l'homme doit vivre aussi avec la menace con­ tinuelle d'un accident nucléaire.

A Palomares et à Rocky Flats, on a frôlé la catastrophe.

Les horreurs des explo­ sions d'Hiroshima et de Nagasaki ne peuvent être ou­ bliées.

Ce qui rend le danger des radiations encore plus grave, c'est que l'on utilise de plus en plus l'énergie nucléaire à des fins pacifiques.

Cette énergie est désormais compéti­ tive, sans fumée, non polluante et sa source est pratique­ ment inépuisable.

En présence de la rapide diminution des réserves mondia­ les de gaz naturel, de pétrole et de ch~rbon, l'énergie nu­ cléaire prendra de plus en plus d'importance dans la vie économique de tous les pays.

Le réacteur nucléaire, qui constitue le coeur de la centrale, est souvent refroidi par de l'eau.

Cette eau est irrémédiablement polluée par la matière radioactive.

Elle devra donc continuellement être décontaminée dans une piscine de désactivation.

Une au­ tre question importante dérivant de l'utilisation de l'éner­ gie nucléaire se pose: que faut-il faire des déchets radio­ actifs? Actuellement, on stocke des millions de litres de déchets radioactifs, extrêmement chauds et concentrés, dans des réserves souterraines.

Ces réserves doivent être continuellement refroidies pour éviter que la pression dans la matière chaude et liquide ne devienne trop forte et que les fûts n'explosent.

Ces déchets conservent une dose dangereuse de rayonnement durant plusieurs mil­ liers d'années.

Certains conteneurs sont immergés dans la mer.

On admet que si un de ces conteneurs devait avoir des pertes par suite de son vieillissement, la matière radioactive serait dispersée dans l'eau de mer et ne repré­ senterait aucun danger pour l'environnement, ce qui ne correspond nullement aux résultats d'une enquête effec­ tuée récemment.

On a découvert que la faculté des mers de disperser les matières radioactives au point de les ren­ dre inoffensives a été fortement surestimée.

Il y a encore une troisième utilisation de l'énergie nucléai­ re par les hommes.

Des explosions limitées sont utilisées dans l'exécution de projets tels que les mines, les constructions de ports, le creusement de canaux et la pré­ paration d'emplacements de stockage souterrains.

Il est apparu que des fuites se sont produites dans des lieux de stockage souterrains, où des déchets radioactifs sont ac­ cumulés, par suite de failles dans les rochers.

La commission de l'énergie nucléaire américaine prétend que, généralement, les hommes ne sont soumis qu'à un rayonnement très faible par rapport à la quantité maxi­ male admise.

Cette affirmation serait le résultat de mesu­ res de contrôle sévères.

Un nombre croissant de savants, de politiciens et autres personnes intéressées espèrent Ci-dessous : Les installations atomiques de Windscale (nord de l'Angle· terre).

De grands espaces entourant l'usine furent pollués en 1957 .

Le lait des fermes environnantes était devenu inutilisable.

Bien que de g randes améliorations eussent été apportées aux nouvelles installations, c es usines ne sont pas encore complètement sans danger.

Elles peuvent de venir dangereuses dans certaines circonstances.

qu'un tel contrôle sera maintenu et rendu encore plus sé­ vère dans l'avenir.

Si l'énergie nucléaire doit remplacer les combustibles utilisés actuellement, les risques d'acci­ dents dans les centrales nucléaires augmenteront avec leur nombre.

La commission de l'énergie nucléaire pense que cette éventualité peut être pratiquement négligée.

Mais n'y avait-il pas, à son époque, des gens qui préten­ daient que le Titanic ne pouvait pas sombrer?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles