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Les empreintes du crime

Publié le 04/12/2018

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Ce fichier, comparable à celui des empreintes digitales, comporte plus de 85 000 références mais ne peut être utilisé qu’à des fins judiciaires. En Belgique, l’instauration d’une loi, inspirée par les récentes affaires de pédophilie, est en cours d’étude alors que les Pays-Bas disposent d’une telle législation depuis 1996. En France, la loi du 29 juillet 1994, relative au respect du corps humain, définit strictement le cadre d’utilisation de l’empreinte génétique. Celle-ci ne peut être demandée que pour des raisons médicales dans le cadre de la recherche scientifique, ou pour l’instruction d’une procédure judiciaire. Si la constitution d’un fichier européen est à l’étude, le débat reste encore ouvert sur le territoire français ; le comité d’éthique s’est d’ores et déjà opposé à l’utilisation d’un tel fichier - s’il était constitué - à des fins de discrimination sociale ou économique.

 

Aujourd’hui, presque tous les laboratoires des services de la police technique et scientifique disposent des équipements nécessaires pour effectuer les analyses. Mais si le recours à cette technique se développe régulièrement (1 277 cas en 1995, 2 665 en 1996), il reste encore limité aux affaires les plus graves (homicides, attentats et viols) en raison de son coût élevé (entre 5 000 et 10 000 francs par analyse). Toutefois, dans un avenir plus ou moins proche,

L’empreinte génétique - version moderne de P empreinte digitale inventée par Alphonse Bertillon en 1901 - est désormais un outil d’investigation particulièrement puissant qui est mis à la disposition des autorités policières et judiciaires. Comme le rapporte la presse, cette méthode est utilisée de plus en plus souvent pour élucider des affaires de meurtre, de viol, et pour confondre les coupables.

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