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Les engins de plongée sous-marine

Publié le 26/03/2012

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 L' officier de sécurité chargé de la plongée du bathyscaphe de Piccard au large de Dakar en 1948 était français et se nommait Jacques-Yves Cousteau . Il fut choisi par Piccard à cause de son expérience et de ses connaissances en plongée sous-marine. Cousteau ne s'intéressait pas spécialement à l'exploration des parties les plus profondes de l'océan, mais il désirait étendre le champ d'action des plongeurs autonomes pour lesquels il avait mis au point de nombreux appareils permettant d'observer et de filmer à de plus grandes profondeurs pendant de plus longues périodes, avec une sécurité et un confort accrus. Ces conditions nécessitaient toutefois un véhicule léger, très maniable et autonome, qui ne serait pas relié à la surface par un câble, et qui serait dépourvu des vastes flotteurs à essence du bathyscaphe.

« d'environ 2,5 tonnes sur un poids total dans l'air d'à peu près 7 tonnes.

Bien que les batteries au plomb soient bon marché, solides et facilement largables en cas d'urgence pour assurer la flottabilité du bâtiment, elles en consti­ tuent cependant le point faible, parce que leur puissance par rapport à leur poids est faible et qu'elles doivent être rechargées après chaque plongée par le navire accompa ­ gnateur.

Il faut donc sacrifier la vitesse si l'on veut diminuer le poids des batteries, car toute augmentation de poids en­ traîne une surcharge du système énergétique .

Ce sont également les batteries qui déterminent la vitesse de croisière des submersibles, qui est rarement supérieure à 1,5 noeud pour une période de plongée de huit heures.

Si l'engin doit remonter un courant, même d'une vitesse d'un noeud seulement, son autonomie est dangereuse­ ment réduite.

La recherche se concentre donc sur d'autres sources d'é­ nergie.

La solution la plus souvent citée actuellement consiste en un moteur ressemblant à celui qui aida le vaisseau spatial Apollo à atterrir sur la Lune.

Ce moteur est en fait un ensemble électromécanique qui consomme de l'hydrogène et de l'oxygène pour produire de l'électri­ cité, avec de l'eau comme produit annexe.

Les essais ef­ fectués aux Etats-Unis sur le grand submersible Deep A gauche: L'Alvin, un submersi­ ble d'origine américaine.

Il ré us­ sit à localiser une bombe H per­ due au large des côtes espagnoles en 1966.

Ci-dessous: L 'Aluminaut, encore un submersib le de fabrication américaine .

Il diffère des autres sous-marins de ce type par sa for­ me cylindrique et par la légèreté de sa coque pressurisée .

Son ha­ bitacle est assez spacieux pour re­ cevoir quatre à six plongeurs qu'il peut faire descendre jusqu 'à 4 500 m de profondeur .

Ques t, d'un poid s de 50 tonnes et de 12 mètres de lon­ gueur, et qui peut recevoir un équipage de quatre person­ nes, ont permis d'enregistrer des résultats remarquables.

Son enveloppe, qui ne pèse que 140 kg et occupe moins de 2 m3, produit 30 kW d'énergie.

Elle débite sept fois plus d'électricité que les batteries avant leur recharge, et a été essayée à une profondeur de 1 500 mètres.

Les équi­ pages de submersibles du monde entier suivent les expé­ riences du Deep Quest avec beaucoup d'intérêt, dans l'espoir que ce moteur apportera une réponse au grand défaut de ce type de bâtiments.

Le dispositif assurant la viabilité représente aussi un fac- 295. »

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