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Les instruments du paysan égyptien

Publié le 11/01/2015

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LES TRAVAUX DES CHAMPS COMME UNE BANDE DESSINÉE Les artistes égyptiens représentent fréquemment des scènes pastorales. Sur les parois de la chapelle d'Ounsou, datant de la XVIII' dynastie, le travail des paysans est retranscrit fidèlement comme une bande dessinée. Trois registres montrent les différentes phases du travail. Sur le registre inférieur, des paysans se servent d'une faux pour briser les mottes de terre, tandis qu'un laboureur conduit une charrue tirée par un homme. Un autre personnage lance des grains qu'il puise dans un sac. Sur un deuxième registre, des paysans se servent de faucilles en bois pour couper le blé pendant que des femmes ramassent les épis tombés à terre. Enfin, sur le registre supérieur, des hommes ramènent sur leurs épaules des filets chargés d'épis. A gauche, des b½ufs foulent les épis sur l'aire de repiquage. Cet exemple, comme beaucoup d'autres peintures murales retrouvées sur les parois des tombes, est une véritable mine de renseignements pour les égyptologues concernant la vie quotidienne des anciens Égyptiens.

« Sous le Nouvel Empire, les manches , tenus par le labou­ reur, sont plus longs et pourvus de poignées.

Quant au joug, jusque-là attaché aux cornes des bœufs, il est posé sur les épaules des ani- mau x et maintenu par un har­ nais .

A cette époque, les bœufs sont parfois remplacés par des mulets .

Cette charrue rudimentaire est suffisante pour creuser des sillons dans le limon humide et gras.

Lorsque le terrain est prêt, les femmes et les enfants, munis de sacs en écorce, en fibres de papyrus, en cuir ou en tissu, remplis de graines puisées dans les silos les lancent par poignées à la volée, à gauche et à droite.

Ensui ­ te, les animaux de la ferme seront amenés dans le champ, et, en piéti­ nant, le sol, enfonceront les graines dans la terre.

Les outils pour la récolte Q uand le blé est mûr, c'est le temps de la moisson.

Pour faucher les céréales do ­ rées par le soleil, les Égyp­ tiens utilisent une faucille, en forme de V renversé comme LES TRAVAUX DES CHAMPS COMME UNE BANDE DESSINÉE Les artistes égyptiens représentent fréquemment des scènes pastorales.

Sur les parois de la chapelle d'Ounsou, datant de la XVIII • dynastie, le travail des paysans est retranscrit fidèlement comme une bande dessinée.

Trois registres montrent les différentes phases du travail .

Sur le registre inférieur, des paysans se servent d'une faux pour briser les mottes de terre, tandis qu'un laboureur conduit une charrue tirée par un homme.

Un autre personnage lance des grains qu'il puise dans un sac.

Sur un deuxième registre, des paysans se servent de faucilles en bois pour couper le blé pendant que des femmes ramassent les épis tombés à terre.

Enfin, sur le registre supérieur, des hommes ramènent sur leurs épaules des filets chargés d'épis.

A gauche, des bœufs foulent les épis sur l'aire de repiquage .

Cet exemple, comme beaucoup d 'autres peintures murales retrouvées sur les parois des tombes, est une véritable mine de renseignements pour les égyptologues concernant la vie quotidienne des anciens Égyptiens .. »

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