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Les Missions spatiales

Publié le 04/10/2011

Extrait du document

Voyager 2, en revanche, fut dirigée vers Uranus qu'elle atteignit en janvier 1986, découvrant une dizaine de petites lunes et- comme pour Jupiter un très mince anneau. Enfin, la sonde termina sa mission par un passage au large de la planète Neptune le 25 août 1989, étudiant ses fins anneaux et sa grosse lune principale: Triton. Sur cette dernière, les caméras révélèrent un sol glacé aux teintes pastel ainsi que l'éruption de plusieurs geysers dus à la vaporisation de l'azote liquide contenu dans les glaces. On put calculer que des trombes de vapeur s'élevaient à quelque 80 km au-dessus du sol.

« objectifs suffisamment comp lexes à eux seuls.

Il fut alors décidé que les deux sondes seraient lan­ cées à deux semaines d'intervalle sur des trajec­ toires séparées afin qu'à l'arrivée elles traversent les deux systèmes planétaires selon des angles dif­ férents et croisent ~u total le plus grand nombre possible de lunes.

A mesure que les contours de ce projet se précisaient, on réalisa qu'après les survols de Jupiter et de Saturne, l'une des deux sondes pouvait continuer sur sa lancée en direc- Après leur..,.._ traversée du système solaire, les deux sondes Voyager étaient appelées à dériver dans l'espace intersidéral.

Il fut donc décidé , à des fins symboliques , de les doter de disques multimédia destinés à d 'improbables extraterrestres.

Sur la jaquette des disques figure un mode d'emploi pour leur lecture .

~ Ces disques , véritables • bouteilles à la mer • des temps modernes, contenaient une section audio avec des messages en 55 langues.

La section vidéo renfermait 115 photographies numériques: paysages , animaux , êtres humains , bâtiments et techniques.

ti on d'Uranus et de Neptune sans dépense supplé­ mentaire de propergo l, en exploitant " l'effet de fronde» fourni par les puissants champs de gravité des p lanètes survo lées.

C'est sous cette forme finale que le projet fut entériné par la NASA en 1972 , avec pour nom de mission Voyager.

Deux sœurs jumelles: les sondes Voyager Construites sur le même modè le, les deux sondes Voyager pesaient 815 kg chacune -le poids et la taille d'une petite voiture.

Un bloc propulseur de plus d'une tonne leur était accolé pour prendre la relève du lanceur après la mise en orbite initiale et placer les deux sondes sur leurs trajectoires de Chaque sonde ..,.._ emportait deux caméras (grand angle et téléphoto) qui prirent des milliers d'images des planètes géantes .

.......

Lancement de la sonde Voyager 1 le 5 septembre 1977.

La sonde est logée sous la grande ogive blanche au sommet de la puissante fusée Titan 111-E /Centaur.

Voyager 1 survola Jupiter en mars 1979 puis Saturne en novembre 1980.

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Le contrôle des sondes était attribué au centre de la NASA spécialisé dans les opérations interplanétaires: le Jet Propu lsion Laboratory de Pasadena, en Californie.

L'instrumentation scientifique des sondes fut développée par un consortium international regroupan t p l us de mille chercheurs.

La liste des instruments emportés comprenait une paire d 'ap­ pareils de prise de vue , fonctionnant en lumière visible ainsi que dans le spectre ultraviolet , un détecteur infrarouge, un magnétomètre et des détecteurs de plasma, de rayons cosmiques et d'autres particules ionisées.

Toutes les images et les données recuei llies par les instruments pou ­ vaient être retransmises en direct vers la Terre ou stockées sur bande magnét ique à bord des sondes pour être retransmises en différé .

Afin d'assurer le haut débit nécessaire -sur une liai­ son longue de plus d'un milliard de kilomètres- , les sondes étaient munies d' antennes parabo­ liques de 3,7 m de diamètre, se contentant d'une puissance émettrice de 23 watts seulement.

Du fait de leur parcours loin du Soleil, les sondes Voyager ne pouvaient assurer leur alimen­ tation électrique par des panneaux solaires , l'in­ solation devenant négligeable à de telles distances: la formule retenue fut celle d'une pile atomique , appelée générateur radio-isotopique.

Perchées sur des mâts télescopiques pour ne pas perturber le fonctionnement des instruments scientifiques , ces minicentrales contenaient des pastilles d'oxyde de plutonium, dont la désintégra­ tion générait de la chaleur, elle-même transformée en électricité par le biais de semi-conducteurs.

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