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Les politiques de l'eau en Egypte

Publié le 09/01/2015

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Le problème des res-sources en eau est d'une cruelle actualité pour l'É-gypte. Comme à l'épo¬que pharaonique, elle reste un « don du Nil », mais le grand fleuve doit aujourd'hui faire vivre une population qui ne cesse d'augmenter : en 2050, cent millions de personnes vivront sur ses rives. Et le partage de ses eaux entre les pays riverains est deve¬nu une épineuse ques¬tion géopolitique.
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« Par ailleurs, le gouvernement tente d'adopter de nouvelles méthodes de gestion de type libéral, comme la privatisa­ tion de certains services (com­ pagnies d'adduction d'eau dans les zones urbaines) ou la mise en place d'une tarifica­ tion directe de l'eau corres­ pondant aux coûts d'exploi­ tation.

Les acteurs concernés sont de plus en plus nom­ breux : des institutions étran-gères ou internationales telles que la Banque mondiale ou la FAO sont impliquées, mais aussi des centres de recher­ ches attachés aux différents ministères, comme le Centre de recherches hydrauliques, qui dépend du ministère des Travaux publics et des Res ­ sources hydrauliques.

Mais entre les paysans, dont la plu­ part usent encore de métho­ des traditionnelles, et les ex­ perts des organismes interna­ tionaux, l'incompréhension règne encore souvent .

Une politique de grands travaux P our faire face à la pénurie annoncée, l'Égypte songe à entreprendre de nouveaux grands travaux .

Dès 1966, on a compris que, si l'on voulait disposer de réservoirs suffi­ sants, il fallait aménager la totalité du bassin du Ni l, et le plan Hurst a prévu les réalisa­ tions suivantes : sur le Nil blanc, le réservoir pluriannuel du lac Albert, le réservoir à capacité saisonnière de Ni­ mule, le creusement du canal de Jongleï, le barrage de Gambela ; sur le Nil bleu, le réservoir pluriannuel du lac Tana, l'élévation du barrage de Rosières ; en aval de Khar­ toum, le barrage de Merowe, la déviation d'une partie des. »

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