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Les premiers pas dans l'espace

Publié le 22/03/2012

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Ce signe donnait de nouveau confiance dans le développement des technologies pour maintenir les humains en vie dans l'espace. Le programme Gemi'ni commença en mars 1965, deux ans après le dernier vol Mercury. Dès sa mise en _ route, ses dix missions d'astronautes furent lancées au rythme de cinq par an, ce qui prouve la confiance placée à la fois dans les vaisseaux et dans les fusées.

Le vaisseau Gemini utilisait une technologie qui avait fait ses preuves, mais il présentait également un progrès certain. Gemini, presque deux fois plus lourd qu'une capsule Mercury, était également plus complexe et mieux adaptable. Ses deux hommes d'équipage travaillaient dans des habitacles petits, mais relativement confortables. Les missions elles-mêmes étaient aussi plus ambitieuses.

« plus petite, contenait les parachutes princi­ paux et de secours.

L'écran de protection de chaleur, qui recouvrait la base conique du vaisseau, était fabriqué avec un mélange de fibres de verre et de résines.

Au moment où l'appareil rentrait dans l'at­ mosphère de la Terre, la friction de l'air chauffait l'écran à plus de 1 650 °C.

Lorsqu'il était surchauffé au rouge, le mé­ lange de résines s'évaporait et s'échappait, en entraînant la majeure partie de l 'énergie calorifique loin du corps du vaisseau.

Le projet Mercury s'est composé de six vols avec astronautes.

Le plus célèbre d'entre eux fut la première mission en orbite effectuée par John Glenn dans un appareil Friendship 7.

Après de nombreux retards et ajourne­ ments décevants, Glenn fut lancé en orbite le 20 février 1962, onze mois après Gagarine.

La mission ne dura que cinq heures , et Glenn couvrit plus de 133 000 km, atteignant une vitesse maximale de 28 240 km à l'heure.

Juste avant son retour, Glenn remarqua sur l'un de ses appareils de contrôle du bord, que son écran protecteur de chaleur n'était plus fixé en position correcte.

Les techniciens de la tour de contrôle décidèrent que Glenn de­ vait laisser son groupe de rétrofusées sur l'é­ cran, contrairement à la méthode habituelle qui consiste à les larguer avant le retour.

Ils espéraient que ce moyen suffirait à maintenir solidement l'écran à sa place.

Lorsque Friendship 7 rentra dans l'atmosphère , la voix de Glenn fut entendue, relatant calme­ ment que ses rétrofusées s'étaient brisées et qu'à travers ses hublots il voyait voler les fragments en flammes.

Plus tard, il reconnut avoir pensé que le feu était dû à la désinté­ gration de son écran protecteur.

Par chance, l'écran résista pendant toute la descente, et Glenn fut accueilli comme un héros par les équipes de réception qui l'attendaient.

Con­ trairement aux Soviétiques, les experts spa­ tiaux Américains avaient décidé de faire Ci-dessus, à droite: Vostok 1 après son retour sur Terre avec Gagarin e.

Le module sphérique de commande /ut ramené sur Terr e en toute sécurité, à l'aide de r ét rofusées et de parachutes .

Ci-dessus, à gauche: Alan She­ phard, le premier Amé ri cain de l'espace, hissé dans l'hélicoptère de récupération, après son vol subo rbital de quinze minutes .

La capsule Mercury est sous lui.

Ci-dessus : Constantin Feok­ tistov , le sava nt, et Vladimir Ko­ maro v, l e pilote , photographiés par le troisième membre de l'é ­ quipa ge de Voskhod 1, le docteur Bori s Egerov .

Les trois cosmo­ nautes parcourur ent quinze fois l'orbite de la Terre, en un peu plus de vin gt-quatre heures.

C'é­ tait la première fois qu'un vais­ seau spatial était habité par plu­ sieurs hommes.

amerrir leurs astronautes.

Le plongeon était soigneusement guidé par des ensembles de parachutes et, tout de suite après avoir tou­ ché l'eau, le pilote sortait du vaisseau et at­ tendait dans un canot en caoutchouc d'être récupéré par hélicoptère.

Les pilotes soviéti­ ques effectuaient un atterrissage en parachu­ te sur le sol ou utilisaient leur siège éjectable pour quitter le vaisseau à une altitude d'envi­ ron 750 mètres .

En même temps que se pour­ suivait le programme Mercury, l'Union so­ viétique continuait à lancer des Vostok.

En août 1962, Vostok 3 et Vostok 4 effectuè­ rent le tout premier vol groupé.

Les cosmo­ nautes pilotaient leurs véhicules à une distan­ ce de 5 km l'un de l'autre.

Un deuxième vol groupé eut lieu en 1963, et il éveilla l'intérêt du monde entier, parce que l'un des pilotes était }a première femme de l'espace: V alenti­ na Terechkova , âgée de vingt-six ans.

Les Soviétiques avaient des fusées beaucoup plus puissantes que les Américains et, de ce fait, leurs vaisseaux étaient beaucoup plus spa- 173. »

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