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Les risques naturels

Publié le 06/04/2013

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La catastrophe est le danger ou le risque devenu réalité. Une catastrophe a un caractère exceptionnel. qui se traduit par de lourdes pertes humaines et d'importants dégats matériels. Chronologiquement. le risque précède la catastrophe, mais, en pratique, c'est cette dernière qui révèle bien souvent le risque. Même connu, le risque n'est vraiment pris en considération qu'après la catastrophe. Le seuil permettant de définir une catastrophe est difficile à fixer. L'ONU définit comme catastrophe ou désastre des processus qui se traduisent par des morts ou des disparus et des dégats matériels.

« Ainsi, la défDrestdoll favorise le ruissellement et la torrentialité, de même que certaines pratiques agricoles (cultures intensives, etc.), peuvent déclencher une accélération de l'érosion des sols .

les activités touristiques augmentent aussi les risques (avalanches, dégradation des dunes, par exemple).

Ce risque a pris une dimension plus importante que par le passé en raison de l'augmentation de la population et des aménagements le long des cours d'eau et des littoraux.

!:ampleur du risque résulte de plusieurs facteurs : les fortes précipitations, la suppression des haies et des talus qui favorise le ruissellement de l'eau de pluie, au même titre que le déboisement en montagne et l"rmperméabilisation (notamment par le bitume) de vastes surfaces dans les espaces urbains .

En outre, de nombreuses villes se sont développées dans des S«tetlrs lllOIMldles, sous l'effet de la poussée démographique, par négligence du risque ou encore du fait de la construction de digues ou de barrages dont l'efficacité n'est pas totale.

Face à ces risques, les sociétés établissent des programmes de prévention, soit sous la forme de grands travaux (IHltnge des »'ois· GotfeS, en Chine), soit en établissant des zonages qui interdisent de construire dans des endroits dangereux.

Ce type de prévention est surtout développé dans les pays riches.

l'Asie centrale dans la région de la mer d'Aral, les marges semi-arides du Sahara (Sahel) et les secteurs marqués par une grande variabilité dimatique Oe Nordeste brésilien).

Parallèlement, l'accroissement démographique et la sédentarisation des populations, traditionnellement nomades ou semi-nomades, a conduit à une surexploitation du milieu, déjà fragilisé par le déficit hydrique.

Dans les secteurs où la population s'est fixée, la demande en eau, en herbe et en bois s'est ainsi fortement accrue.

Le déboisement et le surpaturage ont réduit le couvert végétal.

!:érosion éolienne a alors déplacé le sable des dunes, provoquant l'abandon de certains territoires.

Les tentatives de solutions consistant à planter des arbres, à établir des «barrages verts• pour fixer le sable, ont été peu efficaces .

DU RISQUE NATUREL À LA CATASTROPHE La catastrophe est le danger ou le risque devenu réalité.

Une catastrophe a un caractère exceptionnel.

qui se traduit par de lourdes pertes humaines et d'importants dégats matériels.

Chronologiquement.

le risque précède la catastrophe, mais, en pratique, c'est cette dernière qui révèle bien souvent le risque.

Même connu, le risque n'est vraiment pris en considération qu'après la catastrophe .

Le seuil permettant de définir une catastrophe est difficile à fixer.

J:ONU définit comme catastrophe ou désastre des processus qui se traduisent par des morts ou des disparus et des dégats matériels.

Dans sa classification, le •désastre significatif» se caractérise par des pertes d'au moins 100 vies humaines et 1 'lb du PIB (produit intérieur brut).

Le terme de cataclysme désigne les événements qui entraînent plus de 10 ooo victimes.

les catastrophes naturelles auraient provoqué en vingt ans 3 millions de morts et 1 milliard de sl•lstrés.

Quant aux pertes économiques, elles auraient triplé entre les années 1960 et 1980.

les dégats financiers et les pertes humaines ne concernent pas les mêmes secteurs de la planète.

Les premiers affectent avant tout les pays les plus développés : viennent en tête les États-Unis (qui ont subi des cyclones destructeurs de même que d'importants séismes, en Californie EN FRANCE.

QUELQUES CATASTROPHES NATURELLES RÉCENTES lno•dations • Nîmes (Hérault), en 1988 : 11 morts •Vaison-la-Romaine (Vauduse), 1992 : 48morts • Gard, Hérault, Vauduse, en 2002 : 24 morts Tempêtes • Déc.

1999 : près d'une centaine de morts (et 2000 blessés) Avalanches • Entre 1971 et 1991, 774 accidents de type •avalanche• ont été recensés : 231 morts • Hautes-Alpes (près des Orres) en janv.

1998 : 11 morts • Vallée de Chamonix (hameau du Tour) en févr.

1999 : 12 morts l'IOlll ..

la prévention des risques consiste à prendre les mesures nécessaires pour éviter que le danger ne se transforme en catastrophe.

Par exemple, la protection contre d'éventuels tremblements de terre nécessite que les constructions respectent les normes antisismiques.

la prévention passe aussi par l'information et la préparation de la population : des exercices sont effectués, des plans d'alerte et des scénarios d'évacuation existent.

notamment dans les pays riches.

les politiques d'aménagement peuvent aller jusqu'à établir des zonages interdisant ou limitant les constructions, comme en France avec les •plans de prévention des risques• 1-------------; mis en vigueur à partir de 1995.

La notamment), suivis du Japon .

Les pertes humaines sont quant à elles d'abord concentrées en Asie, en premier lieu du fait des inondations, souvent associées aux cydones; viennent ensuite l'Amérique tropicale et l'Afrique, cette dernière étant sévèrement touchée par les sécheresses.

D'une maniére générale, les pays qui paient le plus lourd tribut humain aux aléas sont ceux du Sud.

Des différences peuvent toutefois apparaitre au sein même de ces derniers : ainsi, entre 1972 et 1996, les Philippines ont été touchées par au moins 254 catastrophes, dont 155 cyclones, et le s..,l•desll par 147 catastrophes, dont 78 cyclones; or le nombre de morts y a été respectivement de 42 000 et 207 000.

FAIRE FACE AUX RISQUES NATURElS PUvot1 La surveillance de la planète rend possible la prévision de certains risques.

les satellites météorologiques permettent de détecter un cydone ou une tempête dès sa naissance, de suivre son déplacement.

de prévenir les populations de l'imminence du danger.

En revanche, prévoir une tornade est quasi impossible.

Par ailleurs, bien que l'on connaisse la localisation des zones sismiques, aucune technique ne permet de prévoir ni le moment auquel surviendra un séisme, ni son intensité.

En revanche, certains rokfBIS sont équipés de capteurs qui enregistrent les modifications de surface et de température.

Ces informations, transmises à des centres de surveillance, permettent de prévoir une possible éruption, mais sans en préciser les modalités.

prévention reste toutefois difficile à mettre en place, car elle est coûteuse et peut générer des conflits entre les acteurs du territoire concerné.

Elle présente également d'autres limites : certains aménagements (barrages, digues ...

), élaborés pour limiter les risques d'inondations, contribuent parfois à générer de nouveaux risques (érosion, lame d'eau suite à une rupture possible de l'édifice ...

).

GtlEI W llSQUES La gestion des risques naturels est un indicateur des inégalités de développement Dans les pays riches, le risque est pris en compte par différents acteurs (ce qui est loin d'être le cas dans les pays en développement) .

Cette gestion des risques entre ainsi dans les politiques d'aménagement du territoire : en France, elle est le fait de l'État.

qui édicte des lois, et des collectivités locales, qui mettent en œuvre les mesures de protection préventives; les compagnies d'assurance indemnisent les pertes après qu'a été déclaré l'état de catastrophe naturelle .

Dans les pays pauvres, les risques naturels ne sont guère intégrés aux politiques de gestion du territoire .

!:information sur une catastrophe imminente est généralement insuffisante.

Dans le cas où la population est prévenue, elle a souvent des difficultés à se prémunir contre la crise, à quitter les lieux du danger.

Si la catastrophe se produit, ses effets sont aggravés par l"rnorganisation des setOlll'S et le manque de moyens et d'infrastructures.

LES ZONES A RISQUES lu AlUs YOl.CMIQUES Ils sont présents le long des contacts de plaques, en particulier sur la bordure du Pacifique.

Les volcans actifs sont nombreux des Andes aux Rocheuses, du Kamtchatka à l'Indonésie.

En Europe, l'Italie compte quelques volcans célèbres (Vésne, Etna, Stromboli).

D'autres volcans émergent à l'emplacement des rifts (fossés tectoniques correspondant à une zone de fracture de l'écorce terrestre) : l'Islande, sur la dorsale média-atlantique, en fournit l'un des meilleurs exemples.

lu AlUs SISlllQUES Les régions d'aléas volcaniques correspondent assez largement aux secteurs soumis aux aléas sismiques, bien que l'association des deux ne soit pas systématique.

Comme la plupart des volcans, les séls.9es se manifestent dans les secteurs de contact de plaques.

lis sont particulièrement fréquents tout autour du Pacifique : Japon, Alaska, Californie, Andes.

On les retrouve également sur une vaste bande qui s'étire depuis le Portugal (Lisbonne) et l'Afrique du Nord (Agadir, B-Asnam) jusqu'en Chine, en passant par l'Italie, les Balkans, la Turquie, l'Iran ...

lu lllSQUES CWIA11QUE5 Dans l'espace intertropical, les risques climatiques liés aux cyclones sont importants sur les façades des continents.

Ces cyclones sont la cause d'inondations, de mouvements de terrain liés aux fortes pluies, de marées de templtes particulièrement hautes ...

lis peuvent fortement affecter certaines nes tropicales et régions de basse altitude (Bangladesh par exemple).

• D'autres aléas, relativement moins dangereux.

touchent majoritairement les pays développés : c'est le cas des tempêtes récurrentes sur les littoraux européens (comme celles de décembre 1999 en France), qui ont causé une centaine de morts, ou des fortes teapltes t/e H/fe qui peuvent survenir en Amérique du Nord et bloquer les activités de Montréal, New York ou Chicago.. »

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